MIL LIFRAS

ÉDITION 2025

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version : v2025-9

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RECUEIL DU PLONGEUR

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CONDITIONS APPLICABLES A TOUTES LES PLONGÉES PLONGÉE DE NUIT PLONGÉE SOUS GLACE PLONGÉE SUR ÉPAVE EN MER DU NORD PLONGÉE EN ZÉLANDE NUMÉROS DE TÉLÉPHONE UTILES TABLEAU DES ÉPREUVEES INFORMATIONS GÉNÉRALES EN MILIEU NATUREL TABLEAU DES REMONTÉES PLONGÉE DÉCOUVERTE (BAPTÊME EN « MILIEU NATUREL » OU EN « FOSSE ») INFORMATIONS GÉNÉRALES EN « PISCINE »

Brevet 1 ★

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Épreuves en milieu naturel Épreuve en piscine Standard 1 ★

Brevet 2 ★

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Épreuves en milieu naturel Épreuve en piscine Standard 2 ★

Brevet 3 ★

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Épreuves en milieu naturel Épreuve en piscine Standard 3 ★

Brevet 4 ★

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Épreuves en milieu naturel Standard 4 ★

Brevet AM

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Épreuves en milieu naturel Épreuve en piscine Standard AM

Brevet MC

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Épreuves en milieu naturel Épreuve en piscine Standard MC

Brevet Vétement Etanche (VE)

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Épreuves en milieu naturel Standard VE

Brevet Plongeur Nitrox (PN)

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Épreuves en milieu naturel Standard PN

Brevet Plongeur Nitrox Confirmé (PNC)

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Épreuves en milieu naturel Standard PNC

Specialité

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CFPS (Certificat Fédéral Premier Secours) VE (Vétement Etanche) PN (Plongeur Nitrox) PNC (Plongeur Nitrox Confirmé) IN (Instructeur Nitrox) INC (Instructeur Nitrox Confirmé) FN (Formateur Nitrox)

Ma Déco

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INTRODUCTION CHOIX DE LA MACHINE TYPES DE PLONGÉE UTILISATION RÈGLES DE BONNE PRATIQUE PROTOCOLES PARTICULIERS Table des matières

Foire aux questions

Une Foire aux questions (FAQ) complète ce document en abordant des cas particuliers qui peuvent se présenter dans la pratique. Elle a vocation à s’enrichir progressivement grâce aux retours d’expérience des plongeurs.

Vous pouvez la consulter depuis la page d’accueil du site Lifras : www.lifras.be/madeco.aspx

Table des matières

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INTRODUCTION

AMÉLIORATION CONTINUE

ÉDITION 2024 : MODIFICATIONS MAJEURES

COVID : RECOMMANDATIONS MÉDICALES

RECUEIL DU PLONGEUR

  1. CONDITIONS APPLICABLES A TOUTES LES PLONGÉES
  2. PLONGÉE DE NUIT
  3. PLONGÉE SOUS GLACE
  4. PLONGÉE SUR ÉPAVE EN MER DU NORD
  5. PLONGÉE EN ZÉLANDE
  6. NUMEROS DE TELEPHONE UTILES

RECUEIL DES ÉPREUVES EN MILIEU NATUREL

  1. INFORMATIONS GÉNÉRALES EN MILIEU NATUREL
  2. PLONGÉE DECOUVERTE (BAPTÊME EN « MILIEU NATUREL » OU EN « FOSSE »)
  3. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 1 ★
  4. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 2 ★
  5. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 3 ★
  6. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 4 ★
  7. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE L’ASSISTANT MONITEUR (AM)
  8. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU MONITEUR CLUB (MC)
  9. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ VETEMENT ETANCHE
  10. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ NITROX
  11. PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ NITROX CONFIRMÉ

RECUEIL DES ÉPREUVES EN PISCINE

AVANT-PROPOS

  1. INFORMATIONS GÉNÉRALES EN « PISCINE »
  2. PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 1 ★
  3. PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 2 ★
  4. PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 3 ★
  5. PROTOCOLE DES ÉPREUVES « PISCINE » DE L’ASSISTANT MONITEUR (AM)
  6. PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU MONITEUR CLUB (MC)

STANDARDS

  1. STANDARDS PLONGEUR 1 ★
  2. STANDARDS PLONGEUR 2 ★
  3. STANDARDS PLONGEUR 3 ★
  4. STANDARDS PLONGEUR 4 ★
  5. STANDARDS ASSISTANT MONITEUR
  6. STANDARDS MONITEUR CLUB
  7. STANDARDS MONITEUR FÉDÉRAL
  8. STANDARDS MONITEUR NATIONAL
  9. STANDARDS CFPS
  10. STANDARDS VÊTEMENT ÉTANCHE
  11. STANDARDS PLONGEUR NITROX
  12. STANDARDS PLONGEUR NITROX CONFIRMÉ
  13. STANDARDS INSTRUCTEUR NITROX
  14. STANDARDS INSTRUCTEUR NITROX CONFIRMÉ
  15. STANDARDS FORMATEUR NITROX

ÉCOLE DE PLONGÉE

  1. ÉCOLE DE PLONGÉE

BREVETS PAR ASSIMILATION

AVANT-PROPOS

  1. ASSIMILATION DE PLONGEUR À LA LIFRAS
  2. ASSIMILATION DE MONITEUR À LA LIFRAS

Table des matières

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  1. INTRODUCTION
    1. À QUI S’ADRESSE CE DOCUMENT ?
  2. CHOIX DE LA MACHINE
    1. RECOMMANDATIONS D’ACHAT
      1. LE MODE NITROX
      2. LA PLANIFICATION
      3. ÉCLAIRAGE & LISIBILITÉ
      4. L’AUTONOMIE
      5. L’AFFICHAGE
      6. LA GESTION D’AIR
      7. LES ORDINATEURS ADAPTÉS À LA PLONGÉE PROFONDE À L’AIR - LA GESTION MULTIGAZ
      8. EXPORTATION DES PROFILS DE PLONGÉES
      9. TYPES DE FIXATIONS
      10. DIVERS
    2. LE MANUEL DE L’ORDINATEUR
  3. TYPES DE PLONGÉE
    1. PLONGÉE NO DECO
    2. PLONGÉE AVEC DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE
  4. UTILISATION
    1. PERSONNALISATION DES RÉGLAGES AVANT DE PLONGER
      1. LES PALIERS PROFONDS
      2. LES PALIERS « PERSONNALISABLES »
      3. LES FACTEURS DE GRADIENT (EN ANGLAIS : GRADIENT FACTORS OU GF)
      4. LE PALIER DE SÉCURITÉ
    2. AVANT LA PLONGÉE : PLANIFICATION STATIQUE DE LA DÉCOMPRESSION
    3. SOUS L’EAU : GESTION DYNAMIQUE DE LA DÉCOMPRESSION
      1. GESTION DYNAMIQUE D’UNE PLONGÉE NO DECO
      2. GESTION DYNAMIQUE D’UNE PLONGÉE À PALIERS OBLIGATOIRES
      3. COMMUNICATION
  5. RÈGLES DE BONNE PRATIQUE
    1. RÈGLES APPLICABLES À TOUTES LES PLONGÉES
    2. RÈGLES POUR LES PLONGÉES SUCCESSIVES
    3. LE CONSERVATISME
  6. PROTOCOLES PARTICULIERS
    1. PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR : PRÉAMBULE
      1. PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR EN PLONGÉE NO DECO
      2. PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR EN PLONGÉE AVEC DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE
    2. CHANGEMENT D’ORDINATEUR
    3. REMONTÉE TROP RAPIDE
      1. REMONTÉE TROP RAPIDE MAITRISÉE AVANT LA SURFACE
      2. REMONTÉE TROP RAPIDE JUSQU’À LA SURFACE
    4. INTERRUPTION DE PALIER
    5. MAUVAISES CONDITIONS DE PLONGÉE
    6. PRENDRE L’AVION ET ALTITUDE

Foire aux questions

Une Foire aux questions (FAQ) complète ce document en abordant des cas particuliers qui peuvent se présenter dans la pratique. Elle a vocation à s’enrichir progressivement grâce aux retours d’expérience des plongeurs.

Vous pouvez la consulter depuis la page d’accueil du site Lifras : www.lifras.be/madeco.aspx

INTRODUCTION

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Le but du MIL est de centraliser, en un seul manuel, tous les documents régissant la pratique de la plongée et de l’enseignement de la plongée à la Lifras, comme suit :

Le MIL n’est pas destiné à remplacer :

AMÉLIORATION CONTINUE :

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ÉDITION 2025 : MODIFICATIONS MAJEURES

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RECUEIL DU PLONGEUR :

RECUEIL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :

RECUEIL DES ÉPREUVES EN « PISCINE » :

ECOLE DE PLONGEE :

BREVETS PAR ASSIMILATION :

ÉDITION 2024 : MODIFICATIONS MAJEURES

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RECUEIL DU PLONGEUR :

RECUEIL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :

RECUEIL DES ÉPREUVES EN « PISCINE » :

STANDARDS DES BREVETS :

ÉDITION 2023 : MODIFICATIONS MAJEURES

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Suppression des « MESURES TRANSITOIRES COVID » sauf les recommandations quant à l’aptitude à la plongée dont le groupe 2 a été mis à jour.

RECUEIL DU PLONGEUR :

RECUEIL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :

STANDARDS DES BREVETS :

ECOLE DE PLONGÉE :

COVID : RECOMMANDATIONS MEDICALES

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Sommaire

Aptitude à la plongée

Groupe 1

Définition :
  • Plongeurs qui ont été victimes d’une infection Covid-19 avec symptômes graves ;
  • Ou plongeurs qui ont noté une diminution de leur capacité d’effort depuis le début de pandémie (mars 2020) ;
  • Ou plongeurs chez qui il est question d’un syndrome de « COVID long » (où il est noté, parfois pendant plusieurs mois, des troubles de la mémoire, de la fatigue, des difficultés respiratoires et/ou à l’effort, même après des symptômes initiaux modérés) ;
  • Ou plongeurs qui après une phase initiale de guérison présentent des symptômes d’intolérance à l’effort, de toux persistante et sèche ou d’autres difficultés respiratoires.
Reprise éventuelle :
  1. La plongée est interdite au minimum pendant les trois mois suivant la sortie de l’hôpital ou une résolution significative des symptômes en cas de « COVID long » ou récidive.
  2. Un examen d’aptitude doit obligatoirement être réalisé avant de recommencer à plonger.
  3. La réévaluation de l’aptitude doit être faite par des médecins compétents dans les différents matières concernées et l’évaluation finale de la capacité à replonger devant être faite par un médecin spécialiste en médecine de la plongée ou en médecine hyperbare.
  4. L’aptitude à plonger doit être donnée sur base de différents examens techniques :
    1. Une épreuve d’effort avec mesure de la saturation en oxygène est un bon examen de « débrouillage » (évaluation simultanée des fonctions cardiaque et respiratoire) et est fortement recommandée. Une chute à l’effort de la saturation de plus de 5 % sous la valeur de base, ou une mesure au repos à moins de 95 % sont considérées comme anormales.
    2. Au moindre doute, et certainement chez les plongeurs ayant été gravement malades, une épreuve fonctionnelle respiratoire (y compris DLCO, mesure de la diffusion du CO et donc de la capacité de ventilation par les alvéoles) et une échocardiographie (y compris la mesure des pressions artérielles pulmonaires) sont recommandées.
    3. La réalisation d’un CT-scanner pulmonaire est obligatoire chez les personnes ayant été gravement malades. Cet examen fourni une évaluation morphologique et non fonctionnelle. Pour les autres examens techniques, la décision reviendra au médecin examinateur.
    4. Les examens de type résonance magnétique ou MRI (Cardiaque) seront indiqués dès le moindre doute (Confer par exemple le risque de myocardite dans les phases ultérieures).
  5. Plonger reste interdit jusqu’à réévaluation favorable.
  6. Les activités en piscine sont également proscrites jusqu’à obtention de l’accord du médecin examinateur.

Groupe 2A

Définition :
  • Plongeurs avec un test positif et SANS symptômes ;
  • Ou plongeurs qui présentent, pendant MAXIMUM deux jours, les symptômes suivants :
    • Rhume (Cathare nasal) ;
    • Douleur à la gorge ;
    • Perte du goût ou de l’odorat ;
    • Toux sèche ;
    • Douleurs musculaires ;
    • Température = ou > à 38°C.
Reprise éventuelle :
  1. Interdiction de plonger pendant 7 jours à compter :
    1. Du jour de la disparition des symptômes ;
    2. Du jour du test, s’il n’y a aucun symptôme.
  2. À la fin de cette période de 7 jours, la reprise progressive des activités sportives est permise, sans devoir consulter un médecin, à condition que votre condition physique soit entièrement rétablie, et que vous soyez totalement guéri. Si tel n’était pas le cas, il faut consulter votre médecin.
  3. Le questionnaire d’auto-évaluation ci-après reste un outil utile pour valider votre état de santé.

Groupe 2B

Définition :
  • Plongeurs avec un test positif et symptomatiques ;
  • Ou plongeurs qui présentent une difficulté respiratoire ou une toux productive ;
  • Ou plongeurs qui présentent, pendant PLUS de deux jours, les symptômes suivants :
    • Rhume (Cathare nasal) ;
    • Douleur à la gorge ;
    • Perte du goût ou de l’odorat ;
    • Toux sèche ou productive ;
    • Douleurs musculaires ;
    • Température = ou > à 38°C.
Reprise éventuelle :
  1. Interdiction de plonger pendant 28 jours à compter du jour de la disparition des symptômes.
  2. À la fin de cette période de 28 jours, la reprise progressive des activités sportives est permise, sans devoir consulter un médecin, à condition que votre condition physique soit entièrement rétablie, et que vous soyez totalement guéri. Si tel n’était pas le cas, il faut consulter votre médecin.
  3. Le questionnaire d’auto-évaluation ci-après reste un outil utile pour valider votre état de santé.

Groupe 3

Définition :
  • Tous les autres plongeurs peuvent prudemment plonger dans le respect des règles établies par les Ligues (LIFRAS, NELOS et VVW).

Après la vaccination COVID

1.CONDITIONS APPLICABLES À TOUTES LES PLONGÉES

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Sommaire

1.1ABRÉVIATIONS

NB
Non Breveté.
1 ★
Plongeur 1 ★ (ainsi de suite pour les 2 ★ , 3 ★ et 4 ★ ).
AM
Assistant Moniteur.
MC
Moniteur Club.
MF
Moniteur Fédéral.
MN
Moniteur National.

1.2GÉNÉRALITÉS APPLICABLES À TOUTE PLONGÉE

  1. Lorsqu’un plongeur n’a plus plongé depuis trois mois ou plus, il y a lieu de considérer la plongée comme une « plongée de réadaptation ». La profondeur maximale est comprise entre 15 m et 30 m, selon le niveau du plongeur. Sans autre restriction (telle la plongée de Nuit, etc.).
  2. Au fur et à mesure de l’expérience et des prérogatives du plongeur, il est recommandé d’évoluer jusqu’à la profondeur maximale de manière progressive.
  3. La décompression est régie par le manuel « Ma Déco ».
  4. Pour être validée, toute plongée doit être d’une durée égale ou supérieure à 20 minutes.
  5. Lorsqu’un nombre de plongées est requis, seules les plongées en « Milieu Naturel » sont prises en compte (i.e. « Fosse » exclue).

1.3DÉFINITION DES LIEUX

Les normes ISO 24801 et 24802 définissent deux types de lieux :

Pour la plongée et l’Enseignement Lifras, les définitions et les conditions suivantes sont d’application. Les termes se veulent simples et d’usage courant, tout en respectant les normes :

Définitions des lieux

(*) Le cas particulier de la Zélande : par sa complexité, cette région se retrouve dans plusieurs catégories du « Milieu Naturel ».

C’est-à-dire :

1.4RÉSUMÉS DES NIVEAUX REQUIS

Outre les tableaux ci-dessous, des conditions sont d’application telles que décrites dans les points spécifiques.

Spécialités Non Breveté 1 ★ 2 ★ 3 ★ / 4 ★ AM MC MF / MN
CFPS Obligatoire Obligatoire Obligatoire Obligatoire
Vêtement étanche
Nitrox Obligatoire
Nitrox confirmé Obligatoire
Encadrant Enfant Sans objet Sans objet Sans objet
Instructeur ou Certificateur Enfant
Encadrant Parent Enfant
Milieux ou situations Non Breveté 1 ★ 2 ★ 3 ★ / 4 ★ AM MC / MF / MN Enfant
Plongée de nuit
Plongée sous glace
Plongée sur épave en mer du Nord
Plongée en Zélande

1.5ADMINISTRATIF ET MÉDICAL

Chaque plongeur Lifras doit :

Chaque plongeur qui ne fait pas partie de la Lifras doit :

Dans tous les cas, la palanquée doit respecter les prérogatives les plus pénalisantes de chaque plongeur. Si un plongeur est membre de la Lifras, les règles et prérogatives de son niveau Lifras seront d’application, peu importe les qualifications qu’il pourrait avoir ailleurs.

1.5.1VISITE MÉDICALE REQUISE POUR TOUS LES PLONGEURS

Dès 14 ans, un certificat médical de non-contre-indication à la plongée en ordre de validité est requis pour la pratique en Piscine et en Milieu Naturel ou en Fosse.

Pour les nouveaux membres de la Lifras, un certificat médical de non-contre-indication à la plongée devra être passé dès que possible et au plus tard avant le premier entrainement en Piscine, exception faite des trois séances d’initiation (*) et de la Plongée Découverte.

(*) Rappel des Conditions Particulières ARENA : un cours d’initiation peut se composer de maximum trois séances auxquelles un non-membre peut participer, et ce dans un délai de maximum deux mois.Dans les trois séances, la Plongée Découverte est incluse. C’est-à-dire qu’un non-membre est couvert pour, soit :

Autre rappel des Conditions Particulières ARENA : ces non-membres doivent en outre signer un document daté de la date de participation, dans lequel ils déclarent qu’ils se savent médicalement et physiquement aptes à participer à la pratique du sport organisée.

Les Non Brevetés (NB) et plongeurs 1 ★ ne sont plus dans l’obligation de se rendre chez leur médecin pour passer une visite médicale. Ils devront cependant compléter un Certificat médical d’Absence de Contre-Indication (CACI) de la CMAS (voir lien).

Ce formulaire leur permettra d’évaluer si une visite chez le médecin est nécessaire ou non. Une fois les pages 1 et 2 complétées :

  • Soit les réponses montrent qu’une visite chez le médecin n’est pas nécessaire. Dans ce cas, ils doivent compléter eux-mêmes et renvoyer le bas du document en page 1.
  • Soit les réponses montrent qu’une visite chez le médecin est nécessaire. Dans ce cas, ils doivent se rendre avec le CACI chez leur médecin qui complétera la 3ème page ou, dans un souci d’écologie, l’ancien formulaire qui reste valable. Si un plongeur 1 ★ passe son brevet 2 ★, son attestation médicale doit être complétée et encodée au plus tard avec la demande d’homologation du brevet 2 ★.

Bien que la visite médicale puisse être réalisée par n’importe quel médecin, il est fortement conseillé, dans la mesure du possible, de se faire examiner par un médecin pratiquant la plongée. Cette visite comporte, en dehors de l’interrogatoire habituel et de l’examen général, un contrôle O.R.L. et une épreuve d’effort testant le coeur gauche (épreuve de Ruffier).

Si une contre-indication à la plongée, inexistante lors de la visite médicale, devait se déclarer après celle-ci, cela prévaut sur le certificat d’aptitude à la plongée. Dans ce cas l’aptitude à la plongée est bien entendu immédiatement suspendue.

La liste des contre-indications à la plongée est reprise au verso du formulaire d’aptitude médicale à la plongée.

Une visite médicale passée :

  • Entre le 1er janvier et le 31 août de l’année N est valable jusqu’au 31 janvier de l’année N+1.
  • Entre le 1er septembre et le 31 décembre de l’année N est valable jusqu’au 31 janvier de l’année N+2.

Exemples :

  • Visite médicale passée le 15 septembre 2023 : valable jusqu’au 31/01/2025.
  • Visite médicale passée le 28 février 2023 : valable jusqu’au 31/01/2024.
  • Visite médicale passée le 31 août 2023 : valable jusqu’au 31/01/2024.
  • Visite médicale passée le 1er septembre 2023 : valable jusqu’au 31/01/2025.

Le respect des conditions ci-dessus conditionne la délivrance de la carte CMAS.

1.5.2GROSSESSE

En cas de grossesse, l’aptitude à la plongée sous-marine est suspendue dès le moment où la grossesse est connue de la future maman. La grossesse constitue une contre-indication à la pratique de la plongée, y compris respirer de l’air sous pression en Piscine. Les apnées de courte durée sont autorisées (il est recommandé de ne pas dépasser 30 secondes). Toutefois la pratique de la natation et de la nage avec palmes est un sport compatible et recommandé pendant la grossesse. L’inaptitude temporaire à la pratique de la plongée prend fin six semaines après l’accouchement, après avis médical favorable (l’avis du gynécologue obstétricien suffit).

1.5.3AUTORISATION DE PLONGER APRÈS UN ACCIDENT

Après tout accident de plongée, même bénin, il est interdit de reprendre la plongée sans avoir passé un nouvel examen médical d’aptitude.

Soit d’initiative, soit à la demande d’un médecin ou de toute partie intéressée, la Commission Médicale Lifras peut donner un avis ou une recommandation concernant l’aptitude ou non d’un plongeur.

La Commission Médicale peut recommander, soit :

  • Une inaptitude définitive.
  • Une prolongation de l’inaptitude temporaire.
  • Une aptitude sans réserve.
  • Une aptitude restreinte ou sous réserve.

Après une fracture, une incapacité temporaire est liée aux difficultés mécaniques qu’elle entraîne. Il est donc généralement considéré que l’aptitude à la plongée recommence dès que tous les mouvements nécessaires sont à nouveau possibles. Dans la plupart des cas simples, cela met 6 à 8 semaines, mais dépend d’une personne ou d’une fracture à l’autre. Il est recommandé de voir avec un orthopédiste à quel moment la mobilité et la force seront récupérées, et de reprendre les activités sportives à ce moment, avec son accord.

1.6MATÉRIEL OBLIGATOIRE EN MILIEU NATUREL

De manière générale, le matériel doit être fonctionnel, en bon état et entretenu.

Il est recommandé de recourir aux services d’un technicien agréé par le constructeur.

NON BREVETÉ & PLONGEUR 1 ★ À PARTIR DU BREVET PLONGEUR 2 ★
Palmes + masque + tuba Obligatoire
Vêtement
Système de stabilisation
Bouteille + manomètre ou sonde de pression
Sifflet ou avertisseur sonore
Couteau ou outil coupant adapté
Deux sources de gaz respirable (*)
Deux détendeurs sur deux sorties (**) Recommandé Obligatoire dans « Nos Eaux »
Recommandé partout ailleurs.
Compas Obligatoire
Moyen de décompression
Parachute Obligatoire sauf en plan d’eau non-navigable type carrière.
Lampe

Obligatoire :

Recommandé partout ailleurs.

Dragonne

Obligatoire :

Recommandé si courant ou visibilité réduite.

Règles des deux détendeurs en « Milieu Naturel » :

(*) Tous les plongeurs et moniteurs doivent être équipés de deux sources de gaz respirable (par exemple : deux deuxièmes étages de détendeurs sur un seul premier étage).

(**) Les sources de gaz respirable doivent être constituées de deux détendeurs complets (premier et second étages) branchés sur deux robinets distincts.

1.7LIMITATIONS GÉNÉRALES EN PLONGÉE

1.7.1LIMITATIONS DE PROFONDEUR

La limite de profondeur de la palanquée est dictée par la limite la plus contraignante déterminée par :

  • Les prérogatives des brevets (cf. résumé dans le tableau ci-dessous).
  • Les règlements nationaux (type Code du Sport en France) et locaux (type R.O.I. des gestionnaires de plan d’eau).
  • L’analyse de risques réalisée par l’organisateur de la plongée (ou le chef de palanquée) avec une attention particulière à la présence sur site d’une sécurité active adaptée à la zone d’exploration, à la planification et aux conditions locales de plongée.
NB 1 ★ 2 ★ 3 ★ 4 ★ AM
MC/MF/MN
NB Non autorisé Non autorisé Non autorisé Non autorisé Non autorisé 15 m (*)
1 ★ Non autorisé Non autorisé Non autorisé 20 m (**) 20 m (**) 20 m (**)
2 ★ Non autorisé Non autorisé 20 m si 18 ans 30 m 40 m 40 m
3 ★ Non autorisé 20 m (**) 30 m 40 m 40 m 40 m
4 ★ Non autorisé 20 m (**) 40 m 40 m au-delà de 40 m (***)
AM
MC/MF/MN
15 m (*) 20 m (**) 40 m 40 m

(*) Sous les conditions détaillées ci-après au point 1.7.2

(**) Sous les conditions détaillées ci-après au point 1.7.3

(***) Avec les recommandations détaillées ci-après au point 1.7.4

1.7.2LIMITATIONS DU PLONGEUR NON BREVETÉ

Les plongeurs ne disposant pas de brevet sont autorisés à plonger suivant les règles :

1.7.3LIMITATIONS DU PLONGEUR 1 ★

Les plongeurs 1 ★ sont autorisés à plonger dans les limites des paramètres suivants :

  • Dans la courbe sans palier (No Deco).
  • En palanquée de maximum quatre plongeurs 1 ★ . Le chef de palanquée doit pouvoir établir un contact physique avec tous les plongeurs 1 ★ de la palanquée, à tout moment au cours de la plongée.

1.7.4RECOMMANDATIONS DE PROFONDEUR

Bien que la plongée au-delà de 40 mètres soit autorisée pour les plongeurs 4 ★, cela s’adresse à des plongeurs confirmés et il est :

  • recommandé de ne pas dépasser 40 mètres en lacs et carrières (sans limite géographique).
  • recommandé de ne pas dépasser 60 mètres lors de l’utilisation de l’air comme gaz fond.

1.8RÉCIPROCITÉ DES BREVETS NELOS-LIFRAS

Nos brevets étant enregistrés à la CMAS BELGIUM, quand un plongeur Nelos s’inscrit à la Lifras, sur simple demande au secrétariat, il bénéficie directement du brevet Lifras équivalent à celui qu’il détient à la Nelos.

Dès son enregistrement, il doit plonger suivant les règles et prérogatives de la Lifras.

2.PLONGÉE DE NUIT

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2.1DÉFINITION

On entend par plongée de nuit toute plongée qui est partiellement ou totalement réalisée pendant la période comprise entre le coucher et le lever du soleil.

2.2NIVEAU ET EXPÉRIENCE MINIMUM

2.3CONDITIONS PARTICULIÈRES

2.4ORGANISATION

3.PLONGÉE SOUS GLACE

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3.1DÉFINITION

On entend par plongée sous glace une plongée effectuée dans un plan d’eau recouvert d’une couche de glace dont l’épaisseur ne permet pas un retour vertical direct à la surface.

3.2NIVEAU ET EXPÉRIENCE MINIMUM

3.3CONDITIONS PARTICULIÈRES

3.4ORGANISATION

3.5RECOMMANDATIONS ET MESURES DE SÉCURITÉ PLAN D’EAU « OUVERT » OU « SEMI-OUVERT »(GRANDE SURFACE, RIVIÈRE)

3.6RECOMMANDATIONS ET MESURES DE SÉCURITÉ PLAN D’EAU « FERMÉ »(PETITE CARRIÈRE)

Les différentes mesures reprises ci-dessous sont applicables, en fonction des circonstances :

4.PLONGÉE SUR ÉPAVE EN MER DU NORD

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4.1NIVEAU ET EXPÉRIENCE MINIMUM

4.2CONDITIONS PARTICULIÈRES

4.3ORGANISATION

5.PLONGÉE EN ZÉLANDE

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Sommaire

5.1RÈGLES PARTICULIÈRES LIFRAS

5.2RÈGLES DE LA PROVINCE

5.3RÈGLES NÉERLANDAISES

5.4SITES DE PLONGÉE

Les sites de plongée en Zélande sont répertoriés sur le site de la fédération néerlandaise (NOB) et peuvent être téléchargés sur le site internet suivant : https://duikspotter.nl/duikkaart/

5.5NOTE IMPORTANTE

Bien qu’il ne soit pas interdit de plonger au-delà de 40 mètres en Zélande et en mer du Nord, les plongées excédant cette profondeur ne sont comptabilisées que comme des plongées à 40 mètres pour ce qui concerne les plongées requises pour la présentation aux examens de moniteurs. L’objectif est de ne pas encourager les plongeurs à prendre des risques supplémentaires en faisant des plongées à 50 mètres dans des endroits déjà dangereux et difficiles à des profondeurs normales.

6.NUMÉROS DE TÉLÉPHONE UTILES

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EN CAS D’ACCIDENT, appelez le 112 en Europe (éventuellement d’une ligne fixe, le 100 en Belgique). Seulement ensuite, contactez le DAN.

Lifras +32 2 521 70 21
ARENA +32 2 512 03 04
Assistance à l’étranger +32 3 253 69 16
Rapatriement +32 3 253 69 15
DAN depuis la Belgique 0800 12 382(numéro gratuit)
+32 2 262 22 82(numéro normal)
DAN urgence international +39 06 4211 5685
DAN depuis les Pays-Bas +31 223 65 82 20

CAISSONS MULTIPLACES : informations à jour disponibles sur https://www.achobel.be

BRUXELLES (N.O.H.) +32 2 443 21 83
CHARLEROI (Hôpital Vésale) +32 71 92 34 61 / +32 71 92 34 62
France LILLE (Hôpital Salengro) +33 3 20 44 59 62
LIEGE CHR Citadelle Le caisson de Liège ne traite pas les accidents de plongée. Les patients qui y sont référés sont transférés d’office à l’hôpital militaire de Bruxelles (NOH).
BRUGGE +32 50 45 20 00
ANTWERPEN UZ +32 3 821 38 06 / +32 3 821 30 55
ANTWERPEN ZNA +32 3 217 75 75 / +32 3 217 75 87
AALST +32 53 72 42 48 / +32 53 72 43 48
GENK +32 89 32 50 50
GD Luxembourg ESCH-S/-ALZETTE +352 57 11 99300
Pays-Bas GOES +31 113 23 42 50

7.INFORMATIONS GÉNÉRALES EN MILIEU NATUREL

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Sommaire

7.1ABRÉVIATIONS

AM
La surveillance de l’épreuve doit être assurée par, au minimum, un Assistant Moniteur.
MC
La surveillance de l’épreuve doit obligatoirement être assurée par un moniteur en titre, c’est-à-dire, au minimum, un Moniteur Club.
MF
La surveillance de l’épreuve doit obligatoirement être assurée par, au minimum, un Moniteur Fédéral.
MN
La surveillance de l’épreuve doit obligatoirement être assurée par un Moniteur National.
R
Épreuve avec une Remontée.
VE
La surveillance de l’épreuve requiert la spécialité Vêtement Etanche.
INx
La surveillance de l’épreuve doit être assurée par, au minimum, un Instructeur Nitrox.
INxC
La surveillance de l’épreuve doit obligatoirement être assurée par, au minimum, un Instructeur Nitrox Confirmé.

7.2CONDITIONS APPLICABLES À TOUTES LES ÉPREUVES EN MILIEU NATUREL DÉCRITES DANS LE PRÉSENT RECUEIL

7.2.1GÉNÉRALITÉS DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

  1. Toutes les épreuves de plongée Lifras peuvent être contrôlées par les moniteurs CMAS Belgium (Lifras et Nelos). Les épreuves doivent être effectuées suivant les règles prescrites par l’Enseignement Lifras.
  2. Tout moniteur amené à surveiller et à évaluer une épreuve qui comprend une RCP doit être en ordre de recyclage du CFPS.
  3. Pour être validée, toute plongée doit être d’une durée égale ou supérieure à 20 minutes.
  4. Il est recommandé aux moniteurs de ne contrôler qu’un candidat par épreuve.
  5. Toutes les épreuves de plongée doivent se réaliser dans « Nos Eaux » sauf si cela est précisé différemment dans le protocole.
  6. Toutes les épreuves de plongée sont réalisées à l’air ou au Nitrox. Pour rappel, les spécialités de plongée Technique dépendent de standards indépendants.
  7. Lors de toute épreuve de plongée, la présence d’une assistance en surface appropriée et prête à intervenir est obligatoire.
  8. Même lorsqu’un nombre de plongeurs est imposé dans la palanquée de l’épreuve, il est autorisé d’ajouter un plongeur supplémentaire pour autant qu’il soit Assistant Moniteur ou Moniteur et qu’il ne complique pas l’exercice.
  9. Aucune épreuve ne peut être réalisée lors de plongées de nuit, sous glace ou sur épave en Mer du Nord.
  10. Les épreuves doivent être réalisées dans des conditions (de visibilité, de luminosité, de confort thermique, de mouvement d’eau, d’accès et de secours disponibles, etc.) qui permettent d’en contrôler la réalisation correcte.
  11. Lorsqu’une profondeur est spécifiée pour l’exécution d’une épreuve et que :
    • Soit le fond n’atteint pas la profondeur requise.
    • Soit la visibilité trouvée sur le fond rend le contrôle de l’épreuve hasardeux.
    Une tolérance de profondeur d’épreuve de 10 % maximum est admise dans « Nos Eaux » uniquement et donc, n’est pas d’application en « Mer ».
  12. Lorsqu’un plongeur n’a plus plongé depuis trois mois ou plus, la réalisation d’épreuve est interdite et il y a lieu de considérer la plongée comme une plongée de réadaptation (description dans le Recueil du Plongeur au point 1.2).
  13. Timing :
    • Les épreuves de palmage de surface se déroulent avant la plongée sauf mention contraire dans le protocole.
    • Les autres épreuves se déroulent obligatoirement en tout début de plongée sauf mention contraire dans le protocole.
  14. Pour les épreuves comportant une remontée :
    • Le candidat doit compter à son actif le nombre de plongées minimal imposé à la profondeur à laquelle doivent se dérouler les épreuves du brevet concerné ;
    • Les limitations du cumul des épreuves sont d’application ;
    • Cette épreuve doit se dérouler en début de première plongée ;
    • En cas d’utilisation d’un vêtement étanche, il y a lieu de se référer à l’article 18;
    • La plongée qui suit l’épreuve :
      • Ne peut dépasser 15 mètres (sauf P4.PE40).
      • Doit se dérouler dans la courbe de plongée sans palier : rappel, à l’ordinateur, rester à minimum 5 minutes de la limite de No Deco (NDL) pendant toute la plongée.
      • Doit obligatoirement se terminer par un palier de sécurité.
      • La successive n’est autorisée qu’après un intervalle de minimum 3 heures et doit être effectuée dans la courbe de plongée sans palier.
  15. Quand le protocole indique qu’un palier de sécurité est recommandé, il ne doit être effectué que si les conditions le permettent.
  16. Après chaque épreuve où la vitesse de remontée est dépassée, la règle d’exception prescrite par le manuel « Ma Déco » est d’application.
  17. Le contrôle du lestage se fait obligatoirement après chaque épreuve. Si le moniteur constate que le lestage est incorrect, l’épreuve sera considérée comme ajournée, et sera donc recommencée avec un lestage correct.
  18. Toutes les épreuves peuvent être effectuées avec un vêtement étanche sauf mention contraire dans le protocole. Toutefois, pour les épreuves incluant une remontée, moniteur, candidat et victime doivent tous être titulaires de la spécialité Vêtement Étanche dès lors que le candidat ou la victime utilise un vêtement étanche. Pour le plongeur supplémentaire, décrit à l’article 8 ci-dessus, la spécialité n’est pas requise dès lors qu’il n’intervient pas dans l’épreuve. Pour toutes les autres épreuves, la spécialité n’est pas requise.
  19. Les masques de type « miroir » sont proscrits.
  20. Pour l’homologation, la validité des épreuves prend fin au 31 décembre de la troisième année (N + 3).

7.2.2LIMITATIONS DU CUMUL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

Le cumul des épreuves n’est autorisé que dans certaines limites :

  • Maximum deux épreuves par plongée.
  • Aucune épreuve lors de journées comportant plus de deux plongées à l’exception :
    • Des directions de palanquée.
    • Des serre-files.
    • Des plongées de certification de la spécialité Nitrox (pas Nitrox confirmé).
  • Une seule épreuve avec une remontée (R) par jour et en début de première plongée.
  • Seules la Plongée Découverte et les cinq plongées (minimum) du plongeur non breveté ne sont pas considérées comme des épreuves.

7.2.3LIMITATIONS DU CONTRÔLE DES ÉPREUVES PAR DES MONITEURS PLONGEANT EN « RECYCLEUR »

Les épreuves de plongée Lifras peuvent être contrôlées par les moniteurs plongeant en « Recycleur » (le candidat et autres plongeurs éventuels plongeant en circuit ouvert) et ce, sous certaines conditions :

  • Le moniteur doit détenir l’équivalence Lifras/CMAS du brevet obtenu sur la machine utilisée.
  • Le moniteur doit compter minimum 100 plongées depuis l’obtention de la certification sur la machine utilisée.
  • Le matériel du moniteur doit obligatoirement comprendre un « bailout » gonflé à l’air ou au Nitrox 32 au maximum.
  • Aucune épreuve avec une remontée (R) n’est autorisée.
  • Les plongées avec un « Non breveté » et la Plongée Découverte ne sont pas autorisées.
  • L’épreuve doit se dérouler normalement, sans difficulté accrue.
  • Le moniteur doit veiller à ce que l’objectif pédagogique de l’épreuve soit atteint (exemple : ne pas simuler un plongeur 1 ★ plongeant en recycleur).
  • Le candidat a le libre choix d’accepter ou de refuser l’épreuve avec un moniteur équipé d’un recycleur, sans que cela ne porte préjudice pour les épreuves à venir.
  • Le moniteur doit expliquer son matériel, simplement (purges, bailout, etc.) et donner des consignes spécifiques (procédures d’urgence, spécificités de la décompression, etc.) en fonction de l’épreuve à réaliser. Pour cela, un document est disponible auprès de la Commission Technique.

7.2.4LIMITATIONS DU CONTRÔLE DES ÉPREUVES RÉALISÉES OU CONTRÔLÉES EN « SIDEMOUNT »

Les épreuves de plongée Lifras peuvent être réalisées par des plongeurs ou contrôlées par les moniteurs plongeant en « SideMount » et ce, sous certaines conditions :

  • La personne qui plonge en « SideMount » doit être titulaire du brevet Lifras correspondant.
  • Le briefing doit être adapté.
  • La présentation du materiel doit être complète et circonstanciée.

TABLEAU DES REMONTEES

7.3PROCÉDURES TECHNIQUES

7.3.1ÉPREUVES DE REMONTÉE ASSISTÉE EN AIR

  1. Les épreuves de remontée assistée en air d’un plongeur sont représentatives de ce qu’un plongeur doit faire lors d’incident de type : problème de détendeur ou panne d’air. C’est un cas particulier de remontée technique et donc une situation où la victime est consciente et nécessite une remontée assistée.
  2. Le rôle de « victime » peut être joué, soit par un plongeur minimum 3 ★ ou plus si exigé dans le protocole, soit par le moniteur qui doit cependant être à même de surveiller efficacement et être prêt à intervenir rapidement.
  3. Les plongeurs doivent s’équilibrer à la profondeur prescrite de l’incident ou sont déjà équilibrés.
  4. Le plongeur simulant la panne d’air enlève son embout, le conserve en main et fait le signe « je n’ai plus d’air ». Le candidat présente son embout à la victime sans hésitation. Il assure une prise ferme et démontre son aptitude à la calmer et à la rassurer en lui donnant des consignes claires. La position du candidat par rapport à la victime est déterminée par le type de détendeur utilisé.
  5. Dans le but de démontrer de l’aisance (i.e. inutile et à proscrire en situation réelle) : un cycle de trois passages d’embout est à réaliser avec un maximum de trois respirations autorisées par plongeur à chaque passage. À la fin du cycle, le candidat donne un de ses détendeurs à la victime.
  6. Ensuite, le candidat fait le signe « on remonte » et entame la remontée jusqu’à la surface.
  7. Candidat et victime doivent remonter à la vitesse prescrite par le moyen de décompression du candidat, sans aller trop vite vu qu’il n’y a plus d’urgence. Chaque plongeur doit, si nécessaire, purger son système de stabilisation pendant la remontée, mais l’initiative en incombe au candidat.
  8. Il est recommandé d’éviter la réalisation des épreuves de remontée assistée en air lorsque les températures sont basses (moins de +10 °C dans l’eau).

7.3.2ÉPREUVES DE REMONTÉE TECHNIQUE

  1. Les épreuves de remontée technique d’un plongeur en difficulté sont représentatives de ce qu’un plongeur doit faire lors d’incident de type : essoufflement, panique ou ivresse ; toute situation où la victime est consciente et nécessite une remontée assistée.
  2. Sauf mention contraire dans le protocole, le rôle de « victime » peut être joué, soit par un plongeur minimum 3 ★ ou plus si exigé dans le protocole, soit par le moniteur qui doit cependant être à même de surveiller efficacement et être prêt à intervenir rapidement.
  3. Sauf mention contraire dans le protocole, les plongeurs doivent s’équilibrer à la profondeur prescrite de l’incident ou sont déjà équilibrés.
  4. Au signal du moniteur, le candidat :
    • Se positionne face à la victime et assure une prise ferme par le matériel. Le candidat doit démontrer son aptitude à calmer la victime et à la rassurer en lui donnant des consignes claires.
    • Gonfle le ou les systèmes de stabilisation à l’aide de l’inflateur et entame la remontée, si nécessaire à l’aide d’une battue.
  5. Ensuite, pendant la remontée :
    • Le candidat a la possibilité de palmer.
    • La vitesse de remontée doit être proche de celle prescrite par le moyen de décompression primaire du candidat qui doit en garder le contrôle.
    • Le moniteur doit indiquer au candidat qu’il approche de la profondeur de stabilisation prescrite.
    • Arrêt et stabilisation à la profondeur prescrite avec une tolérance définie :
      • Au besoin, la palanquée attend à cette profondeur l’expiration du temps qu’elle aurait dû mettre pour atteindre ce niveau si elle était remontée à la vitesse prescrite.
      • Avant de lâcher la victime, le candidat doit veiller à ce que les systèmes de stabilisation soient équilibrés ou vides. Ensuite, chaque plongeur s’équilibre à sa convenance.
      • L’épreuve s’arrête au signe du moniteur.

7.3.3ÉPREUVES DE SAUVETAGE

  1. Les épreuves de sauvetage d’une victime sont représentatives de ce qu’un plongeur doit faire lors de situations où la victime est inconsciente et nécessite une remontée d’urgence.
  2. Sauf mention contraire dans le protocole, le rôle de « victime » est joué par un plongeur minimum 3 ★. Le moniteur ne peut pas jouer le rôle de « victime » lors d’une épreuve de sauvetage. Il doit être à même de surveiller efficacement et être prêt à intervenir rapidement.
  3. Sauf mention contraire dans le protocole, la palanquée se compose de trois plongeurs.
  4. À la profondeur prescrite de l’incident, la victime se place sur le fond, dans une position prescrite dans le protocole, et, sauf mention contraire dans le protocole, purge son système de stabilisation.
  5. Toute remontée d’urgence doit être précédée du simulacre de largage du système de lestage.
  6. Le candidat remonte l’accidenté en le maintenant par une prise de sauvetage :
    • Lors du sauvetage, la tête de la victime doit être maintenue droite ou en légère extension de façon à éviter un blocage mécanique de la glotte qui pourrait entraîner une surpression pulmonaire lors de la remontée. Cette extension de la tête s’obtient en plaçant une main sous le maxillaire inférieur.
    • En dehors de la prise Lifras (voir ci-après), toute autre prise connue peut être employée pour autant que la tête de la victime soit maintenue droite ou en légère extension tout au long de la remontée.
  7. Après avoir équilibré le ou les systèmes de stabilisation, le sauveteur quitte le fond à l’aide d’une battue (des deux pieds).
  8. Pendant la remontée, le candidat peut utiliser son système de stabilisation ainsi que celui de la victime.
  9. Arrivé en surface, le candidat remorque le plongeur en difficulté, par la méthode qu’il a choisie (voir ci-dessous), sur une distance prescrite dans le protocole.
  10. Lors du remorquage, la victime n’a plus d’embout en bouche, ni de masque (réellement ou simulé). Sa tête doit toujours se trouver au-dessus de l’eau. Le candidat peut conserver son propre embout ou son tuba en bouche. Toutes les prises de remorquage sont admises pour autant que les voies respiratoires de la victime soient hors de l’eau.
  11. Lors du remorquage, l’utilisation des systèmes de stabilisation est laissée à l’initiative du candidat. Il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression.
  12. Si le protocole le prévoit, le candidat organise les secours et pratique la réanimation :
    • La réanimation ne doit pas absolument être entreprise immédiatement après le remorquage mais dans les plus brefs délais, le jour même.
    • Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).
    • Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.

7.3.4PRISE DE SAUVETAGE LIFRAS

  • Le sauveteur aborde l’accidenté par le côté qui lui convient.
  • Il vérifie que le détendeur est dans la bouche de la victime.
  • Il simule le largage du lestage, en fonction du système utilisé par la victime.
  • Il redresse le buste de la victime et se place perpendiculairement de manière à former un angle droit avec la victime.
  • Il glisse son bras sous l’aisselle de la victime et bloque ce bras.
  • La main qui reste libre sert pour assurer le maintien de la tête de la victime droite ou en légère extension, le maintien de l’embout en bouche ainsi que la manipulation des systèmes de stabilisation.
  • Après avoir équilibré le ou les systèmes de stabilisation, le sauveteur quitte le fond à l’aide d’une battue (des deux pieds).
  • Les jambes du sauveteur sont légèrement écartées pour lui permettre d’avoir de bons appuis et ensuite de palmer de part et d’autre de la victime (qui est perpendiculaire au sauveteur).

7.3.5REMORQUAGE SUR LE DOS

  • Dès le retour en surface :
    • La bouche de la victime doit être libérée du détendeur et ne peut plus redescendre dans l’eau.
    • Le retrait du masque de la victime, pour libérer les voies respiratoires, doit être simulé ou réalisé.
  • Le sauveteur et la victime sont couchés le plus à plat possible sur l’eau afin que :
    • Leurs bouches soient au point le plus haut hors de l’eau.
    • La résistance à l’avancement soit la plus faible.
    • Le sauveteur puisse s’orienter en regardant derrière lui (en mettant, la tête en légère extension).
  • La prise se fait, soit :
    • En plaçant les paumes des mains sur les oreilles de la victime et les doigts sur les joues et non sur le cou de façon à éviter de comprimer les carotides, ce qui aurait pour effet d’entraîner une anoxie cérébrale ou de l’augmenter.
    • En plaçant les pouces juste devant les oreilles, les doigts des mains se rejoignant dans la nuque de la victime. Cette prise élimine le risque de compression des carotides ou de la trachée et permet de placer la victime bien à plat avec une légère extension de la tête.
    • Toutes les autres prises de remorquage sont admises pour autant que les voies respiratoires de la victime soient hors de l’eau.
  • En outre, la tête de la victime doit être placée en légère extension pour :
    • Libérer les voies respiratoires et permettre la reprise de la respiration spontanée.
    • Ramener la bouche au point le plus haut hors de l’eau.
    • L’obliger à se mettre à plat sur l’eau.

7.3.6UTILISATION DU PARACHUTE DE PALIER

Bien que « parachute » soit un terme impropre (le terme correct est bouée de repérage), nous le reprendrons à notre compte, car il est devenu courant dans le langage des plongeurs francophones.

PROTOCOLES ET MATÉRIEL RECOMMANDÉS :

Avant la plongée, soit :

  • Le parachute est relié par un bout à un lest (plomb) :
    • Longueur et poids conseillés : de 7 à 9 m de bout d’un diamètre de 3 à 5 mm, lest de 250 g à 500 g.
    • Le bout doit être plié ou lové de manière à se libérer automatiquement sans faire de noeud lors du déploiement (noeud de chaînette, zigzag, enrouleur, etc.).
  • Le parachute est relié à un dévidoir ou un « spool » adapté à cet usage.

Pendant la plongée :

  • Le parachute doit être, soit fixé au matériel de plongée, soit rangé dans une enveloppe ou dans une poche, de manière telle que le plongeur ne le perde pas en cours de plongée, et qu’il ne se déroule pas involontairement.

Lors du palier :

  • Avant la profondeur du palier, s’écarter légèrement de ses coéquipiers (risque d’accrochage), détacher et tenir le parachute à distance de son propre matériel. Laisser filer le plomb et le bout vers le bas.
  • Dès que le bout est tendu, gonfler l’enveloppe en utilisant l’embout du détendeur non-utilisé. La laisser monter, en veillant particulièrement à ce que personne ne soit accroché et entraîné vers la surface.
  • Dès que la bouée est déployée en surface, tenir le bout d’une seule main et à hauteur voulue afin de servir de référence de profondeur à la palanquée. Ne pas faire de tour mort autour de la main. Ne pas le fixer au matériel individuel, il doit rester parfaitement indépendant pendant la durée de l’utilisation.
  • À l’expiration du temps de palier, lover le bout tout en maintenant l’enveloppe déployée en surface.
  • Remonter et conserver la bouée gonflée afin de signaler la présence de la palanquée pendant le temps d’attente ou pendant le trajet du retour en surface.
  • Replier sommairement l’enveloppe et le bout avant de sortir de l’eau. Eviter que le bout ne s’enroule autour de l’hélice, et ne se coince dans l’échelle ou dans tout autre matériel.
  • Le parachute sera maintenu déployé jusqu’à la sortie effective de l’eau (surtout lors de plongées en mer) afin de rester bien visible pour les usagers des lieux.

8.PLONGÉE DÉCOUVERTE (BAPTÊME EN « MILIEU NATUREL » OU EN « FOSSE ») MC

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8.1OBJECTIFS

La Plongée Découverte est un baptème de plongée réalisé en fosse ou en milieu naturel qui permet d’avoir un aperçu de l’activité, et de promouvoir les formations et le système associatif Lifras. Cette Plongée Découverte s’adresse aux personnes à partir de 14 ans, selon les prérequis repris ci-dessous.

8.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au baptême, les informations suivantes doivent être mises à la disposition du candidat :

8.3PRÉREQUIS ET FORMALITÉS

QR code pour Plongée Découverte Scan me button Plongée Découverte Feuillet

8.4ORGANISATION GÉNÉRALE DU BAPTÊME

8.5EXIGENCES MINIMALES DE SÉCURITÉ ET D’ASSISTANCE

L’organisation de la sécurité est sous la responsabilité du moniteur qui veille notamment à :

8.6CONTENU ET DÉROULEMENT DU BAPTÊME (FICHE PÉDAGOGIQUE)

8.6.1MATÉRIEL

Le matériel de plongée est présenté et expliqué au candidat. Le candidat est équipé du matériel suivant :

  • Le masque.
  • Les palmes.
  • La ceinture de lest.
  • La bouteille.
  • Le détendeur.
  • Le manomètre.
  • La combinaison (adaptée aux conditions de plongée).
  • Le système de stabilisation.

8.6.2CONSIGNES AU CANDIDAT PLONGEUR

Le moniteur donne des consignes de sécurité simples reprenant :

  • La description et la démonstration des méthodes de compensation les plus usuelles pour les oreilles et le masque.
  • L’importance de maintenir une respiration normale sans faire d’apnée pendant toute la plongée et plus particulièrement lors de la remontée.
  • L’importance de remonter lentement.
  • Les éventuels dangers locaux (exemple : faune et flore).

8.6.3INTRODUCTION AUX COMPÉTENCES DE BASE

Préalablement à la plongée proprement dite, le moniteur explique et démontre les compétences suivantes :

  • Respiration sous l’eau.
  • Vidage de masque, uniquement évacuer l’eau qui s’y trouve, sans enlever complètement le masque.
  • Compensation des oreilles et du masque.
  • Perte et récupération du détendeur.

Cette introduction doit obligatoirement être effectuée avant la plongée. Elle se déroule en « Piscine » au préalable à la journée du baptême ou le jour même sur le lieu du baptême. Le candidat doit pouvoir maintenir la tête hors de l’eau en se tenant debout sur le fond pendant tout le déroulement de cette introduction.

Le moniteur vérifie que le candidat maîtrise suffisamment ces compétences de base avant de réaliser la plongée baptême proprement dite. Le nombre maximum de candidats par moniteur pour l’introduction aux compétences de base est de quatre.

8.6.4SIGNES

Expliquer et faire répéter les signes conventionnels internationaux utiles pour la plongée envisagée.

8.6.5BRIEFING

Succinct, outre les points précédents, il porte sur l’intérêt de la plongée et le parcours prévu sous l’eau.

Au besoin, le moniteur veille à rassurer le candidat.

8.6.6LA PLONGÉE BAPTÊME

Lors de la descente, le moniteur s’assure que le candidat équilibre régulièrement les oreilles et le masque.

Durant la plongée le moniteur contrôle régulièrement le rythme respiratoire et veille au confort général du candidat, notamment à son confort thermique. Le moniteur est également attentif à faire découvrir le monde sous-marin et ses attraits (faune et flore, milieu, aspects techniques, etc.).

8.6.7DÉBRIEFING

Encourager et féliciter le candidat !

Décrire le déroulement de la plongée en insistant sur les points positifs (profondeur atteinte, lestage, respiration, palmage, aisance, découverte du milieu etc.). Insister sur l’importance de poursuivre une formation pour plonger en toute sécurité et comment l’obtenir grâce à la Lifras.

A la fin du débriefing, les documents suivants sont délivrés au candidat :

  • Un diplôme de baptême de plongée.
  • Un fascicule décrivant les différentes activités de la Lifras.
  • La liste et coordonnées des clubs Lifras par région.

9.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 1 ★

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9.1PRÉREQUIS

9.2CONDITIONS DE PLONGÉES JUSQU’À L’HOMOLOGATION

Après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le plongeur non breveté doit effectuer minimum cinq plongées en « Milieu Naturel » ou minimum six suivant l’exception décrite au point 9.3.1.

Si le(s) baptême(s) s’est (se sont) bien déroulé(s), au cours des plongées suivantes, les contrôles des compétences, indiquées aux points 9.3.2 à 9.3.4, sont à réaliser. Lors de ces plongées, le candidat est amené à démontrer progressivement les aptitudes acquises en « Piscine ».

Le plongeur non breveté est obligatoirement accompagné par un Moniteur Club minimum lors :

Ensuite, au plus tôt dès la troisième plongée, le plongeur non breveté est obligatoirement accompagné par un Assistant Moniteur minimum, y compris dans l’attente de l’homologation de son brevet plongeur 1 ★ .

Si ces plongées sont réalisées hors d’une organisation Lifras, le plongeur non breveté est obligatoirement encadré par un moniteur CMAS 1 ★ minimum qui doit avoir pris connaissances et respecter les protocoles Lifras décrits ci-après.

Le plongeur non breveté est autorisé à plonger dans les limites suivantes :

9.3PLONGÉES DE CONTRÔLE DES COMPÉTENCES

9.3.1PLONGÉE(S) BAPTÊMEAMP1.PL1

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 1.3Définition des lieux

La première plongée en « Milieu Naturel » peut être remplacée par deux plongées en « Fosse ». Dans ce dernier cas, le plongeur doit donc effectuer minimum deux plongées baptême.

9.3.2VIDAGE DE MASQUE, PASSAGE D’EMBOUTAMP1.PL2

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 18.7.2Vidage de masque

Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».

Sur un fond de 3 m maximum en fin de plongée, le plongeur non breveté doit démontrer qu’il est capable :

  • D’effectuer un vidage de masque.
  • De respirer (trois cycles respiratoires) sur la source d’air secondaire du moniteur, après avoir enlevé son embout, tout en gardant son détendeur en permanence en main.
  • Suite à l’épreuve de passage d’embout, le candidat maintiendra la source secondaire du moniteur pour effectuer la remontée en surface.

Si le contrôle des compétences n’est pas concluant, il est répété sous le contrôle d’un moniteur.

9.3.3FLOTTABILITÉ ET PALMAGE SURFACEAMP1.PL3

Rappel :

Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».

  • Contrôler en fin de plongée sa flottabilité à la profondeur de 3 m (porter une attention particulière aux risques liés au sur-lestage).
  • Effectuer en fin de plongée et en surface, 50 m de palmage avec passage du détendeur au tuba et largage de son système de lestage en fin de parcours (le lestage est déposé au bord ou remis à l’encadrant).

9.3.4ORIENTATIONAMP1.PL4

Rappel :

Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».

Le plongeur non breveté doit démontrer son aptitude à s’orienter sans faire surface en utilisant une technique adaptée.

Exemples :

  • Utilisation du compas.
  • Une ligne de descente et de remontée.
  • Repères sous-marins.

Note impérative pour les encadrants : lors de cette orientation, le candidat ne devient pas CP mais se limite à indiquer une direction déterminée au briefing.

9.3.5PLONGÉEAMP1.PL5

Rappel :

Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ». Cette plongée fait partie des plongées d’expérience que le plongeur non breveté doit avoir à son actif pour pouvoir homologuer son brevet 1 ★ .

10.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 2 ★

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Sommaire

10.1PRÉREQUIS

Avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :

10.2ORDRES DES ÉPREUVES THÉORIQUES ET PRATIQUES

Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ». Les réussites à ces évaluations peuvent être dissociées.

10.3CONDITIONS DE PLONGÉE LORS DES ÉPREUVES

Les conditions de plongée en formation sont :

10.4ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

10.4.1500 M TUBA TOUT ÉQUIPÉAMP2.SU1

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » (piscine pas acceptée).

Le plongeur a préparé son équipement en fonction de la température de l’eau. Une personne au bord présente au candidat son système de lestage puis, immerge le bloc bouteille équipé d’un système de stabilisation légèrement gonflé (pour qu’il ne coule pas). Le candidat s’équipe en surface et effectue ensuite son parcours d’une distance de 500 mètres. Le palmage débute avec un passage du détendeur au tuba. La poursuite du parcours en surface se fait au tuba.

Il n’y a pas de limite de temps, bien qu’un certain rythme doive être maintenu (pas d’arrêt car supposition d’un courant).

Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.

L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat (il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression).

En fin de parcours, le candidat s’approche du bord, et, sans prendre appui, passe, dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, son système de lestage, puis son bloc bouteille équipé.

Cette épreuve peut être suivie de l’épreuve P2.SU2 et/ou d’une plongée.

Si l’épreuve n’est pas suivie d’une plongée, il faut faire exécuter une immersion entre 3 et 5 mètres pour s’assurer que le lestage n’a pas été allégé pour la circonstance et permet d’effectuer une plongée.

La successive est autorisée.

10.4.2100 M SUR LE DOS TOUT ÉQUIPÉ ET CYCLES RESPIRATOIRES SANS MASQUEAMP2.SU2

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » (piscine pas acceptée) et peut être effectuée directement après l’épreuve P2.SU1. Le plongeur est complètement équipé en fonction de la température de l’eau.

Le candidat parcourt une distance de 100 mètres sur le dos, en respirant sans embout (ni tuba, ni détendeur) et en conservant le masque sur le visage. L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat (il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression).

Cette distance doit être parcourue d’une seule traite et à un rythme régulier. Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le candidat doit se diriger lui-même.

Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.

Dès l’immersion, le candidat se stabilise sur un fond de 3 mètres maximum, enlève son masque, effectue trois cycles respiratoires, replace son masque et effectue un vidage. Le contrôle du lestage sera effectué afin de s’assurer qu’il n’a pas été allégé pour la circonstance et qu’il permet d’effectuer une plongée.

La successive est autorisée.

10.4.3DEUX FONCTIONS DE SERRE-FILEMCP2.SF1P2.SF2

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.6Utilisation du parachute de palier

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Minimum trois plongeurs et maximum quatre plongeurs, moniteur inclus.

A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.

La fonction de serre-file comprend :

TÂCHES :

  • En tant que responsable en second de la palanquée, aider le CP avant, pendant et après la plongée.
  • Veiller à ce que la palanquée reste groupée.
  • Contrôler l’équipement de ses coéquipiers.
  • Se mettre à l’eau le dernier et en sortir le premier.
  • Reprendre le rôle du CP au cas où ce dernier serait séparé du reste de la palanquée.
  • Lors de ces plongées, le candidat devra utiliser une bouée de repérage (parachute) pendant l’exécution du palier de sécurité.

Le candidat devra expliquer l’utilisation du parachute de plongée au cours de son briefing et démontrer en fin de plongée son habilité à le déployer.

CONTRÔLE RAPIDE DU MATÉRIEL AVANT LA PLONGÉE :

  • Prêt ?
  • Bouteille ouverte ?
  • Vérification des manomètres ?
  • Raccord du système de stabilisation et du vêtement étanche ?
  • Système de lestage largable ?
  • Ordinateur allumé, profondimètre, compas, montre ou chrono ?
  • Palmes, masque, tuba, couteau, moyen primaire de décompression, backup ?

La successive est autorisée.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.

10.4.4TROIS DIRECTIONS DE PALANQUÉEMCP2.DP1P2.DP2P2.DP3

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.6Utilisation du parachute de palier

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Maximum trois plongeurs, moniteur inclus.

A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.

La direction de palanquée comprend :

  • Une prise de contact.
  • Un briefing par le chef de palanquée.
  • Les mesures de sécurité + instructions au serre-file.
  • La plongée adaptée aux circonstances et aux compagnons de plongée.
  • La planification et la gestion de la décompression.
  • L’orientation générale.
  • Un débriefing.

Progressivité et particularités :

  • La première DP devra se dérouler sans autre difficulté.
  • La seconde DP devra imposer au candidat la gestion de l’orientation avec utilisation du compas (une case est prévue sur la carte de brevet). Le candidat devra relever lui-même le cap pour atteindre un point convenu. Le parcours sous eau à effectuer doit être d’au moins 50 m, et doit être réalisé à une profondeur où il n’existe aucun point de repère. Tolérance à l’arrivée : de 5 m max à gauche à 5 m max à droite du point visé.
  • La troisième DP devra imposer au candidat l’utilisation d’une bouée de repérage (parachute) pendant l’exécution du palier de sécurité (Une case est prévue sur la carte de brevet). Le CP devra expliquer l’utilisation du parachute de plongée au cours de son briefing et démontrer en fin de plongée son habileté à le déployer.

La successive est autorisée.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.

10.4.5REMONTÉE ASSISTÉE EN AIR DE 20 M JUSQU’À LA SURFACEMCRP2.RA

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.1Épreuves de remontée assistée en air

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Assistance en air.
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse de remontée, celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat, sans aller trop vite.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Les plongeurs doivent s’équilibrer à 20 m.
  • Le rôle de « victime » peut être joué, soit par le moniteur, soit par un plongeur 3 ★ au minimum.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

10.4.6STABILISATION ET REMONTÉE TECHNIQUE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 20 M À LA SURFACEMCRP2.RT

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.2Épreuves de remontée technique

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Il est recommandé de réaliser cette épreuve en fin de cycle des épreuves.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

Protocole particulier de l’épreuve qui comporte deux parties indissociables :

PREMIÈRE PARTIE – STABILISATION :

  • Descendre à 20 m.
  • Sans interagir avec le reste de la palanquée, le candidat doit :
    • Gonfler le système de stabilisation à l’aide de l’inflateur, décoller du fond sans palmer. Toutefois en cours de remontée, le candidat sera autorisé à maintenir son équilibre en donnant quelques coups de palmes.
    • Purger pour se stabiliser pendant plus de 20 secondes en pleine eau, vers 10 m.

SECONDE PARTIE - REMONTÉE TECHNIQUE :

  • Descendre à 20 m.
  • Au signal du moniteur, le candidat :
    • Se positionne face à la « victime » et assure une prise ferme par le matériel.
      Le candidat doit démontrer son aptitude à calmer la victime et à la rassurer en lui donnant des consignes claires.
    • Gonfle le ou les systèmes de stabilisation à l’aide de l’inflateur et entame la remontée.
      Pendant la remontée, le candidat a la possibilité de palmer.
LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse de remontée proche de celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat.
  • Verticalité de la remontée.
  • Stabilisation pendant plus de 20 secondes en pleine eau, aux alentours de 10 m.
  • Arrivée et maintien en surface.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Les remontées doivent se faire à une vitesse proche de celle prescrite par le moyen de décompression primaire du candidat, qui doit en garder le contrôle.
  • Au besoin, la palanquée attend à cette profondeur l’expiration du temps qu’elle aurait dû mettre pour atteindre ce niveau si elle était remontée à la vitesse prescrite.
  • L’épreuve s’arrête au signe du moniteur.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de non palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

10.4.7SAUVETAGE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 5 M, REMORQUAGE SUR 50 MMCRP2.RS

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.3Épreuves de sauvetage
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras
  • 7.3.5Remorquage sur le dos

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

A 5 mètres, la victime se place debout sur le fond et purge son système de stabilisation.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.
  • Maintien de la tête de la victime en permanence hors de l’eau.
  • Efficacité du palmage.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • La palanquée se compose de trois plongeurs : le moniteur, le candidat et le plongeur en difficulté (plongeur 3 ★ minimum).
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

10.4.8RÉANIMATION D’UN PLONGEUR EN ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIREMCP2.REA

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » ou en « Piscine ».

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Le candidat organise les secours et pratique la réanimation. Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).

11.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 3 ★

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11.1PRÉREQUIS

Avant de présenter les épreuves de remontée de 30 m, il faut :

11.2ORDRE DES ÉPREUVES THÉORIQUES ET PRATIQUES

Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ». Les réussites à ces évaluations peuvent être dissociées.

11.3ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

11.3.11000 M TUBA, TOUT ÉQUIPÉAMP3.SU

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Le plongeur est complètement équipé en fonction de la température de l’eau. Il n’y a pas de limite de temps, bien qu’un certain rythme doive être maintenu (pas d’arrêt car supposition d’un courant).

Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.

L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat ; il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression.

Le palmage se fait au tuba.

Si l’épreuve n’est pas suivie d’une plongée, il faut faire exécuter une immersion entre 3 et 5 m pour s’assurer que le lestage n’a pas été allégé pour la circonstance et permet d’effectuer une plongée.

La successive est autorisée.

11.3.2CINQ DIRECTIONS DE PALANQUÉEMCP3.DP1P3.DP2P3.DP3P3.DP4P3.DP5

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.6Utilisation du parachute de palier

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Minimum trois plongeurs, moniteur inclus.

La successive est autorisée.

Note impérative pour les moniteurs :La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.

La fiche « P3 DP » est une aide pédagogique, non obligatoire, qui reprend les points d’attention tels que décrits ci-dessous :

GENERALITES DES CINQ DIRECTIONS DE PALANQUEE

PRISE DE CONTACT :

  • Le candidat rassemble les membres de sa palanquée et réalise les présentations.

RENSEIGNEMENTS MUTUELS SUR :

  • Le candidat vérifie les obligations administratives : brevet, cotisation/assurance, visite médicale, expérience générale et particulière au type de plongée envisagée, fréquences et date des dernières plongées.
  • Le candidat s’informe sur le matériel : en ordre et complet, bouteille gonflée et de capacité suffisante, les moyens primaires et backups de décompression.
  • Le candidat recherche d’éventuels problèmes spécifiques (physique, oreilles, conso, etc.).

PLANIFICATION & BRIEFING :

  • Le candidat fait une brève description du site de plongée, attraits, particularités, dangers potentiels, etc., l’organisation de la sécurité sur le site.
  • Il établit un profil en fonction des objectifs, des desiderata et prérogatives des plongeurs, planifie en fonction des moyens de décompression utilisés dans la palanquée, propose un palier de sécu, fixe des paramètres de plongée : temps fond/temps total, profondeur max, TTS max, fixe le mode de mise à l’eau, de descente et de remontée.
  • Il donne des consignes adaptées au site et à la plongée (perte de compagnon, givrage, etc.), fixe et justifie les causes de fin de plongée, désigne un serre-file et lui donne des consignes.

PLONGÉE :

  • Le candidat s’assure avec l’aide du serre-file que le matériel complet de chacun a été présenté avant la mise à l’eau, signale son départ à l’organisateur/à la palanquée de sécurité, se met à l’eau en premier et en sort en dernier.
  • Il conduit la palanquée en veillant pendant toute la plongée sur chacun de ses membres, s’inquiète régulièrement du confort thermique, de la consommation et des éventuels paliers de ses accompagnants.
  • Il respecte sa planification (temps, profondeur, décompression), respecte le parcours qu’il a proposé au briefing.
  • Il maîtrise les signes de communication traditionnels et les signes spécifiques liés à la décompression.
  • Il assure l’orientation générale de la palanquée.
  • Il regroupe sa palanquée en fin de plongée et gère les paliers (obligatoires/de sécurité), signale son retour et donne les paramètres à l’organisateur, reprend la sécurité.

DEBRIEFING :

  • Le candidat donne les paramètres de plongée à ses compagnons et complète avec eux le carnet de plongée.
  • Il peut décrire le parcours réalisé et expliquer les éventuels événements qui se sont produits, peut justifier d’éventuelles adaptations entre le briefing et la plongée réalisée, échange des impressions sur ce qu’il a vu et donne des conseils pour les plongées futures lors du débriefing.
FINALITES COMPLEMENTAIRES AUX GENERALITES
GENERALITES + FINALITE N° 1 - DP AVEC PLONGEUR 1 ★

CONDITIONS :

  • La palanquée est composée de trois plongeurs :
    • Soit le candidat, le moniteur vérificateur qui joue le rôle du plongeur 1 ★ et un troisième plongeur.
    • Soit le candidat, le moniteur et un plongeur 1 ★ . Le candidat devra s’occuper du plongeur 1 ★ mais le moniteur se tiendra prêt à intervenir et à reprendre en main la direction de palanquée au moindre problème mettant en péril la sécurité.
  • La plongée se déroulera en fonction des conditions et des capacités du plongeur 1 ★ , sans toutefois dépasser 20 m.

PRISE DE CONTACT + PLANIFICATION & BRIEFING :

  • Le candidat met en confiance le plongeur 1 ★ , expose les dangers potentiels et les moyens de prévention (équilibrage oreilles, plaquage du masque, etc.). Il décrit clairement le déroulement de la plongée ainsi que l’itinéraire adapté au plongeur 1 ★ . Il lui prête assistance lors de l’équipement.

PLONGÉE :

  • Le candidat sécurise au maximum la mise à l’eau du plongeur 1 ★ , l’assiste dans sa progression horizontale et surtout verticale et se tient prêt à intervenir à tout moment (équilibrage, aisance et manipulation du matériel).
  • Il observe les difficultés physiques (plaquage de masque, froid, essoufflement, etc.) et l’attitude du plongeur 1 ★ (craintes de la profondeur, du noir, etc.).
GENERALITES + FINALITE N° 2 - DP AVEC PARCOURS D’ORIENTATION

PLONGÉE :

  • Le candidat relève un cap, en surface, vers une cible désignée par le moniteur. Il réalise à l’aide du compas, un parcours de 100 m à une profondeur fixée par le moniteur, n’ayant aucun point de repère possible. Tolérance à l’arrivée : maximum 10 % de la distance réalisée(de 10 m max à gauche à 10 m max à droite du point visé). Le candidat doit se maintenir avec aisance à la profondeur fixée pendant toute la durée du parcours. Il palme à un rythme adapté à la palanquée et s’assure régulièrement que les autres membres de la palanquée le suivent.
GENERALITES + FINALITE N° 3 - DP AVEC UTILISATION DU PARACHUTE

A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.

PLANIFICATION & BRIEFING :

  • Le candidat est capable d’expliquer, au cours de son briefing, l’utilisation et l’utilité du parachute de palier.

PLONGÉE :

  • Le candidat gère la remontée en pleine eau depuis une profondeur de minimum 15 mètres. Il démontre son habileté à déployer son parachute en fin de plongée sans dépasser la profondeur de 5 mètres et sans redescendre de plus de 1 mètre.
  • Il se maintient avec aisance à la profondeur de 5 mètres et arrive à maintenir, à tout moment, la palanquée à sa hauteur.
  • Il vérifie la durée du palier, fait le signe de remonter après 5 minutes, et émerge avec sa palanquée en respectant la vitesse de remontée sur les derniers mètres.
GENERALITES + FINALITES N° 4 & 5 - DP AVEC GESTION DE LA DECOMPRESSION

A réaliser après la D.P. avec utilisation du parachute.

La gestion de la décompression n’impose pas forcément des paliers obligatoires ; le candidat doit toutefois montrer sa capacité à gérer de manière adéquate ce type de plongée.

PLANIFICATION & BRIEFING :

  • Le candidat gère de manière adéquate une plongée à décompression à une profondeur minimale de 30 mètres. Si cette plongée est réalisée dans « Nos Eaux », alors une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
  • Il donne un briefing adapté à ce type de plongée.
  • Il met en évidence les risques accentués par ce type de plongée : narcose, consommation, essoufflement… et tient compte de la présence dans sa palanquée d’un plongeur en situation de plongée successive, de la quantité d’air en présence pour pouvoir réaliser la plongée envisagée et disposer d’une réserve suffisante. NB : la situation de plongée successive peut être simulée, par exemple en pénalisant un ordinateur.
  • Il gère la décompression de l’ensemble des membres de la palanquée en interrogeant ses partenaires sur les données indiquées par leurs moyens de décompression et en prenant des décisions adaptées.
  • Il démontre son habilité à utiliser son parachute de palier.

11.3.3REMONTÉE ASSISTÉE EN AIR DE 30 M JUSQU’À LA SURFACEMCRP3.RA

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.1Épreuves de remontée assistée en air

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à minimum 30 m.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Assistance en air.
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse de remontée, celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat, sans aller trop vite.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Le rôle de « victime » peut être joué, soit par le moniteur, soit par un plongeur 3 ★ au minimum.
  • Les plongeurs doivent s’équilibrer à 30 m.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

11.3.4SAUVETAGE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 10 M, REMORQUAGE SUR 100 M ET RÉANIMATIONMCRP3.RS

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.3Épreuves de sauvetage
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras
  • 7.3.5Remorquage sur le dos

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

À 10 m, la victime se place en position ventrale sur le fond et purge son système de stabilisation.

Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.
  • Maintien de la tête de la victime en permanence hors de l’eau.
  • Efficacité du palmage.
  • Efficacité de l’appel des secours et de la réanimation, en conformité les normes en vigueur.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • La palanquée se compose de trois plongeurs : le moniteur, le candidat et le plongeur en difficulté (plongeur 3 ★ au minimum).
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

11.3.5REMONTÉE TECHNIQUE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 30 M À 10 MMCRP3.RT

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.2Épreuves de remontée technique

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à minimum 30 m.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse proche de celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrêt de la remontée, suite au signal du moniteur, aux alentours de 10 m avec une stabilisation effective tolérée entre 8 et 12 mètres.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Victime et candidat doivent être équilibrés à 30 m.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

12.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU PLONGEUR 4 ★

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12.1PRÉREQUIS

Avant de présenter les épreuves de remontée de 40 m, il faut :

12.2ORDRE DES ÉPREUVES THÉORIQUES ET PRATIQUES

Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques, à l’exception des « trois plongées en mer » qui sont à réaliser en toute fin de cycle des épreuves.

12.3ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

12.3.1REMONTÉE ASSISTÉE EN AIR DE 40 M JUSQU’À LA SURFACEMFRP4.RA

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.1Épreuves de remontée assistée en air

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

Le rôle de « victime » peut être joué, soit par le moniteur, soit par minimum un plongeur 3 ★ qui a déjà réussi cette épreuve.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Assistance en air.
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse de remontée, celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat, sans aller trop vite.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Les plongeurs doivent s’équilibrer à 40 m.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

12.3.2SAUVETAGE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 15 M, REMORQUAGE SUR 150 M ET RÉANIMATIONMFRP4.RS

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.3Épreuves de sauvetage
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras
  • 7.3.5Remorquage sur le dos

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

7.3.3ÉPREUVES DE SAUVETAGE

  1. Les épreuves de sauvetage d’une victime sont représentatives de ce qu’un plongeur doit faire lors de situations où la victime est inconsciente et nécessite une remontée d’urgence.
  2. Sauf mention contraire dans le protocole, le rôle de « victime » est joué par un plongeur minimum 3 ★. Le moniteur ne peut pas jouer le rôle de « victime » lors d’une épreuve de sauvetage. Il doit être à même de surveiller efficacement et être prêt à intervenir rapidement.
  3. Sauf mention contraire dans le protocole, la palanquée se compose de trois plongeurs.
  4. À la profondeur prescrite de l’incident, la victime se place sur le fond, dans une position prescrite dans le protocole, et, sauf mention contraire dans le protocole, purge son système de stabilisation.
  5. Toute remontée d’urgence doit être précédée du simulacre de largage du système de lestage.
  6. Le candidat remonte l’accidenté en le maintenant par une prise de sauvetage :
    • Lors du sauvetage, la tête de la victime doit être maintenue droite ou en légère extension de façon à éviter un blocage mécanique de la glotte qui pourrait entraîner une surpression pulmonaire lors de la remontée. Cette extension de la tête s’obtient en plaçant une main sous le maxillaire inférieur.
    • En dehors de la prise Lifras (voir ci-après), toute autre prise connue peut être employée pour autant que la tête de la victime soit maintenue droite ou en légère extension tout au long de la remontée.
  7. Après avoir équilibré le ou les systèmes de stabilisation, le sauveteur quitte le fond à l’aide d’une battue (des deux pieds).
  8. Pendant la remontée, le candidat peut utiliser son système de stabilisation ainsi que celui de la victime.
  9. Arrivé en surface, le candidat remorque le plongeur en difficulté, par la méthode qu’il a choisie (voir ci-dessous), sur une distance prescrite dans le protocole.
  10. Lors du remorquage, la victime n’a plus d’embout en bouche, ni de masque (réellement ou simulé). Sa tête doit toujours se trouver au-dessus de l’eau. Le candidat peut conserver son propre embout ou son tuba en bouche. Toutes les prises de remorquage sont admises pour autant que les voies respiratoires de la victime soient hors de l’eau.
  11. Lors du remorquage, l’utilisation des systèmes de stabilisation est laissée à l’initiative du candidat. Il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression.
  12. Si le protocole le prévoit, le candidat organise les secours et pratique la réanimation :
    • La réanimation ne doit pas absolument être entreprise immédiatement après le remorquage mais dans les plus brefs délais, le jour même.
    • Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).
    • Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.

À 15 m, la victime se place en position ventrale sur le fond et purge son système de stabilisation.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrivée et maintien en surface.
  • Maintien de la tête de la victime en permanence hors de l’eau.
  • Efficacité du palmage.
  • Efficacité de l’appel des secours et de la réanimation, en conformité les normes en vigueur.

Il est autorisé de réaliser une plongée entre le remorquage et la réanimation, pour autant que cette dernière soit réalisée, sur site, après la plongée.

Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • La palanquée se compose de trois plongeurs : le moniteur, le candidat et le plongeur en difficulté (plongeur 3 ★ au minimum).
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

12.3.3REMONTÉE TECHNIQUE D’UN PLONGEUR EN PLEINE EAU DE 40 M JUSQU’À 15 MMFRP4.RT

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.2Épreuves de remontée technique

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

Protocole particulier de l’épreuve :

  • La palanquée se compose de trois plongeurs : le moniteur, le candidat et le plongeur en difficulté (au minimum plongeur 3 ★ qui a déjà réussi cette épreuve).
  • Cette épreuve doit être exécutée à un endroit où la profondeur de 40 m ne peut être dépassée.
  • Les plongeurs entament la descente ensemble. Ils s’équilibrent en cours de descente.
  • À la profondeur de 30 m, la victime se laisse couler librement sans purger (en pied lourd ou en position horizontale, mais pas la tête en bas !).
  • Au signal du moniteur, le candidat :
    • Descend, rattrape la victime, se positionne face à elle, assure une prise ferme par le matériel.
    • Stoppe la descente avant d’atteindre la profondeur de 40 m.
    • Réalise une remontée technique jusqu’à 15 m.
LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Arrêt avant 40 m.
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse proche de celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrêt de la remontée, suite au signal du moniteur, aux alentours de 15 m avec une stabilisation effective tolérée entre 13 et 17 mètres.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

12.3.4PLONGÉE À 40 M AVEC UN PLONGEUR QUI Y DESCEND POUR LA PREMIÈRE FOIS ET GÉRER UN INCIDENTMFRP4.PE40

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Protocole particulier de l’épreuve :

  • La palanquée se compose de deux plongeurs : le moniteur et le candidat.
  • Le moniteur joue le rôle du plongeur à encadrer et son jugement porte sur la préparation et la conduite d’une telle plongée qui se déroule dans des conditions normales et ne prend sous aucun prétexte l’allure d’une plongée à incidents multiples et répétés.
  • A 40 mètres, le moniteur simule un incident qui nécessite une remontée technique de maximum 10 mètres d’amplitude. Si, pour des raisons indépendantes de la volonté des plongeurs, les règles ont été outrepassées, les règles d’exception prescrites par le manuel « Ma Déco » sont d’application.
  • Le candidat assure la direction de la palanquée durant toute la plongée.

Note impérative pour les moniteurs : un seul incident simulé, pas d’épreuve.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

12.3.5REMONTÉE EN PLEINE EAU ET PALIER SANS REPÈRE DE 5 MINUTES À 5 MÈTRESMCP4.PAL

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier (No Deco).

Pendant la plongée, le candidat peut s’équilibrer au gilet.

Le candidat est considéré comme chef de palanquée pendant le temps de la remontée et du palier. Au départ du fond (à 20 mètres minimum) et au signal du moniteur, le candidat contrôle la remontée en pleine eau (vitesse, verticalité…) et arrête la palanquée, sans point de repère, ni parachute à une profondeur de 5 mètres.

Le candidat doit se maintenir avec aisance à la profondeur de 5 mètres et servir de repère de niveau à toute la palanquée. Il doit veiller à maintenir la palanquée à sa hauteur. Il vérifie la durée du palier, fait signe de remonter après 5 minutes et émerge avec sa palanquée.

Si la profondeur (à 50 cm près) et/ou la durée (à 30 secondes près) n’ont pas été respectées, l’épreuve n’est pas réussie.

La successive est autorisée.

12.3.6TROIS PLONGÉES EN MER(*) À 40 M MINIMUM ET À DÉCOMPRESSION OBLIGATOIREMFP4.M1P4.M2P4.M3

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.6Utilisation du parachute de palier
  • Ces plongées doivent être effectuées après avoir réussi toutes les autres épreuves du 4 ★.
  • Les deux premières sont des plongées de formation incluant un volet théorique, dont l’encadrement est assuré par le moniteur.
  • Lors de la troisième plongée, le candidat doit :
    • Démontrer son aptitude à organiser, planifier et exécuter des plongées profondes.
    • Prendre la direction de la palanquée et démontrer ses capacités à gérer la décompression, à utiliser son parachute en pleine eau et à respecter le plan de plongée.
    • Si la réalisation de cette dernière plongée n’est pas jugée satisfaisante par le moniteur, une (des) plongée(s) profonde(s) supplémentaire(s) peut (peuvent) être requise(s).

(*) Pour la sécurité de nos plongeurs, les plongées profondes en mer ne sont pas organisées en « Mer à marée », afin de pouvoir offrir aux plongeurs un accès sans danger à la zone profonde au-delà de 40 mètres.

La Zélande et la mer du Nord sont donc exclues.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.

13.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE L’ASSISTANT MONITEUR (AM)

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13.1PRÉREQUIS

13.2ORDRE DES ÉPREUVES THÉORIQUES ET PRATIQUES

Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant l’évaluation des connaissances théoriques.

13.3ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

13.3.1ORGANISATION D’UNE PLONGÉE-CLUB COMPRENANT AU MOINS HUIT PLONGEURSMFAM.OP

Rappel :

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le contrôle de l’épreuve doit être effectué par un Moniteur Fédéral au minimum.

Le candidat doit faire partie d’une de ces palanquées.

Le candidat doit prendre en charge :

  • La vérification des carnets de certification des plongeurs.
  • La formation des palanquées, en fonction des règles Lifras.
  • La mise en place et l’organisation de la sécurité.
  • Le briefing aux chefs de palanquée.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, pas de simulation d’incident.

13.3.2DEUX DIRECTIONS D’UN BAPTÊME DE PLONGÉE :MFAM.DB1AM.DB2

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Protocole particulier de l’épreuve :

  • La palanquée est composée, soit :
    • De deux plongeurs : le candidat et le moniteur vérificateur qui joue le rôle de l’élève.
    • De trois plongeurs : le candidat, le moniteur et un plongeur non breveté. Le candidat devra s’occuper du plongeur non breveté mais le moniteur se tiendra prêt à intervenir et à reprendre en main la direction de palanquée au moindre problème mettant en péril la sécurité.
  • La plongée se déroule dans la courbe de plongée sans palier.
  • La plongée se déroulera en fonction des conditions et des capacités de l’élève, sans toutefois dépasser 15 m.

L’accent sera mis sur :

  • Les directives, les conseils et la mise en confiance de l’élève lors du briefing.
  • La description de l’itinéraire sous l’eau.
  • L’aide à l’équipement.
  • Les consignes de sécurité.
  • Le suivi sous eau : déplacement horizontal et surtout vertical.
  • L’observation des difficultés physiques (équilibrage, froid, essoufflement, lestage, plaquage de masque, etc.) et de l’attitude du candidat (craintes de la profondeur, du noir, intervention, aisance et manipulation du matériel, etc.).
  • L’intérêt et l’observation du site parcouru.
  • Le débriefing à l’initiative du candidat (conseils pour les plongées futures).

La successive est autorisée.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.

13.3.6SAUVETAGE D’UN NOYÉMFAM.REA

Ce protocole se trouve dans le Recueil des épreuves en « Piscine » au point 22.1.1. Il a été reproduit ci dessous pour faciliter la lecture.

22.1.1SAUVETAGE D’UN NOYÉAM.REA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.1Canard
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras

Épreuve à valider sur la carte de préparation de l’Assistant Moniteur, sous la supervision d’un MF minimum.

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Un moniteur complètement équipé (PMTC + scaphandre) simule une syncope à la profondeur de 3 m.

Si la « Piscine » ne dispose pas de cette profondeur, le moniteur se place à l’endroit le plus profond.

Le sauveteur (le candidat), situé à une distance de 15 mètres du moniteur, effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) et doit, à la nage, avec ou sans masque et palmes (aucune autre pièce d’équipement n’étant admise), atteindre la victime dans les plus brefs délais.

Le sauveteur enlève la ceinture et la bouteille de la victime.

Il la remorque en veillant à ce que la tête reste constamment hors de l’eau, la distance de remorquage étant de 15 mètres.

Le sauveteur organise le retrait de la victime hors de l’eau. Il peut se faire aider.

La victime sera retirée de l’eau face au bord, vu le danger pour la colonne vertébrale de la victime si on la retire dos contre le bord.

L’exécution de cette épreuve durera au maximum 1 minute 30 secondes. Il est rappelé que cette durée est le temps écoulé entre la perte de connaissance de la victime et le moment où elle repose sur le bord du bassin et que le candidat est prêt à entreprendre la réanimation.

Le but recherché dans cet exercice est la rapidité et l’efficacité et non la force.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Ne parvient pas à remonter la victime.
  • Oublie de larguer la ceinture.
  • Tête de la victime sous l’eau.
  • Prise de sauvetage incorrecte.
  • Sortir la victime de l’eau sur le dos.
  • Délai de l’exercice dépassé.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut incorrect, la tête est immergée.
  • Canard incorrect.
  • Remorquage trop lent ou non rectiligne.

14.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DU MONITEUR CLUB (MC)

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14.1PRÉREQUIS

14.2ORDRE DES ÉPREUVES THÉORIQUES ET PRATIQUES

Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ».

14.3ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

14.3.1ORGANISATION D’UNE PLONGÉE-CLUB COMPRENANT AU MOINS SIX PALANQUÉESMN+MFMC.OP

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Le contrôle doit se faire soit par deux Moniteurs Nationaux, soit par un Moniteur National et un Moniteur Fédéral.

Le candidat doit faire partie d’une de ces palanquées.

Le candidat doit prendre en charge :

  • La vérification des carnets de certification des plongeurs.
  • La formation des palanquées, en fonction des règles Lifras.
  • La mise en place et l’organisation de la sécurité.
  • Le briefing aux chefs de palanquée.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, pas de simulation d’incident.

14.3.2SAUVETAGE D’UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉ DE 40 M À 15 M :MFRMC.RS

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.3Épreuves de sauvetage
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

Protocole particulier de l’épreuve :

  • La palanquée se compose de deux personnes : le candidat et le moniteur qui doivent exécuter cette épreuve en combinaison humide ou semi-humide.
  • Le candidat doit s’équilibrer à 40 m, tandis que le moniteur s’équilibre pour la profondeur de 15 m.
  • Candidat et moniteur descendent à 40 m. Le moniteur montre le signe OK, l’épreuve commence lorsque le sauveteur a répondu OK.
  • Le moniteur se place couchée sur le fond en position ventrale.
  • Le candidat simule le largage du système de lestage de la victime.
  • Prend la victime par une prise de sauvetage.
  • Remonte rapidement la victime jusqu’à 15 m en maintenant sa tête droite ou en légère extension, avec l’embout en bouche :
    • Sans aide de la victime.
    • Sans rajouter de gaz dans les systèmes de stabilisation.
    • En suivant la trajectoire la plus verticale possible.
    • En veillant à éviter les obstacles.
    • Avec arrêt et stabilisation à 15 m.
  • Au besoin, la palanquée attend à cette profondeur l’expiration du temps qu’elle aurait dû mettre pour atteindre ce niveau si elle était remontée à la vitesse prescrite.
  • Une fois l’épreuve terminée, le candidat veille, avant de lâcher la victime, à ce que les systèmes de stabilisation soient vides ou équilibrés. Ensuite, chaque plongeur s’équilibre à sa convenance.

En cas d’abandon en cours de remontée, le moniteur reprend le contrôle de son propre équipement et la direction de la palanquée. L’épreuve s’arrête au signal du moniteur.

LES CRITÈRES PRINCIPAUX DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrêt de la remontée, suite au signal du moniteur, aux alentours de 15 mètres avec une stabilisation effective tolérée entre 14 et 17 mètres.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de non palier et se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

15.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ VÊTEMENT ÉTANCHE

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15.1PRÉREQUIS

Pour le plongeur 1 ★ Lifras, avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :

Les épreuves sont réalisées sous la surveillance d’un moniteur titulaire de la spécialité vêtement étanche.

15.2ORDRE DES ÉPREUVES

Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » dans l’ordre établi ci-après.

15.3ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

15.3.1PLONGÉE BAPTÊMEMC+VEVE.PB

Rappel :

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le moniteur procède aux contrôles suivants :

  • Vérification du matériel. (Au besoin, consulter le Standard).
  • L’accessibilité des différents éléments du vêtement.
  • Détermination du lestage.
  • Contrôle des manchons.
  • Contrôle de la collerette.
  • Raccordement et contrôle du fonctionnement de l’inflateur.
  • Réglage et vérification du fonctionnement des purges manuelles à l’ouverture et à la fermeture tant en automatique (dévissées) qu’en manuel avec pression du doigt sur la valve.

Remarques importantes : le port d’un système de stabilisation est obligatoire quel que soit le type de vêtement utilisé et la fonction du plongeur au sein de la palanquée.

Le briefing attire principalement l’attention sur :

  • Les risques potentiels liés à l’utilisation de ce matériel.
  • La vérification de l’accès et du fonctionnement de la purge et de l’inflateur du vêtement.
  • La bonne position de la collerette.
  • La nécessité de fermer la purge et de gonfler légèrement le vêtement pour éviter lors de la mise à l’eau que l’air ne s’en échappe et ne modifie l’étanchéité.

A la descente :

  • L’immersion se fait en pied lourd : position verticale, tête en haut.
  • Au cours de la descente, le moniteur veille à maintenir une flottabilité quasi-nulle soit en utilisant le système de stabilisation et/ou le vêtement étanche.

Sur le fond :

  • Contrôle de la stabilité du candidat.
  • Le candidat ouvre la purge d’un quart de tour et, au signal du moniteur, le candidat effectue un cumulet. L’objectif est de permettre au candidat d’appréhender le déplacement de l’air dans le vêtement étanche.
  • Le moniteur reste en permanence à proximité du plongeur afin de pouvoir intervenir en cas de remontée incontrôlée.

La remontée :

  • Le moniteur veille à ce que la remontée soit contrôlée et ne dépasse pas la vitesse de remontée du moyen de décompression primaire utilisé (i.e. le plus pénalisant).
  • Au besoin, il agit sur le système de stabilisation et/ou le vêtement étanche.
  • La remontée se termine par un palier de sécurité de 5 minutes à 5 mètres.

15.3.2ASSISTANCE À UN PLONGEUR EN DIFFICULTÉMC+VERVE.RT

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.3Épreuves de sauvetage
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras
  • 7.3.5Remorquage sur le dos

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le candidat réalise une remontée technique de 20 mètres avec stabilisation à 10 mètres.

Protocole particulier de l’épreuve :

  • Le candidat et la victime doivent être équipés d’un vêtement étanche, le moniteur a libre choix pour son vêtement.

Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.

LES CRITÈRES DE RÉUSSITE SONT :
  • Ne pas redescendre.
  • Respect d’une vitesse proche de celle préconisée par le moyen de décompression primaire (i.e. le plus pénalisant) du candidat.
  • Verticalité de la remontée.
  • Arrêt de la remontée, suite au signal du moniteur, aux alentours de 10 m avec une stabilisation effective tolérée entre 8 et 12 mètres.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • La palanquée se compose de trois plongeurs : le moniteur, le candidat et le plongeur en difficulté (Plongeur 3 ★ au minimum).
  • Victime et candidat doivent être équilibrés à 20 m.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

15.3.3CONTRÔLE DES COMPÉTENCES & REMONTÉE CONTRÔLÉEMF+VERVE.RC

Rappel :
  • 7.Informations générales en milieu naturel
  • 7.3.1Épreuves de remontée assistée en air

Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».

Le but de cette plongée est de contrôler les compétences acquises lors des plongées précédentes.

Elle porte sur les points suivants :

  • Contrôle complet lors de l’équipement et du déséquipement.
  • Contrôle de la stabilisation et vérification de l’adaptation du lestage.
  • Contrôle du palmage.

Remontée d’urgence de 20 mètres :

  • Il est nécessaire de réaliser cette remontée à proximité d’une paroi, d’un bout (fixé au fond) ou de toute autre structure permettant au candidat de faciliter l’arrêt de l’épreuve.
  • Le candidat est équilibré sur un fond de 20 m. Au signal du moniteur, le candidat gonfle son vêtement étanche de manière à entamer la remontée sans palmer. Lorsque la vitesse de remontée affichée à l’instrument de mesure atteint 150 %, le candidat purge de manière à s’arrêter avant la profondeur de 10 m.
  • Le moniteur reste en permanence à proximité du plongeur afin de pouvoir intervenir en cas de remontée incontrôlée.
  • Au besoin, ils attendent à la profondeur d’arrêt l’expiration du temps qu’ils auraient dû mettre pour atteindre ce niveau s’ils étaient remontés à la vitesse prescrite.
  • L’épreuve s’arrête au signe du moniteur.
LES CRITÈRES DE RÉUSSITE SONT :
  • Arrêt avant la profondeur de 10 m.

Rappels du chapitre Généralités :

  • Cette épreuve doit se dérouler en tout début de plongée.
  • Après l’épreuve, la plongée ne peut dépasser 15 m.
  • La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier et doit se terminer par un palier de sécurité.
  • Un seul essai est autorisé par jour.
  • La successive est autorisée (intervalle minimum : 3 heures).

16.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ PLONGEUR NITROX

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16.1CONDITIONS DE PLONGÉE LORS DES ÉPREUVES

Il est recommandé d’effectuer les plongées de formation Nitrox avec une pression partielle d’oxygène maximale de 1,4 bar.

16.2ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

16.2.1PLONGÉE N°1INxPN.1

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

La plongée doit être une introduction aux techniques de base du Nitrox.

Le moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox ou Nitrox Confirmé, procède aux contrôles suivants :

  • Contrôle du matériel.
  • Analyse du mélange.
  • Détermination de la MOD.
  • Marquage du bloc.

Ensuite, la plongée est réalisée sous la surveillance du même moniteur ou d’un assistant (minimum plongeur 3 ★ , titulaire de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé).

16.2.2PLONGÉE N°2INxPN.2

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

La plongée doit mettre en pratique les techniques Nitrox de manière autonome.

Le candidat doit :

  • Préparer sa plongée (planification, plan de backup, sélection du best mix pour la MOD envisagée, etc.).
  • Gérer sa propre décompression et profondeur maximale.
  • Relever ses paramètres de sortie.

La plongée est réalisée sous la surveillance d’un moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox minimum, ou d’un assistant (minimum plongeur 3 ★ , titulaire de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé).

17.PROTOCOLES DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » DE LA SPÉCIALITÉ PLONGEUR NITROX CONFIRMÉ

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17.1ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL »

17.1.1PLONGÉE N°1INxCPNC.1

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

La première plongée a pour objectif de familiariser le candidat avec le matériel. Le candidat doit démontrer son aptitude à gérer et manipuler le matériel utilisé.

La plongée est réalisée :

  • Dans la courbe sans palier (No Deco).
  • Avec un mélange fond air ou Nitrox.
  • Avec un bloc de décompression contenant un mélange supérieur à 40 % d’O2.
  • Sous la surveillance directe d’un moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox Confirmé.

Le candidat doit :

  • Avant la plongée :
    • Analyser le(s) mélange(s) et déterminer la MOD.
    • Marquer le(s) bloc(s).
    • Tester si possible différentes configurations (Side, diagonal, Front-Mount, etc.).
    • Configurer correctement son équipement.
    • Vérifier le bon fonctionnement du matériel.
    • Manipuler (dépose/reprise) le bloc de décompression.
  • Pendant la plongée :
    • Manipuler (dépose/reprise) le bloc de décompression à la mise à l’eau, en immersion et à la sortie de l’eau en fonction de la configuration et du site de plongée.
    • Tester si possible différentes configurations (Side, diagonal, Front-Mount, etc.).
    • Réaliser un palier de sécurité avec le bloc de décompression (gaz switch détendeur et ordinateur).

17.1.2PLONGÉE N°2INxCPNC.2

Rappel :

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».

Lors de la deuxième plongée, le candidat assure la direction de palanquée Nitrox lors d’une plongée à 40 m en utilisant un bloc de décompression. La plongée doit être planifiée tenant compte d’un mélange suroxygéné de décompression, le candidat doit démontrer ses aptitudes à réaliser le(s) palier(s) dans ces conditions.

La plongée est réalisée :

  • A une profondeur minimale de 40 mètres.
  • Avec un mélange fond air ou Nitrox.
  • Avec un bloc de décompression contenant un mélange supérieur à 40 % d’O2.
  • Sous la surveillance directe d’un moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox Confirmé minimum.

Le candidat doit :

  • Avant la plongée :
    • Sélectionner le(s) mélange(s) Nitrox pour la plongée prévue.
    • Analyser le(s) mélange(s) et déterminer la MOD.
    • Marquer le(s) bloc(s).
    • Planifier la plongée.
    • Réaliser un briefing adapté.
    • Configurer correctement son équipement.
    • Vérifier le bon fonctionnement du matériel.
  • Pendant la plongée :
    • Exécuter précisément la planification.
    • Démontrer son aptitude à porter assistance à un plongeur en difficulté en intervenant sur une panne d’air. Démontrer son aptitude à donner de l’air et rassurer la victime.
      Pas d’épreuve de remontée .
    • Réaliser un palier de sécurité, ou un(des) palier(s) obligatoire(s), avec le bloc de décompression (gaz switch détendeur et ordinateur).
    • Utiliser une bouée de repérage (parachute) pendant l’exécution des paliers.
  • Après la plongée :
    • Réaliser un débriefing.

AVANT-PROPOS

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Nous tenons à préciser que le présent recueil est un guide, une aide aux moniteurs et aux plongeurs.

Dans son travail de formateur, le moniteur veillera à mettre en application le plus fidèlement possible les protocoles standardisés repris dans ce recueil. Pour le plongeur qui se prépare à un brevet, c’est un document de référence dans lequel il trouvera les protocoles d’exercices détaillés qui lui seront demandés.

En ce qui concerne les examens, nous savons qu’il est impossible d’imaginer toutes les situations pouvant engendrer des critères éliminatoires ou des remarques lors d’un examen. C’est pourquoi les listes des critères d’évaluation reprises dans chaque niveau de brevet sont les minimums requis. Ces listes ne sont pas exhaustives. Dès lors, le moniteur président du jury peut les étoffer s’il l’estime nécessaire.

18.INFORMATIONS GÉNÉRALES EN « PISCINE »

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Sommaire

AVANT-PROPOS

Nous tenons à préciser que le présent recueil est un guide, une aide aux moniteurs et aux plongeurs.

Dans son travail de formateur, le moniteur veillera à mettre en application le plus fidèlement possible les protocoles standardisés repris dans ce recueil. Pour le plongeur qui se prépare à un brevet, c’est un document de référence dans lequel il trouvera les protocoles d’exercices détaillés qui lui seront demandés.

En ce qui concerne les examens, nous savons qu’il est impossible d’imaginer toutes les situations pouvant engendrer des critères éliminatoires ou des remarques lors d’un examen. C’est pourquoi les listes des critères d’évaluation reprises dans chaque niveau de brevet sont les minimums requis. Ces listes ne sont pas exhaustives. Dès lors, le moniteur président du jury peut les étoffer s’il l’estime nécessaire.

18.1GÉNÉRALITÉS EN « PISCINE »

18.2DÉROULEMENT GÉNÉRAL DES ÉPREUVES ET EXAMENS EN « PISCINE »

  1. Bouteilles : les bouteilles utilisées seront des bouteilles « AIR », auront une capacité minimale de 10 litres et devront être gonflées à minimum 150 bars.
  2. Détendeurs : les épreuves pratiques pour l’obtention des différents brevets sont exécutées avec des détendeurs à deux étages.
  3. Gilets : l’utilisation du système de stabilisation est obligatoire pour toutes les épreuves avec scaphandre. Il faut veiller à vérifier le lestage afin d’obtenir des conditions de flottabilité optimales.
  4. Ceinture : à aucun moment, le candidat ne peut se retrouver avec la ceinture bouclée sans palmes aux pieds sauf s’il est équipé d’un gilet fonctionnel.
  5. En cours d’examen, le lestage peut être modifié une fois pour les épreuves avec scaphandre. Si après modification du lestage, le candidat n’a pas besoin de ceinture, il n’est pas nécessaire de lui faire porter une ceinture sans plombs. La flottabilité sera adaptée grâce au système de stabilisation, obligatoire pour chaque épreuve avec scaphandre.
  6. A chaque remontée, en libre ou en scaphandre, il faut expirer et regarder vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main prête sur le mécanisme du largage du lest. Une fois en surface, il faut faire le signe « OK ».
  7. L’ordre des différentes épreuves n’est prescrit qu’à partir du plongeur 3 ★ . Pour les plongeurs 2 ★ , celui-ci est définit par le président du jury. L’ordre le plus généralement suivi pour les divers brevets est l’ordre logique basé non sur le degré de difficulté des épreuves ou sur les facultés de récupération des candidats, mais simplement sur l’équipement progressif des candidats.
  8. Le candidat veille à ne pas avoir d’eau dans son masque. Les masques de type « miroir » sont proscrits.
  9. Il est autorisé de remonter à l’échelle et de sortir du bassin palmes aux pieds. Ceci constitue un apprentissage de remontée à l’échelle d’un bateau. Par contre, il est exclu de parcourir de longues distances sur le bord sans se « déchausser ». Pour quelques pas, le candidat peut marcher à reculons. Le fait d’enlever et de remettre ses palmes pour une distance insignifiante peut être jugé comme une tentative d’allonger le temps de récupération.
  10. Le tuba est emporté par le candidat tout au long des épreuves qu’il soit utilisé ou non. S’il est admis que le tuba puisse être fixé à une partie du matériel (gilet, ceinture, masque, etc.), il est emporté par le candidat durant chaque remontée suivant une apnée et déposé individuellement sur les palmes ainsi que le masque pour le déséquipement. Le tuba est ensuite remis dans son emplacement initial au moment du rééquipement. Le masque est gardé sur le visage en permanence pour les autres épreuves.
  11. Avant de commencer l’examen, le candidat peut se mouiller et/ou se mettre à l’eau.
  12. On ne touche pas à l’équipement du candidat pendant l’examen.
  13. Le temps de récupération entre deux épreuves doit être adapté au niveau de brevet.
    Idéalement, il est de l’ordre d’une minute entre chaque épreuve.
  14. Le candidat peut porter un vêtement isothermique (type shorty, lycra ou autre).

18.3TECHNIQUES DE MISE À L’EAU

18.3.1SANS BOUTEILLE

18.3.1.1Saut droit

Le candidat, équipé de PMTC (Palme, Masque, Tuba, Ceinture), est debout au bord du bassin du côté de la plus grande profondeur et regarde droit devant lui. Il assure le masque d’une main et tient la ceinture de lestage de l’autre. Il fait un pas en avant et tombe verticalement, jambes jointes et tendues, l’extrémité des palmes légèrement relevée. Si l’eau se trouve au même niveau que le bord du bassin, il est préférable de sauter d’un bloc de départ ou d’effectuer une variante de saut adapté aux circonstances.

18.3.2AVEC BOUTEILLE

18.3.2.1Saut arrière

Le candidat complètement équipé, se tient debout dos tourné à l’eau, embout en bouche, talons joints et dépassant légèrement du bord. Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient en place le système de stabilisation de l’autre. Il maintient par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur, ou tout autre accessoire. Au signal, il effectue le saut arrière : il se laisse tomber à plat sur l’eau et redresse les jambes au moment de quitter le bord de manière à ce que le scaphandre touche l’eau horizontalement.

18.3.2.2Saut cumulet (culbute avant)

Le candidat complètement équipé, se tient debout, face à l’eau, embout en bouche. Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient le système de stabilisation de l’autre. Il maintient par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur ou tout autre accessoire. Il effectue un saut cumulet, de manière à ce que le scaphandre touche l’eau horizontalement.

18.3.2.3Saut droit

Le candidat complètement équipé, se tient debout, au bord du bassin, face à l’eau, embout en bouche, la voilure des palmes dépassant du bord (dans le « vide »). Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient le système de stabilisation de l’autre. Il sécurise par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur, ou tout autre accessoire. Au signal, il effectue un saut droit : il fait un grand pas en avant et pénètre dans l’eau verticalement, jambe jointes et tendues, l’extrémité des palmes légèrement relevée.

18.4DESCENTE SUR LE FOND (DU BASSIN)

18.4.1CANARD

Départ dans l’eau, le candidat effectue un canard. Equipé de PMTC, s’allonge à plat ventre sur l’eau, plie le buste à angle droit, relève les jambes jointes et tendues à la verticale dans le prolongement du corps, puis se laisse couler sans mouvement (principe d’Archimède), sans se renverser, sans aller en oblique. Les extrémités des palmes jointes disparaissent sans éclaboussures à la verticale du plongeur. Le candidat n’entame le palmage que lorsque ses palmes sont complètement immergées.

18.4.2DESCENTE « PIED LOURD » OU DESCENTE DROITE

Le candidat s’immerge verticalement, palmes tendues vers le fond du bassin tout en expirant pour diminuer le volume pulmonaire (poumons ballast).

18.5POSITION STATIQUE (IMMOBILE), SUR LE FOND

18.5.1APNÉE IMMOBILE

Le candidat se met en position stable, un ou deux genoux au sol, sur le fond, sans s’appuyer à la paroi du bassin, sans basculer d’un côté ou l’autre, un bras levé et tendu en faisant le signe « OK » de la main. L’autre main est posée sur la boucle de la ceinture, prête à la larguer. Ces signes doivent être bien nets, ils sont les premiers indicateurs de la syncope. Le temps de l’apnée commence dès le moment où tous les plongeurs sont immergés.

18.6LARGAGE DE LA CEINTURE DE LEST

18.6.1APNÉE IMMOBILE

Au signal du moniteur, le candidat déboucle sa ceinture et la dépose devant lui, l’autre main faisant le signe « OK ». Il remonte ensuite calmement. La ceinture sera ensuite récupérée, et bouclée en surface.

18.6.2PARCOURS EN APNÉE

En fin de parcours, le candidat se place en position stable, un ou deux genoux au sol, déboucle sa ceinture et la dépose devant lui, l’autre main faisant le signe « OK ». Si la profondeur de la « Piscine » ne le permet pas, il se retourne simplement sur le dos et déboucle sa ceinture. Il remonte ensuite calmement. La ceinture sera ensuite récupérée, et bouclée en surface.

18.7DÉROULEMENT D’EXERCICE

18.7.1PARCOURS EN APNÉE

Le candidat effectue le parcours à ±50 cm du fond, avec un palmage efficace, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.

18.7.2VIDAGE DE MASQUE

Sur le fond, en position stable et au signe « OK » du jury, il répond « OK » et effectue un vidage de masque : il inonde entièrement son masque, soit en écartant la partie supérieure de celui-ci, soit en le détachant complètement du visage. Il remet ensuite son masque et le vide complètement en expirant lentement par le nez. Après chaque vidage, au signe « OK » du jury, le candidat répond « OK ».

18.8CRITÈRES D’ÉVALUATION DES ÉPREUVES « PISCINE »

19.PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 1 ★

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19.1ORDRE DES ÉPREUVES

Dans le cadre de cette évaluation, toutes les épreuves peuvent être réalisées séparément.

19.2ÉVALUATION EN « PISCINE »

19.2.1NAGER 100 M SANS ÉQUIPEMENTP1.NA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Départ dans l’eau, le candidat effectue dans un seul style et sans interruption, 100 m de nage libre.

Le style est laissé au choix du candidat.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Changement de style pendant l’épreuve.
  • Interruption de la nage pendant l’épreuve.
  • Lenteur excessive pendant le déroulement de l’épreuve.
  • Difficulté ostensible à nager.

19.2.2SE MAINTENIR EN SURFACE PENDANT 10 MINUTES, SANS ÉQUIPEMENT ET SANS SE DÉPLACERP1.SU

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Départ dans l’eau, le candidat se rend à l’endroit le plus profond de la piscine. En pleine eau, il se maintient en surface durant 10 minutes, sans se déplacer, sans appui et sans toucher le bord. Le candidat est libre de choisir la technique qui lui convient le mieux : soit il nage sur place, soit il fait la planche.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • L’impossibilité d’effectuer les 10 minutes.
  • Une difficulté manifeste à se maintenir en surface.
  • Un appui ou une aide matérielle quelconque.
  • Une nage de déplacement.

19.2.3SAUT DROIT DU BORD ET 100 M PMTCP1.PA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit

Le candidat équipé de PMTC fait un saut droit. De retour en surface, il met son tuba et effectue un parcours de 100 m en palmant. Les bras sont tendus devant lui ou placés le long du corps.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • L’impossibilité d’effectuer les 100 m.
  • L’interruption du palmage pendant l’épreuve.
  • Saut droit incorrect.
  • L’utilisation des bras pendant l’épreuve.
  • Un palmage inadéquat ou peu efficace.

19.2.4SAUT DROIT DU BORD ET PARCOURS DE 10 M EN APNÉEP1.AD

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.7.1Parcours en apnée

Le candidat équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin et effectue un parcours de 10 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête. En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Saut droit incorrect.
  • Palmage incorrect.
  • Ne pas se retourner vers le jury en fin de parcours.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.
  • Retour sur le dos incorrect (pas de main derrière la tête, pas de main sur la boucle de la ceinture, mauvais palmage).

19.2.520 SECONDES D’APNÉE IMMOBILEP1.AI

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.2Descente « pied lourd » ou descente droite
  • 18.5.1Apnée immobile
  • 18.6.1Apnée immobile

Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Une position instable sur le fond.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Temps de récupération surface excessif (entre l’apnée et la récupération de la ceinture).
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.

19.2.6NOTIONS DE RÉANIMATIONP1.REA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Après avoir assisté au cours de réanimation, donné par le moniteur, le candidat reproduit les gestes d’une RCP avec administration d’oxygène et appel des secours.

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Méconnaissance des rythmes et séquences de la RCP.
  • Oubli de l’appel des secours.
  • Oubli de l’oxygène.

19.2.7MONTAGE DU SYSTÈME DE STABILISATION ET ÉQUIPEMENT DU SCAPHANDREP1.EQ

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Le candidat démontre son aptitude à équiper son scaphandre par étapes successives et à vérifier la pression de la bouteille.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Oubli d’une des étapes.
  • Mauvaise mise en oeuvre.

19.2.8PARCOURIR 50 M ENTRE DEUX EAUXP1.PE

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit

Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT, effectue un saut droit. Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée. Il se laisse couler et s’équilibre entre deux eaux. Il entame ensuite un parcours de 50 m de palmage. A l’issue du parcours et au signe du moniteur, il remonte en surface à vitesse contrôlée et en se concentrant sur son expiration.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Mauvais contrôle de l’équilibrage.
  • Se traîne sur le fond.
  • Saut droit incorrect.
  • Palmage incorrect.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée trop rapide en fin d’épreuve.
  • Technique pour enfiler le scaphandre.

19.2.9ÉPREUVE DU SYSTÈME DE STABILISATIONP1.ST

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit

Le candidat équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit du côté de la grande profondeur et se laisse couler sur le fond. Au signal du moniteur, il gonfle son système de stabilisation et sans l’aide des jambes il contrôle sa remontée afin de venir se stabiliser sous la surface, sans percer celle-ci. Après quelques secondes d’immobilisation et toujours au signal du moniteur, il dégonfle son système de stabilisation pour redescendre jusqu’au fond, sans pour autant toucher celui-ci. Au signal du moniteur il recommence encore deux fois de suite ce « yo-yo » entre deux eaux. A la fin de l’épreuve le candidat remonte en surface et rejoint le bord.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Pas de stabilisation.
  • Utilisation des jambes.
  • Saut droit incorrect.

19.2.10ÉPREUVE DU COMBINÉP1.CO

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit
  • 18.7.2Vidage de masque

Le candidat équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit. De retour en surface il passe immédiatement sur son tuba et parcourt 25 m. A la fin du parcours, il se retourne, retire son tuba et fait le parcours inverse de 25 m, en surface, sur son détendeur. Arrivé à la grande profondeur il se laisse couler et se place sur le fond, en position stable puis effectue un vidage de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage.

Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide. Dans la foulée, il lâche son détendeur, fait le signe « panne d’air », reçoit de l’air de la part du moniteur et effectue trois cycles respiratoires.

À la fin des trois cycles, au signal du moniteur, il remonte en surface en conservant en bouche le détendeur secondaire du moniteur. En surface, il reprend son embout en bouche, s’approche du bord du bassin et sans prendre appui, passe dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, sa ceinture de lest, puis son scaphandre. Pour hisser son scaphandre sur le bord, le candidat le présente soit par la poignée, soit par le système de stabilisation.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères nécessitant un nouvel essai :

  • Parcours interrompu.
  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Eau dans le masque.
  • Position incorrecte sur le fond.
  • Remontée incorrecte.
  • Remontée sans signal du moniteur.

20.PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 2 ★

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20.1ORDRE DES ÉPREUVES

Dans le cadre de cette évaluation, toutes les épreuves peuvent être réalisées séparément.

20.2ÉVALUATION EN « PISCINE »

20.2.1NAGER 200 M SANS ÉQUIPEMENTP2.NA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Le candidat effectue dans un seul style et sans interruption, 200 m de nage libre.

Le style est laissé au choix du candidat.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Changement de style pendant l’épreuve.
  • Interruption de la nage pendant l’épreuve.

Critères engendrant des remarques :

  • Lenteur excessive pendant le déroulement de l’épreuve.
  • Difficulté ostensible à nager.

20.2.2SE MAINTENIR EN SURFACE PENDANT 10 MINUTES, SANS ÉQUIPEMENT ET SANS SE DÉPLACERP2.SU

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Départ dans l’eau, le candidat se rend à l’endroit le plus profond de la « Piscine ». En pleine eau, il se maintient en surface durant 10 minutes, sans se déplacer, sans appui et sans toucher le bord. Le candidat est libre de choisir la technique qui lui convient le mieux : soit il nage sur place, soit il fait la planche.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • L’impossibilité d’effectuer les 10 minutes.
  • Une nage de déplacement.

Critères engendrant des remarques :

  • Une difficulté manifeste à se maintenir en surface.
  • Un appui ou une aide matérielle quelconque.

20.2.3SAUT DROIT DU BORD ET PARCOURS DE 18 M EN APNÉEP2.AD

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée

Le candidat équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin et effectue un parcours de 18 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête. En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface.

Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Palmage incorrect.
  • Ne pas se retourner vers le jury en fin de parcours.
  • Remontée incorrecte.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.
  • Retour sur le dos incorrect (pas de main derrière la tête, pas de main sur la boucle de la ceinture, mauvais palmage).

20.2.430 SECONDES D’APNÉE IMMOBILEP2.AI

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.2Descente « pied lourd » ou descente droite
  • 18.5.1Apnée immobile
  • 18.6.1Apnée immobile

Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.

Critères engendrant des remarques :

  • Position incorrecte sur le fond.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Ne regarde pas le moniteur.
  • Temps de récupération en surface excessif (entre l’apnée et la récupération de la ceinture).
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.

20.2.5CANARD ET DEUX VIDAGES DE MASQUEP2.CV

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.1Canard
  • 18.7.2Vidage de masque

Départ dans l’eau, le candidat équipé de PMTC effectue un canard. Il se place ensuite sur le fond, en position stable pour effectuer deux vidages de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage. Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide.

Au signal du moniteur, il remonte calmement en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Eau dans le masque.
  • N’effectue pas les vidages requis.

Critères engendrant des remarques :

  • Ne pas adopter une position correcte sur le fond.
  • Remontée incorrecte.
  • Canard incorrect.

ÉPREUVES AVEC BLOC BOUTEILLE ÉQUIPÉ D’UN SYSTÈME DE STABILISATION :

L’utilisation du système de stabilisation est obligatoire pour toutes les épreuves qui suivent.

20.2.6ÉPREUVE DU COMBINÉP2.CO

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.4.1Canard
  • 18.7.2Vidage de masque

Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT, effectue un saut droit. Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée. Il effectue ensuite, sans interruption, un parcours de 50 m de palmage en surface en conservant le détendeur en main. Au-dessus de la grande profondeur, il passe sur détendeur, effectue un canard et se met en position stable sur le fond. Il enlève le masque et effectue trois cycles respiratoires. Ensuite, il remet le masque et effectue trois vidages de masque consécutifs (il peut respirer entre les vidages). Au signe du jury « je n’ai plus d’air », il effectue trois passages d’embout avec le moniteur. Au signal donné, il remonte calmement en expirant embout en bouche, et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.

Il effectue encore 25 m de parcours en surface, embout en bouche, de manière à s’approcher du bord du bassin et sans prendre appui, passe dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, sa ceinture de lest, puis son scaphandre. Pour hisser son bloc bouteille équipé sur le bord, le candidat le présente soit par la poignée, soit par le système de stabilisation.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Parcours interrompu.

Critères engendrant des remarques :

  • Eau dans masque.
  • Canard incorrect.
  • Mauvaise position sur le fond.

20.2.7QUATRE PARCOURS DE 10 M EN APNÉE AVEC SCAPHANDREP2.4P

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée

Le candidat, équipé (PMTC + scaphandre), effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main.

Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur du bassin ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond). Il fait le signe « je n’ai plus d’air » reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.

Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.

Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.

Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Respirer deux fois après le signe « 15 secondes » donné par le moniteur.
  • Respirer en cours de parcours.
  • Ne pas faire le signe « panne d’air » au jury.
  • Ne pas se présenter devant le bon jury, perturbant ainsi la réalisation de l’épreuve d’un autre candidat.
  • Ne pas expirer à la remontée.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Palmage ou position incorrecte.
  • Ne pas contrôler sa flottabilité.
  • Mauvaise position face au jury.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte (trop rapide…).
  • Ne pas remettre l’embout en bouche en fin d’épreuve.

20.2.830 M DE PARCOURS PAR PAIREP2.PP

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.1Saut arrière

Chaque candidat est équipé de son scaphandre. Après un saut arrière avec retour en surface, les deux candidats s’immergent ensemble.

Le plongeur « A » fait le signe « je n’ai plus d’air ». Aussitôt, le plongeur « B » le saisit par le bras. Il doit utiliser la main du côté opposé au tuyau de son détendeur, afin de laisser l’autre libre pour passer l’embout. Le plongeur « B », de la main restée libre, présente son embout bien visiblement. Le receveur met lui-même l’embout en bouche et respire trois fois au maximum. Ensuite, il le repasse à son compagnon qui agit de même. Ils évoluent côte à côte, horizontalement, entre deux eaux. Une expiration et une inspiration est tolérée pendant la progression. Un détendeur équipé d’un déflecteur d’expiration (la « moustache » du détendeur) orienté vers le bas ne peut évidemment jamais être présenté déflecteur tourné vers le haut.

Après 15 mètres de parcours en échanges d’embout, sans faire surface, les rôles sont inversés pour les 15 autres mètres. A la fin du parcours, chaque plongeur reprend son embout et ils remontent ensemble, calmement en expirant embout en bouche, et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle. Le parcours sera effectué, si possible, à la grande profondeur. Le détendeur du receveur ne peut traîner sur le fond.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Abandon.
  • Plus de trois respirations en progression.

Critères engendrant des remarques :

  • Progression inefficace.
  • Arrêt du palmage pendant la respiration.
  • Perte d’embout.
  • Saut arrière incorrect.
  • Le détendeur traîne sur le fond.

20.2.9RÉANIMATION D’UN PLONGEUR EN ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIREMCP2.REA

Ce protocole se trouve dans le Recueil des épreuves en « Milieu Naturel » au point 10.4.8. Il a été reproduit ci dessous pour faciliter la lecture.

10.4.8RÉANIMATION D’UN PLONGEUR EN ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIREMCP2.REA

Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » ou en « Piscine ».

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Le candidat organise les secours et pratique la réanimation. Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).

21.PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU PLONGEUR 3 ★

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21.1ORDRE DES ÉPREUVES

Toutes les épreuves pratiques en « Piscine » pour ce niveau de brevet sont indissociables et à réaliser dans l’ordre prévu.

21.2ÉVALUATION EN « PISCINE »

21.2.1SAUT DROIT DU BORD, VIDAGE DE MASQUE ET PARCOURS DE 20 M EN APNÉEP3.AD

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée
  • 18.7.2Vidage de masque

Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin, en position stable pour réaliser un vidage de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage. Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide.

A ±50 cm du fond, il effectue un parcours de 20 mètres de palmage efficace, sans aucune aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.

En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Vidage incorrect.
  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Palmage en apnée incorrect.
  • Remontée incorrecte.
  • Eau dans le masque.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.
  • Retour sur le dos incorrect (pas de main derrière la tête, pas de main sur la boucle de la ceinture, mauvais palmage).

21.2.245 SECONDES D’APNÉE IMMOBILEP3.AI

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.2Descente « pied lourd » ou descente droite
  • 18.5.1Apnée immobile
  • 18.6.1Apnée immobile

Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest.

Critères engendrant des remarques :

  • Position incorrecte sur le fond.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Ne regarde pas le moniteur.
  • Temps de récupération surface excessif (entre l’apnée et la récupération de la ceinture).
  • Remettre sa ceinture de manière inadéquate.

21.2.3DÉSÉQUIPEMENT PUIS RÉÉQUIPEMENTP3.DR

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit

DÉSÉQUIPEMENT :

Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit, arrivé au fond du bassin, le candidat se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Après avoir dégrafé sa ceinture, il retire ses palmes et les dépose sur le fond. Il enlève ensuite le masque et le tuba et les range individuellement sur les palmes. La ceinture peut être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond, elle ne peut pas être placée autour du cou. Il est recommandé d’assurer la cohésion du matériel en plaçant la ceinture au-dessus des palmes.

Ensuite, retour en surface à la nage et sortie de l’eau. Le candidat dispose d’une minute de récupération.

RÉÉQUIPEMENT (SAUT AU CHOIX) ÉPREUVE IMMÉDIATEMENT CONSÉCUTIVE À LA PRÉCÉDENTE :

Le plongeur rejoint le matériel déposé sur le fond. Il ajustera ses palmes avant le bouclage de la ceinture.

Celle-ci peut cependant être utilisée, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond. L’emplacement de la ceinture de lest ne peut entraver une remontée libre (un plongeur amené à devoir remonter doit pouvoir rejoindre la surface sans être retenu par le poids de sa ceinture de lest).

Le plongeur assure une bonne stabilité sur le fond, sans avoir tendance à émerger.

Une fois rééquipé, au signal du moniteur, il remonte calmement en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas expirer à la remontée.
  • Se retrouver avec la ceinture bouclée sans palmes aux pieds.
  • Placement inapproprié de la ceinture ne permettant pas un retour en surface (par exemple : autour du cou).

Critères engendrant des remarques :

  • Position instable sur le fond (aisance et efficacité insuffisantes).
  • Perte d’équipement.
  • Saut droit incorrect.
  • Remontée incorrecte.
  • Eau dans le masque.

21.2.4ÉTOILE À CINQ PLONGEURSP3.ET

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Le président du jury effectue le briefing de l’épreuve.

Le départ des cinq candidats s’effectue dans l’eau à partir d’un mur.

Un des participants (désigné par le jury) effectue un canard et se dirige vers le scaphandre déposé au fond, dans la partie profonde du bassin. Les quatre autres candidats se placent, en cercle, à l’aplomb du scaphandre. L’apparition des premières bulles en surface est le signal de descente pour les autres candidats. Ceux-ci s’immergent ensemble par un canard.

21.2.4.1Position sur le fond :

Couché à plat, jambes tendues, un peu écartées, bras croisés, coudes en appui sur le fond.

21.2.4.2Prise d’embout :

Prendre le deuxième étage d’une main, mettre l’embout en bouche et expirer dans le détendeur. Il n’est autorisé qu’une inspiration par tour. La partie supérieure du corps peut éventuellement flotter légèrement lors de l’inspiration, mais les pieds doivent rester en contact avec le sol.

Le scaphandre, qui n’est maintenu que par la personne qui y respire, est présenté au voisin en posant le deuxième étage sur le premier, il tourne dans le sens choisi par le président du jury. Après le passage du scaphandre, le candidat reprend sa position initiale ; au besoin expirer un peu.

21.2.4.3Fermeture du robinet :

Après cinq minutes au maximum, le jury indique la fin de l’épreuve.

Le candidat qui est descendu en premier est chargé de fermer la bouteille. Au signal du jury, il respire une dernière fois et passe la bouteille pour 1 dernier tour. Il récupère ensuite la bouteille et sans respirer ferme le robinet et en contrôle la fermeture (purger). Il dépose le deuxième étage avec précaution sur le premier étage.

21.2.4.4Remontée :

Le candidat ayant fermé le scaphandre donne le signal de remontée. Ils remontent ensemble en surface, en regardant vers le haut, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main à la boucle de la ceinture. Expirer en remontant. Faire le signe « OK » une fois en surface.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Respirer deux fois consécutivement sur le scaphandre.
  • Ne pas expirer à la remontée.

Critères engendrant des remarques :

  • Canard incorrect.
  • Position sur le fond incorrecte.
  • Tenir le scaphandre alors que l’on n’y respire pas.
  • Ne pas présenter correctement le deuxième étage lors du passage du scaphandre au candidat suivant.
  • Perte de contact avec le fond alors que l’on ne respire pas sur le scaphandre.
  • Retarder le déroulement de l’étoile en expirant et inspirant ostensiblement lentement.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Remonter sans fermer la robinetterie du scaphandre et/ou sans le vérifier.

21.2.5SAUVETAGE D’UN NOYÉP3.SAU

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.1Canard
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras

La victime (moniteur) équipée PMTC se couche à la profondeur de 3 m (à défaut, à la profondeur maximale du bassin). Le candidat situé à une distance de 10 à 15 m effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) en étant équipé de son masque, de ses palmes et de son tuba.

Il nage rapidement en surface vers la victime. Arrivé à son aplomb, il effectue un canard, libère d’abord la victime de sa ceinture de lest, ensuite la remonte en surface par une prise de sauvetage et la remorque sur une distance de 10 à 15 m. Durant le remorquage, la tête de la victime doit être maintenue hors de l’eau.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Ne parvient pas à remonter la victime.
  • Oublie de larguer la ceinture.
  • Tête de la victime sous l’eau.
  • Prise de sauvetage incorrecte.

Critères engendrant des remarques :

  • Remorquage inefficace ou trop lent.
  • Canard incorrect.

ÉPREUVES AVEC BLOC BOUTEILLE EQUIPE D’UN SYSTEME DE STABILISATION :

L’utilisation du système de stabilisation est obligatoire pour toutes les épreuves qui suivent.

Il faut veiller à vérifier le lestage afin d’obtenir des conditions de flottabilité optimales.

21.2.6ÉPREUVE DU COMBINÉP3.CO

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.4.1Canard
  • 18.7.2Vidage de masque

Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT effectue un saut droit.

Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée.

Dès qu’il est immergé, le candidat enlève l’embout de la bouche et effectue un parcours en apnée de 15 m à ±50 cm du fond. Le détendeur reste en main pendant l’évolution.

Sans remonter en surface, le candidat remet l’embout en bouche, enlève son masque, le tient à la main et effectue un parcours de 15 m sous eau de manière à venir dans la partie profonde du bassin.

Le candidat remet son masque et effectue un vidage de masque comme enseigné précédemment.

Le candidat effectue un décapelage sur le fond. Il se met en position stable, à un ou deux genoux et dépose doucement le scaphandre sur le fond. Il enlève l’embout de la bouche, ferme le robinet, en contrôle la fermeture (purger) et dépose le deuxième étage avec précaution sur le fond. Il remonte calmement, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Parcours interrompu.
  • Décapelage incorrect.

Critères engendrant des remarques :

  • Progression inefficace.
  • Perte d’embout.
  • Eau dans le masque.

21.2.7QUATRE PARCOURS DE 15 M EN APNÉE AVEC SCAPHANDREP3.4P

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée

Le candidat, équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main.

Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur du bassin ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond). Il fait le signe « je n’ai plus d’air » reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.

Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.

Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.

Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Respirer deux fois après le signe « 15 secondes » donné par le moniteur.
  • Respirer en cours de parcours.
  • Ne pas faire le signe « panne d’air » au jury.
  • Ne pas se présenter devant le bon jury, perturbant ainsi la réalisation de l’épreuve d’un autre candidat.
  • Ne pas expirer à la remontée.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Palmage ou position incorrecte.
  • Ne pas contrôler sa flottabilité.
  • Mauvaise position face au jury.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte (trop rapide…).
  • Ne pas remettre l’embout en bouche en fin d’épreuve.

22.PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DE L’ASSISTANT MONITEUR (AM)

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22.1ÉVALUATION EN « PISCINE »

22.1.1SAUVETAGE D’UN NOYÉAM.REA

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.4.1Canard
  • 7.3.4Prise de sauvetage lifras

Épreuve à valider sur la carte de préparation de l’Assistant Moniteur, sous la supervision d’un MF minimum.

Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.

Un moniteur complètement équipé (PMTC + scaphandre) simule une syncope à la profondeur de 3 m.

Si la « Piscine » ne dispose pas de cette profondeur, le moniteur se place à l’endroit le plus profond.

Le sauveteur (le candidat), situé à une distance de 15 mètres du moniteur, effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) et doit, à la nage, avec ou sans masque et palmes (aucune autre pièce d’équipement n’étant admise), atteindre la victime dans les plus brefs délais.

Le sauveteur enlève la ceinture et la bouteille de la victime.

Il la remorque en veillant à ce que la tête reste constamment hors de l’eau, la distance de remorquage étant de 15 mètres.

Le sauveteur organise le retrait de la victime hors de l’eau. Il peut se faire aider.

La victime sera retirée de l’eau face au bord, vu le danger pour la colonne vertébrale de la victime si on la retire dos contre le bord.

L’exécution de cette épreuve durera au maximum 1 minute 30 secondes. Il est rappelé que cette durée est le temps écoulé entre la perte de connaissance de la victime et le moment où elle repose sur le bord du bassin et que le candidat est prêt à entreprendre la réanimation.

Le but recherché dans cet exercice est la rapidité et l’efficacité et non la force.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Ne parvient pas à remonter la victime.
  • Oublie de larguer la ceinture.
  • Tête de la victime sous l’eau.
  • Prise de sauvetage incorrecte.
  • Sortir la victime de l’eau sur le dos.
  • Délai de l’exercice dépassé.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut incorrect, la tête est immergée.
  • Canard incorrect.
  • Remorquage trop lent ou non rectiligne.

23.PROTOCOLES DES ÉPREUVES « PISCINE » DU MONITEUR CLUB (MC)

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23.1PRÉCISIONS

L’examen se déroule en « Piscine » dont la profondeur doit être au moins de 3 mètres. Une tolérance de 10 % pourra être admise si aucune « Piscine » n’est disponible pour l’organisation de cet examen.

Le départ de toutes les épreuves se fait à l’aplomb de la grande profondeur du bassin. Si l’eau se trouve au même niveau que le bord de la « Piscine », les départs s’effectuent depuis un bloc de départ.

Les candidats sont responsables de leur propre matériel, qui doit être composé de :

Les ports du maillot et du bonnet de bain se font en conformité avec le réglement de la « Piscine » où se déroule l’examen. Les candidats s’assurent avant le début de l’examen que leur matériel personnel est prêt à l’emploi, réglé et en ordre de marche. Ils disposent celui-ci de manière à ne pas gêner le déroulement de l’examen. Les éventuels problèmes techniques dus au matériel personnel du candidat ne seront pas pris en considération par le président du jury.

Les candidats ne peuvent modifier leur lestage lors de l’examen, à l’exception de l’épreuve « Quatre parcours de 20 mètres en apnée avec scaphandre ».

L’examen se déroule sans discontinuer, le temps de récupération entre chaque épreuve doit rester au plus près de la minute. Toutefois, s’il s’avère qu’un candidat tente de prolonger le temps de récupération, il sera rappelé à l’ordre par le président du jury et si nécessaire, disqualifié.

Les candidats sont invités à utiliser les échelles pour sortir de l’eau entre deux épreuves. Ils veillent, si nécessaire, à retirer leurs palmes, sans que cela ne puisse toutefois retarder le déroulement de l’examen.

Toutes les épreuves pratiques « Piscine » doivent être réalisées avec aisance et démonstration.

La réussite d’une épreuve « à l’arraché » ne sera pas tolérée dans le chef d’un candidat moniteur.

Lors des évolutions pendant les épreuves, les candidats ne sont pas tenus de rester sur une même ligne. Chaque candidat peut donc évoluer à son rythme pour autant qu’il le fasse avec aisance.

Si un problème technique survient au matériel mis à disposition ou si un problème d’organisation cause l’échec d’un candidat pendant une épreuve, une réclamation peut être déposée par celui-ci au Président du jury de l’épreuve ratée. Le candidat continue alors l’examen.

A l’issue de l’examen, l’ensemble des présidents de jury se réunissent et décident de manière souveraine si la réclamation est prise en compte ou non.

Si celle-ci est acceptée, le candidat représente l’ensemble de l’examen.

23.2ORDRE DES ÉPREUVES

Toutes les épreuves pratiques en « Piscine » pour ce niveau de brevet sont indissociables et à réaliser dans l’ordre prévu.

23.3ÉPREUVES DE L’EXAMEN PRATIQUE EN « PISCINE »

23.3.1SAUT DROIT DU BORD, 30 SECONDES D’APNÉE IMMOBILE SUIVIS D’UN PARCOURS DE 25 M EN APNÉE

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.1.1Saut droit
  • 18.5.1Apnée immobile
  • 18.6.1Apnée immobile
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée

Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit, se laisse couler verticalement au fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé et tendu faisant le signe « OK », l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer, il regarde le moniteur.

En fin d’apnée et au signe du moniteur il effectue un parcours de 25 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aucune aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.

En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et se dirige vers l’endroit indiqué par le jury en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Ne pas ôter sa ceinture de lest en fin de parcours.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Position statique incorrecte – Appui contre la paroi du bassin.
  • Palmage incorrect.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Laisser son tuba sur le fond.
  • Retour sur le dos incorrect (pas de main derrière la tête, pas de main sur la boucle de la ceinture, mauvais palmage).

23.3.2ÉTOILE À SIX PLONGEURS

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »

Le président du jury effectue le briefing de l’épreuve.

Le départ des six candidats s’effectue dans l’eau à partir d’un mur.

Un des participants (désigné par le jury) effectue un canard et se dirige vers le scaphandre déposé au fond, dans la partie profonde du bassin.

Les cinq autres candidats se placent en cercle, à l’aplomb du scaphandre. L’apparition des premières bulles en surface est le signal de descente pour les autres candidats. Ceux-ci s’immergent ensemble par un canard.

23.3.2.1Position sur le fond :

Couché à plat, jambes tendues, un peu écartées, bras croisés, coudes en appui sur le fond.

23.3.2.2Prise d’embout :

Prendre le deuxième étage d’une main, mettre l’embout en bouche et expirer dans le détendeur.

Il n’est autorisé qu’une inspiration par tour. La partie supérieure du corps peut éventuellement flotter légèrement lors de l’inspiration, mais les pieds doivent rester en contact avec le sol.

Le scaphandre, qui n’est maintenu que par la personne qui y respire, est présenté au voisin en posant le deuxième étage sur le premier, il tourne dans le sens choisi par le président du jury. Après le passage du scaphandre, le candidat reprend sa position initiale ; au besoin, il expire un peu.

23.3.2.3Fermeture du robinet :

Après cinq minutes au maximum, le jury indique la fin de l’épreuve.

Le candidat qui est descendu en premier est chargé de fermer la bouteille. Au signal du jury, il respire une dernière fois et passe la bouteille pour 1 dernier tour. Il récupère ensuite la bouteille et sans respirer ferme le robinet et en contrôle la fermeture (purger). Il dépose le deuxième étage avec précaution sur le premier étage.

23.3.2.4Remontée :

Le candidat ayant fermé la bouteille donne le signal de remontée. Tous les candidats remontent ensemble en surface, en regardant vers le haut, une main à la boucle de la ceinture et l’autre bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle. Expirer en remontant. Faire le signe « OK » une fois en surface.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Respirer deux fois consécutivement sur le scaphandre.
  • Ne pas expirer à la remontée.

Critères engendrant des remarques :

  • Canard incorrect.
  • Position sur le fond incorrecte.
  • Tenir le scaphandre alors que l’on n’y respire pas.
  • Ne pas présenter correctement le deuxième étage lors du passage du scaphandre au candidat suivant.
  • Perte de contact avec le fond alors que l’on ne respire pas sur le scaphandre.
  • Retarder le déroulement de l’étoile en expirant et inspirant ostensiblement lentement.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Remonter sans fermer la robinetterie du scaphandre et/ou sans le vérifier.

23.3.3DÉSÉQUIPEMENT PUIS RÉÉQUIPEMENT

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit

DÉSÉQUIPEMENT : SAUT CUMULET (CULBUTE) ET DÉSÉQUIPEMENT À 3 M :

Le candidat équipé PMTC effectue un saut cumulet et pénètre dans l’eau, la bouteille la première à l’horizontale. Le candidat se met en position stable, un ou deux genoux sur le fond. Il enlève son scaphandre par la gauche, la droite ou par le dessus, le dépose doucement devant lui sur le fond et se positionne, couché à plat, face à la bouteille. Il enlève l’embout de la bouche, ferme le robinet, en contrôle la fermeture (purger) et dépose le deuxième étage avec précaution sur le fond. Il continue son déséquipement PMTC. Après avoir dégrafé sa ceinture, il retire ses palmes et les dépose sur le fond. Il enlève ensuite le masque et le tuba et les range individuellement sur les palmes. La ceinture peut être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond, elle ne peut pas être placée autour du cou. Il est recommandé d’assurer la cohésion du matériel en plaçant la ceinture au-dessus des palmes.

Ensuite, le candidat remonte calmement, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et sort de l’eau.

Le candidat dispose d’une minute de récupération.

RÉÉQUIPEMENT (SAUT AU CHOIX) :

L’épreuve du rééquipement est immédiatement consécutive à la précédente.

Le candidat rejoint le matériel déposé sur le fond. Il ajustera ses palmes avant le bouclage de la ceinture. Celle-ci peut cependant être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond. L’emplacement de la ceinture de lest ne peut entraver une remontée libre (un plongeur amené à devoir remonter doit pouvoir rejoindre la surface sans être retenu par le poids de sa ceinture de lest). Le plongeur assure une bonne stabilité sur le fond sans avoir tendance à émerger et sans devoir s’accrocher au scaphandre.

Pendant le rééquipement du petit matériel (PMTC), s’il le juge nécessaire, le candidat peut ouvrir sa bouteille, y respirer une fois maximum, la refermer et purger le détendeur.

Le candidat pose un ou deux genoux au sol et s’équipe du scaphandre par la gauche, la droite ou par le dessus. Il ne doit pas y avoir de noeud ou torsade au niveau du tuyau moyenne pression de son détendeur.

Au signal du moniteur il remonte calmement embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Se retrouver avec la ceinture bouclée sans palmes aux pieds.
  • Placement inaproprié de la ceinture ne permettant pas un retour en surface (par exemple : autour du cou).
  • Respirer plus d’une fois lors de l’équipement en PMTC.
  • Ne pas expirer à la remontée.
  • Dans le déséquipement : respirer plus de trois fois après avoir posé le scaphandre sur le fond lors du décapelage.

Critères engendrant des remarques :

  • Position instable sur le fond (aisance et efficacité insuffisantes).
  • Noeud ou torsade au niveau du tuyau de moyenne pression du détendeur.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte.
  • Saut cumulet incorrect.

23.3.4QUATRE PARCOURS DE 20 M EN APNÉE AVEC SCAPHANDRE

Rappel :
  • 18.Informations générales en « piscine »
  • 18.8Critères d’évaluation des épreuves « piscine »
  • 18.3.2.3Saut droit
  • 18.6.2Parcours en apnée
  • 18.7.1Parcours en apnée

Pour cette épreuve avec scaphandre, une adaptation du lestage est autorisée. Cette modification ne doit pas allonger le temps de récupération.

Le candidat, équipé effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé positionné à une distance de 20 mètres. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main devant lui (pas sous son torse).

Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur de la « Piscine » ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond).

Il fait le signe « je n’ai plus d’air », reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.

Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.

Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.

Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Critères éliminatoires :

  • Remonter en surface en cours d’épreuve.
  • Respirer deux fois après le signe « 15 secondes » donné par le moniteur.
  • Respirer en cours de parcours.
  • Ne pas faire le signe « panne d’air » au jury.
  • Ne pas se présenter devant le bon jury, perturbant ainsi la réalisation de l’épreuve d’un autre candidat.
  • Ne pas expirer à la remontée.

Critères engendrant des remarques :

  • Saut droit incorrect.
  • Palmage ou position incorrecte.
  • Ne pas contrôler sa flottabilité.
  • Mauvaise position face au jury.
  • Eau dans le masque.
  • Remontée incorrecte (trop rapide…).
  • Ne pas remettre l’embout en bouche en fin d’épreuve.

24.STANDARDS PLONGEUR 1 ★

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24.1GÉNÉRALITÉS

24.1.1COMPÉTENCES

Plongeur « encadré » ayant les compétences et l’expérience requises pour pouvoir plonger en toute sécurité sous la supervision directe d’un plongeur 3 ★ Lifras minimum ou « Guide de Palanquée ».

24.1.2PRÉROGATIVES

Les plongeurs 1 ★ sont autorisés à plonger dans les limites des paramètres suivants :

  • Plonger jusqu’à une profondeur maximale de 20 mètres sous la supervision directe d’un plongeur 3 ★ Lifras minimum ou « Guide de Palanquée ».
  • Dans la courbe sans palier (No Deco).
  • En palanquée de maximum quatre plongeurs 1 ★ . Le chef de palanquée doit pouvoir établir un contact physique avec tous les plongeurs 1 ★ de la palanquée, à tout moment au cours de la plongée.
  • Effectuer des plongées de formation qui permettent un retour vertical direct en surface.
  • La plongée sous glace et sur épaves en mer du Nord n’est pas autorisée.

24.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

24.2.1GÉNÉRALITÉS

  • Être âgé de 14 ans au moins. Si le plongeur n’est pas majeur, le consentement écrit des parents ou du tuteur légal est obligatoire.
  • Être membre d’un club affilié à la Lifras ayant statut d’école.
  • Être en possession d’un certificat médical de non-contre-indication à la plongée, valable pour l’année civile en cours avant de débuter les cours théoriques et pratiques.

24.2.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Impératifs d’équipements.
  • Conditions d’homologation.
  • Réglements club spécifiques.

24.3FORMATION

24.3.1GÉNÉRALITÉS

La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation comprend :

  • Pour la théorie : 8 heures de cours recommandées.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 12 heures de cours recommandées.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : 5 plongées minimum. (Dont la première peut éventuellement être remplacée par 2 plongées en « Fosse »).
  • Une évaluation des connaissances théoriques et des compétences en « Piscine ».
  • Une évaluation des compétences pratiques en « Milieu Naturel ».

24.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

  • Le responsable de la formation théorique et pratique en « Piscine » est titulaire du brevet d’Assistant Moniteur Lifras minimum.
  • Les cinq premières plongées en « Milieu Naturel » (ou six si la première plongée est remplacée par deux plongées en « Fosse ») doivent obligatoirement se faire sous le contrôle d’un Assitant Moniteur minimum.

24.3.3EXIGENCES MINIMALES D’ORGANISATION DE LA FORMATION

  • Suivre le standard plongeur 1 ★ (programme de formation) de la Lifras.
  • Disposer d’une infrastructure de sécurité sur le site de formation.
  • Disposer de :
    • Une salle de cours (ou un local adapté).
    • Une « Piscine ».
    • Un site de plongée en « Milieu Naturel » adapté.

NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION : (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :

  • Pour la théorie : 1/8 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 1/4 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » (ou « Fosse ») : 1/1 maximum.

24.3.4CONNAISSANCES THÉORIQUES

ADMINISTRATION :

Les candidats doivent connaître les obligations et recommandations en matière administrative du plongeur 1 ★ de la Lifras :

  • Avoir un aperçu des différents brevets décernés à la Lifras.
  • Savoir avec qui et sous quelles conditions un plongeur 1 ★ peut pratiquer la plongée en scaphandre autonome.
  • Connaître les avantages offerts par une adhésion à un club affilié à la Lifras (assurance, reconnaissance internationale des brevets CMAS, reconnaissance par l’EUF : normes NBN, EN et ISO).
  • Connaître les obligations en matière de visite médicale, et de déclaration d’accident, liées à la pratique de la plongée en scaphandre autonome.

MATÉRIEL :

Les candidats doivent connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 1 ★ et avoir un niveau de connaissances suffisant pour utiliser et manipuler l’équipement de plongée suivant :

  • Masque.
  • Palmes.
  • Tuba.
  • Système de lestage.
  • Bouteille.
  • Détendeur fonctionnant à la demande.
  • Dispositif auxiliaire de respiration (octopus, second détendeur).
  • Système de stabilisation.
  • Manomètre.
  • Moyens permettant de mesurer la profondeur et la durée de la plongée.
  • Un moyen de décompression.
  • Vêtement de plongée.
  • Couteau, cisaille.
  • Lampe.

PRINCIPES PHYSIQUES RÉGISSANT LA PLONGÉE :

Les candidats doivent avoir des connaissances de base sur l’influence et les effets des variations de pression, notamment en ce qui concerne :

  • La mise en équilibre (ex. au niveau des oreilles et du masque).
  • La ventilation (non blocage et effet de la pression sur la consommation d’air).
  • La flottabilité et la manière de la contrôler.

DÉCOMPRESSION :

Les candidats doivent connaître l’emploi d’un ordinateur dans le cadre des plongées effectuées dans la courbe de non palier (plongée No Deco) et avoir des notions élémentaires de plongées successives et répétitives.

ORGANISATION DE PLONGÉE :

  • Savoir comment se comporter en plongée dans le respect des normes de sécurité.
  • Connaître la notion de binôme.
  • Connaître les signes de communication en plongée et en surface.

ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN :

Les candidats doivent avoir des connaissances de base permettant d’éviter les accidents suivants :

  • Noyade.
  • Accidents mécaniques (à la descente et à la remontée).
  • Accident de décompression.
  • Essoufflement.
  • Accident lié au stress.
  • Accident lié aux effets de la température sur le plongeur (hypothermie).
  • Accident lié aux prises de médicaments, drogue et/ou alcool.
  • Notions de narcose à l’azote.

Les candidats doivent avoir des notions élémentaires de secourisme : explications simples, concises et démonstration par un moniteur qui permettent au candidat de réagir correctement à des instructions qu’un secouriste peut lui donner en cas d’accident.

MILIEU :

Les candidats doivent avoir des connaissances de base sur le milieu (général et local), ses effets sur le plongeur et l’impact de la plongée sur l’environnement.

24.3.5COMPÉTENCES PRATIQUES

EN « PISCINE » :

Les candidats doivent pouvoir démontrer qu’ils maitrisent les compétences suivantes. Chacune d’elles doit être acquise en « Piscine » ( profondeur maximale 5 m) avant d’être mise en oeuvre en « Milieu Naturel » :

  • Utilisation de l’équipement PMTC.
  • Assemblage et désassemblage de l’équipement de plongée (au bord de l’eau).
  • Entrée et sortie de l’eau (saut avant, canard, etc.).
  • Vidage du masque, tuba et du détendeur.
  • Echange du tuba et du détendeur.
  • Equilibrage des oreilles et du masque.
  • Contrôle de la flottabilité en immersion et en surface.
  • Récupération d’un détendeur en immersion.
  • Contrôle des instruments de base.
  • Manoeuvre en surface et en immersion du système de lestage.
  • Utilisation comme receveur d’une source auxiliaire de gaz respirable.
  • Entretien et rangement du matériel.
  • Connaissance du code de communication de base.

EN « MILIEU NATUREL » :

Les candidats doivent pouvoir démontrer la mise en pratique des compétences acquises en « Piscine » lors de plongées en « Milieu Naturel ».

24.3.6EXIGENCES DE SÉCURITÉ

La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).

Il s’assure que les éléments suivants sont disponibles à proximité immédiate du site :

  • Une trousse de premiers secours.
  • Un équipement permettant l’administration d’oxygène en situation d’urgence.
  • Un système de communication pour alerter les services d’urgence.

Il est recommandé d’améliorer la sécurité par exemple en mettant à disposition ou en organisant :

  • Une ligne de remontée.
  • Une palanquée de sécurité.

24.4ÉVALUATION

La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.

24.4.1ÉVALUATION THÉORIQUE

La connaissance de la théorie est vérifiée soit par une évaluation continue en fin de cours ou d’entrainement, soit lors d’une interview en fin de formation théorique.

24.4.2ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN « PISCINE »

Les compétences pratiques suivantes en « Piscine » sont évaluées :

SANS BLOC BOUTEILLE OU SYSTÈME DE STABILISATION :

  • Nager 100 mètres sans équipement.
  • Se maintenir en surface pendant 10 minutes, sans équipement et sans se déplacer.
  • Nager 100 mètres équipé de palmes, masque, tuba et système de lestage (P.M.T.C.).
  • Parcourir 10 mètres d’apnée à l’horizontale P.M.T.C.
  • Effectuer 20 secondes d’apnée immobile.
  • Avoir des notions de secourisme.
  • Equiper le bloc bouteille et le système de stabilisation.

AVEC BLOC BOUTEILLE ÉQUIPÉ D’UN SYSTÈME DE STABILISATION :

  • Employer les techniques de mise à l’eau et de sortie de l’eau.
  • Tester son équilibrage.
  • Parcourir 50 mètres entre deux eaux.
  • Utiliser le système de stabilisation.
  • Parcourir 25 mètres au tuba.
  • Parcourir 25 mètres en surface sur détendeur.
  • Echange de source d’air.
  • Vider le masque.

24.4.3ÉVALUATION DES COMPÉTENCES PRATIQUES « MILIEU NATUREL »

Après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le candidat doit effectuer minimum 5 plongées en « Milieu Naturel » (dont la première peut éventuellement être remplacée par deux plongées en « Fosse ») :

  • De jour.
  • A une profondeur de 15 mètres maximum.
  • Sur un site de plongée permettant, à tout moment, un retour vertical direct en surface.

Lors de ces plongées, le candidat est amené à démontrer progressivement les aptitudes acquises en « Piscine ».

24.5HOMOLOGATION

Le candidat doit :

25.STANDARDS PLONGEUR 2 ★

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25.1GÉNÉRALITÉS

25.1.1COMPÉTENCES

Plongeur autonome ayant acquis une certaine expérience de la plongée en « Milieu Naturel » et considéré apte à prendre part à des plongées accompagné d’un plongeur d’un niveau supérieur ou du même niveau sous certaines conditions.

25.1.2PRÉROGATIVES

Les plongeurs 2 ★ sont formés, évalués et jugés qualifiés pour plonger dans les limites des paramètres suivants :

  • Plonger jusqu’à maximum 20 mètres avec un plongeur 2 ★ , à condition d’avoir 18 ans accomplis.
  • Plonger jusqu’à maximum 30 mètres avec un plongeur 3 ★ Lifras ou « Guide de Palanquée ».
  • Plonger jusqu’à maximum 40 mètres avec un plongeur 4 ★ Lifras ou Moniteur.

25.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

25.2.1GÉNÉRALITÉS

  • Si le plongeur n’est pas majeur, le consentement écrit des parents ou du tuteur légal est obligatoire.
  • Être âgé de 15 ans au moins avant la présentation aux épreuves de remontée en « Milieu Naturel ».
  • Être membre d’un club affilié à la Lifras ayant statut d’école.
  • Être détenteur du brevet plongeur 1 ★ Lifras.
  • Être en possession d’un certificat médical de non-contre-indication à la plongée en ordre de validité.

Avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :

  • Compter 10 plongées à 20 m. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.

25.2.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Impératif d’équipements.
  • Conditions d’homologation.
  • Réglements club spécifiques.

25.3FORMATION

25.3.1GÉNÉRALITÉS

La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation comprend :

  • Pour la théorie : 8 heures de cours recommandé.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 12 heures de cours recommandé.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : voir carte de préparation.
  • Une évaluation des connaissances théoriques et des compétences en « Piscine ».
  • Une évaluation des compétences pratiques en « Milieu Naturel ».

25.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation théorique et pratique en « Piscine » est titulaire du brevet Moniteur Club Lifras minimum.

25.3.3EXIGENCES MINIMALES D’ORGANISATION DE LA FORMATION

  • Suivre le standard plongeur 2 ★ (programme de formation) de la Lifras.
  • Disposer d’une infrastructure de sécurité sur le site de formation.
  • Disposer de :
    • Une salle de cours (ou un local adapté).
    • Une « Piscine ».
    • Un site de plongée en « Milieu Naturel » adapté.

NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :

  • Pour la théorie : 1/8 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 1/4 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : 1/2 maximum.

25.3.4CONNAISSANCES THÉORIQUES

ADMINISTRATION :

Les candidats doivent connaître les obligations et recommandations en matière administrative du plongeur 2 ★ de la Lifras :

  • Avoir un aperçu des différents brevets décernés à la Lifras.
  • Avoir un aperçu de la structure de la Lifras et de la CMAS BELGIUM.
  • Savoir avec qui et sous quelles conditions un plongeur 2 ★ peut pratiquer la plongée en scaphandre autonome.
  • Connaître les avantages offerts par une adhésion à un club affilié à la Lifras (assurance, reconnaissance internationale des brevets CMAS, reconnaissance par l’EUF, par les normes NBN, EN et ISO).
  • Connaître les obligations en matière de visite médicale et de déclaration d’accident lié à la pratique de la plongée en scaphandre autonome.
  • Avoir un aperçu du contenu des contrats d’assurance souscrite par la Ligue.

MATÉRIEL :

Les candidats doivent connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 2 ★ .

  • Avoir un niveau de connaissances suffisant pour utiliser et manipuler l’équipement de plongée suivant :
    • PMTC : Palmes, Masque, Tuba, Ceinture de plomb ou autre système de lestage.
      Détendeur fonctionnant à la demande et dispositif auxiliaire de respiration (Octopus, second détendeur).
    • Système de stabilisation.
    • Instruments (manomètre, profondimètre, chronomètre et compas).
    • Moyens de décompression primaire et backup.
    • Vêtement de plongée.
    • Accessoires de sécurité : couteau (outil coupant adapté), lampe, sifflet (dispositif de signalisation acoustique) et parachute de palier (bouée de signalisation).
  • Connaître et savoir expliquer les inscriptions que l’on retrouve sur les bouteilles de plongées ainsi que la périodicité des réépreuves légales.
  • Connaître les incompatibilités entre les filets de certaines bouteilles et les filets de certaines robinetteries et avoir connaissance des dangers.
  • Connaître le principe de fonctionnement d’un détendeur et d’un manomètre submersible.
  • Connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 2 ★ de la Lifras.
  • Savoir utiliser et prendre soin de son matériel personnel, et quand recourir à l’intervention d’un technicien spécialisé.

PRINCIPES PHYSIQUES RÉGISSANT LA PLONGÉE :

Les candidats doivent :

  • Connaître les composants principaux de l’air (sans détails).
  • Connaître les notions de pression et leurs applications : unité de pression, types de pression :
    • Hydrostatique.
    • Absolue.
    • Atmosphérique.
    • Partielle.
  • Connaître les particularités du son et de la lumière en milieu aquatique :
    • Savoir qu’il est difficilement possible de détecter la provenance d’un son sous l’eau.
    • Savoir que la lumière est progressivement absorbée et que les objets paraissent plus grands et plus rapprochés sous l’eau.
    • Avoir des notions de la réfraction et de la réflexion.
  • Connaître les principes et lois physiques qui régissent la plongée ainsi que leurs applications usuelles :
    • Principe d’Archimède (flottabilité).
    • Loi de Boyle Mariotte (variation du volume d’un gaz en fonction de la pression).
    • Loi de Henry (dissolution des gaz).
    • Loi de Dalton (pressions partielles).
  • Connaître l’influence de la température et des variations de température en plongée.

DÉCOMPRESSION :

Les candidats doivent :

  • Connaître le mode de fonctionnement de leur ordinateur personnel, pour les plongées unitaires et successives, dans le cadre des plongées les plus courantes et les plus simples.
  • Connaître les régles de bonne pratique applicable à toutes les plongées, pour les plongées répétitives, et les mesures de conservatisme.
  • Connaître les protocoles particuliers en cas de :
    • Panne, perte ou changement d’ordinateur
    • Remontée trop rapide.
    • Interruption de paliers.
    • Mauvaises conditions de plongée.
    • Avion et altitude.

ORGANISATION DE PLONGÉE :

Les candidats doivent avoir les connaissances suffisantes en organisation pour :

  • Savoir planifier une plongée à l’aide de son ordinateur personnel, ainsi que son profil (distinguer les profils No Deco ou, le cas échéant, savoir identifier les paliers requis).
  • Savoir prévenir par un comportement adéquat et un briefing approprié les accidents ou incidents de plongée, et savoir les gérer.
  • Savoir assister ses compagnons en plongée.
  • Connaître les procédures en cas de :
    • Panne d’air.
    • Perte d’un compagnon en plongée.
  • Connaître les signes de communication en plongée et en surface.
  • Connaître l’utilité et savoir effectuer un palier de sécurité.
  • Connaître les procédures de mise à l’eau et de récupération :
    • Sur un gros bateau.
    • Sur un bateau pneumatique ou semi-rigide.
  • Savoir donner un briefing complet et approprié à la conduite de sa palanquée sous l’eau.
  • Connaître le rôle du serre-file.
  • Savoir identifier le pavillon alpha et en connaître la signification.

ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN :

Les candidats doivent :

  • Connaître le mécanisme et les causes des accidents suivants et savoir comment les prévenir :
    • Placage du masque.
    • Barotraumatisme des oreilles, des sinus, des dents, des cavités gastriques.
    • Accident de décompression.
    • Surpression pulmonaire.
    • Essoufflement.
    • L’hypothermie & l’hyperthermie.
    • Toxicité de certains gaz (hyperoxie, ivresse des profondeurs, hypercapnie, monoxyde de carbone, etc.).
    • L’hyperventilation.
  • Connaître les signes et les symptômes des accidents énumérés ci-dessus.
  • Connaître les facteurs favorisant l’accident de décompression.
  • Notions des causes, conséquences et prévention du stress, de la panique et des risques d’une trop grande confiance en soi.
  • Connaître les dangers de la noyade et comment réagir.
  • Connaître les dangers de la plongée libre et savoir comment les prévenir.
  • Connaître les dangers liés à l’utilisation de médicaments, drogues, alcool.
  • Connaître le fonctionnement de la bouteille d’oxygène et du masque No Rebreather.
  • Savoir agir face aux accidents énumérés ci-dessus :
    • Prise en charge de la victime.
    • Appel des secours.
    • Premiers gestes.
    • Utilisation de l’oxygène.
    • Formalités administratives.

MILIEU :

Les candidats doivent avoir des connaissances des conditions locales et générales et de leurs effets éventuels sur le plongeur :

  • Avoir des connaissances élémentaires au sujet de :
    • La variation de température à la mise à l’eau et en immersion, et la thermocline.
    • Les mouvements de l’eau et des courants.
    • La densité de l’eau douce et de celle de l’eau de mer.
    • La nature des fonds.
    • La visibilité en plongée.
    • Les cartes marines.
    • La faune et la flore.
    • Le respect et la protection du milieu subaquatique.
    • Les conditions météorologiques.
    • Les dangers de surface et la signification et l’utilisation du pavillon Alpha et de la bouée de palier.
    • Les dangers spécifiques tels que les lignes et filets de pêche, les épaves, la faune et la flore.

ANATOMIE :

  • Connaître le fonctionnement de :
    • L’appareil circulatoire.
    • L’appareil respiratoire.
  • Savoir expliquer succinctement les échanges gazeux au sein de l’organisme.
  • Connaître l’anatomie de l’oreille (sans détails).
  • Connaître les cavités de l’organisme : sinus, viscères, dentaires, ORL, etc., (sans détails).

25.3.5COMPÉTENCES PRATIQUES

25.3.6EXIGENCES DE SÉCURITÉ

La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).

  • Il s’assure que les éléments suivants sont disponibles à proximité immédiate du site :
    • Une trousse de premiers secours,
    • Un équipement permettant l’administration d’oxygène en situation d’urgence,
    • Un système de communication pour alerter les services d’urgence.
  • Il est recommandé d’améliorer la sécurité par exemple en mettant à disposition ou en organisant :
    • Une ligne de remontée.
    • Une palanquée de sécurité.

25.4ÉVALUATION

La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.

25.4.1ÉVALUATION THÉORIQUE

La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen reprenant les différentes matières avant ou après toute évaluation des compétences en « Milieu Naturel ».

25.4.2ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN « PISCINE »

La connaissance des compétences en « Piscine » est vérifiée soit par un examen pratique soit par modules (évaluation continue en fin d’entraînement). Ceci avant ou après toute évaluation des compétences en « Milieu Naturel ».

TOUTES LES ÉPREUVES PRATIQUES EN « PISCINE » DOIVENT ÊTRE RÉALISÉES AVEC AISANCE !

25.4.3ÉVALUATION DES COMPÉTENCES PRATIQUES EN « MILIEU NATUREL »

Avant ou après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le candidat doit démontrer la mise en pratique des compétences en « Milieu Naturel » lors de plongées en « Milieu Naturel ».

25.5HOMOLOGATION

Le candidat doit :

26.STANDARDS PLONGEUR 3 ★

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26.1GÉNÉRALITÉS

26.1.1COMPÉTENCES

Plongeur « Guide de palanquée » maîtrisant les connaissances, les compétences et l’expérience suffisante pour pouvoir planifier, organiser et effectuer leurs plongées, ainsi que diriger d’autres plongeurs en scaphandre autonome pratiquant la plongée de loisir en « Milieu Naturel ».

26.1.2PRÉROGATIVES

Les plongeurs 3 ★ sont formés, évalués et jugés qualifiés pour plonger dans les limites des paramètres suivants :

  • Plonger jusqu’à maximum 20 mètres avec un plongeur 1 ★ .
  • Plonger jusqu’à maximum 30 mètres avec un plongeur 2 ★ .
  • Plonger jusqu’à maximum 40 mètres avec un plongeur 3 ★ minimum.
  • Suivre la formation de pédagogie théorie – « Piscine » dispensée aux candidats AM (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3).

26.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

26.2.1GÉNÉRALITÉS

  • Si le plongeur n’est pas majeur, le consentement écrit des parents ou du tuteur légal est obligatoire.
  • Être en possession d’un certificat médical de non-contre-indication à la plongée en ordre de validité.
  • Avant la présentation aux épreuves en « Milieu Naturel » :
    • Être détenteur du brevet Plongeur 2 ★ Lifras.
    • Être membre d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.
    • Compter 10 plongées à minimum 30 mètres pour pouvoir effectuer les épreuves à cette profondeur. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
  • Avant homologation :
    • Avoir terminé les épreuves en « Milieu Naturel ».
    • Totaliser :
      • Au moins 60 plongées en « Milieu Naturel ».
      • 20 plongées en Mer.
      • 30 heures de plongées.
    • Depuis l’obtention de son brevet Plongeur 2 ★ avoir effectué au moins 40 plongées dont :
      • 20 plongées à minimum 30 mètres. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
      • 10 plongées à 40 mètres. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
      • 5 plongées de nuit.

26.2.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Impératif d’équipements.
  • Conditions d’homologation.
  • Réglements club spécifiques.

26.3FORMATION

26.3.1GÉNÉRALITÉS

La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation comprend :

  • Pour la théorie : 10 heures de cours recommandé.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 12 heures de cours recommandé.
  • Une évaluation des compétences pratiques en « Milieu Naturel ».
  • Une évaluation des connaissances théoriques et des compétences en « Piscine ».

26.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation théorique et pratique en « Piscine » est titulaire du brevet Moniteur Club Lifras minimum.

26.3.3EXIGENCES MINIMALES D’ORGANISATION DE LA FORMATION

  • Suivre le standard plongeur 3 ★ (programme de formation) de la Lifras.
  • Disposer d’une infrastructure de sécurité sur le site de formation.
  • Disposer de :
    • Une salle de cours (ou un local adapté).
    • Une « Piscine ».
    • Un site de plongée en « Milieu Naturel » adapté.

NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :

  • Pour la théorie : 1/8 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Piscine » : 1/4 maximum recommandé.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : 1/3 maximum.

26.3.4CONNAISSANCES THÉORIQUES

MATELOTAGE ET NAVIGATION :

  • Savoir lire une carte marine et savoir repérer des sites de plongée.
  • Savoir interpréter un bulletin météorologique (état de la mer, les vagues, la houle, le vent, la visibilité).
  • Savoir employer les carnets des marées.
  • Savoir réaliser 3 noeuds (au choix du candidat).
  • Avoir des notions de navigation (pavillons, balisage, feux, régles de route).

BIODIVERSITÉ :

  • Connaître les problèmes environnementaux liés aux océans (croissance démographique, réchauffement climatique, pollutions).
  • Savoir comment se comporter pour pérenniser nos océans.
  • Connaître les dangers inhérents à la faune et à la flore locale.

PHYSIQUE :

  • Connaître les composants de l’air et le rôle des gaz dans le métabolisme.
  • Pouvoir effectuer des calculs élémentaires sur la pression et des calculs d’autonomie.
  • Connaître et comprendre le principe d’Archimède et savoir en expliquer toutes les applications courantes à la technique de la plongée.
  • Connaître et comprendre la loi de Boyle Mariotte et savoir en expliquer toutes les applications courantes à la technique de la plongée.
  • Connaître et comprendre la loi de Dalton (notion de pression partielle).
  • Connaître la loi d’Henry et la relation qui existe entre cette loi et l’accident de décompression.
  • Savoir que les couleurs disparaissent dans l’eau, que les objets y paraissent plus grands et plus rapprochés.
  • Connaître la propagation des ondes sonores dans l’eau et les conséquences pour la plongée.

DÉCOMPRESSION :

  • Connaître le mode de fonctionnement de son ordinateur personnel. Avoir une vue d’ensemble sur les différents modèles d’ordinateur disponibles sur le marché. Savoir les qualités minimales qui sont demandées à un ordinateur.
  • Savoir gérer une plongée où plusieurs systèmes de décompressions sont utilisés (planification statique et gestion dynamique).
  • Connaître les différents types de décompression (No Deco et avec décompression obligatoire) et les régles qui en découlent.
  • Connaître les règles de bonne pratique applicables à toutes les plongées, pour les plongées répétitives, et les mesures de conservatisme.
  • Connaître les protocoles particuliers en cas de :
    • Panne, perte ou changement d’ordinateur
    • Remontée trop rapide.
    • Interruption de paliers.
    • Mauvaises conditions de plongée.
    • Avion et altitude.
  • Connaitre les facteurs défavorables à la décompression (physiopathologie, métabolisme, effets mécaniques).

MATÉRIEL :

  • Connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 3 ★ de la Lifras.
  • Pouvoir comprendre le fonctionnement et justifier les choix du matériel suivant :
    • Tuba.
    • Couteau ou outil coupant adapté.
    • Bouteille (inscriptions, réépreuves).
    • Robinetteries.
    • Combinaison de plongée.
    • Détendeur (premier étage à membrane ou à piston, compensation, givrage, deuxième étage, entretien).
    • Manomètre immergeable.
    • Lampe de plongée.
    • Bouée de signalisation (parachute).
    • Compresseur.
    • Gilet de stabilisation.
    • Lestage.
    • Palmes.
    • Sifflet.
    • Compas.
    • Masque.

ADMINISTRATION :

  • Avoir une vue d’ensemble sur la structure :
    • De la CMAS.
    • De la CMAS BELGIUM.
    • De la Lifras (notamment de la Commission de l’Enseignement).
  • Connaître les avantages offerts par une adhésion à un club affilié à la Lifras (assurance, reconnaissance internationale des brevets CMAS, reconnaissance par les normes ISO).
  • Connaître les prérogatives des niveaux de plongeurs et de moniteurs (tableau « Limitations de profondeur »).
  • Avoir un aperçu du contenu des contrats d’assurances souscrites par la Ligue. En connaître les différentes polices.
  • Connaître les obligations en matière de visite médicale, et de déclaration d’accident lié à la pratique de la plongée.
  • Adhérer au code éthique de la Lifras.

ORGANISATION DE PLONGÉE :

  • Savoir prendre en charge l’organisation générale d’une plongée (administration, sécurité).
  • Connaissance élémentaire de la législation et autres exigences légales relatives à la plongée.
  • Connaître les responsabilités du rôle de chef de palanquée (briefing, dans l’eau, débriefing).
  • Avoir des connaissances élémentaires pour gérer une plongée dans les circonstances spéciales suivantes :
    • En carrière.
    • En mer du Nord.
    • De nuit.
    • Sous la glace.
    • A partir d’un bateau.
    • En Zélande.
    • En dérive.
    • Avec des plongeurs en combinaison étanche.
    • Avec gestion de techniques d’orientation.
    • En plongée avec décompression obligatoire.
    • A visibilité réduite.
    • Sur épave.
  • Savoir effectuer et connaître l’utilité du palier de sécurité.
  • Connaître les dispositions restrictives concernant les plongées sans accès direct à la surface.
  • Connaître la conduite à tenir face aux pannes les plus fréquentes.
  • Connaître les procédures d’intervention dans le cas de la recherche de plongeurs.

ANATOMIE :

  • Connaître l’anatomie et le fonctionnement de :
    • L’appareil circulatoire.
    • L’appareil respiratoire.
  • Savoir la relation qui existe entre ces deux systèmes et pouvoir expliquer les échanges gazeux au sein de l’organisme.
  • Connaître l’anatomie et le fonctionnement de l’oreille (système auditif et de l’équilibre).

ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN :

  • Connaître le principe de tous les accidents mécaniques, en reconnaître les symptômes et en connaître le traitement. Savoir également comment prévenir ces accidents.
  • Comprendre comment se déclenche un accident de décompression, en connaître les symptômes, pouvoir entreprendre les actions vitales et en connaître le traitement. Connaître les facteurs aggravants de l’accident de décompression.
  • Connaître et comprendre le phénomène de l’ivresse des profondeurs (narcose à l’azote - N2), être à même d’en déceler les signes précurseurs, les symptômes en plongée, et de réagir en conséquence.
  • Avoir une connaissance élémentaire de ce qu’est l’hyperoxie (savoir que l’O2 sous pression peut avoir des effets toxiques).
  • Connaître les causes de l’essoufflement et réagir en conséquence.
  • Avoir des notions élémentaires de l’intoxication au CO.
  • Connaître et comprendre le fonctionnement de l’hyperventilation et les dangers qui peuvent en découler.
  • Savoir reconnaître les signes avant-coureurs du stress et de la panique chez soi et ses compagnons, et agir en conséquence.
  • Connaître et comprendre les dangers de la plongée libre et savoir comment les prévenir.
  • Connaître et comprendre les principes de la noyade.

SECOURISME :

  • Connaître le principe de la chaîne de survie (appel des secours, administration d’oxygène, hydratation).
  • Pouvoir effectuer le bilan primaire d’une victime.
  • Connaître le fonctionnement de la bouteille d’oxygène et des différents détendeurs pouvant être utilisés (à débit constant et/ou à la demande). Connaître également les différents masques (No Rebreather, masque à la demande, pocket-mask) pouvant être utilisés et dans quelles circonstances.
  • Connaître les notions de base de soins avec un DEA.

26.3.5COMPÉTENCES PRATIQUES

26.3.6EXIGENCES DE SÉCURITÉ

La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).

Il s’assure que les éléments suivants sont disponibles à proximité immédiate du site :

  • Une trousse de premiers secours.
  • Un équipement permettant l’administration d’oxygène en situation d’urgence.
  • Un système de communication pour alerter les services d’urgence.

Il est recommandé d’améliorer la sécurité par exemple en mettant à disposition ou en organisant :

  • Une ligne de remontée.
  • Une palanquée de sécurité.

26.4ÉVALUATION

La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.

26.4.1ÉVALUATION DES COMPÉTENCES PRATIQUES EN « MILIEU NATUREL »

Le candidat doit démontrer la mise en pratique des compétences en « Milieu Naturel » lors de plongées en « Milieu Naturel ».

26.4.2ÉVALUATION THÉORIQUE

La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen reprenant les différentes matières.

26.4.3ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN « PISCINE »

La connaissance de la compétence en « Piscine » est vérifiée par un examen pratique.

TOUTES LES ÉPREUVES PRATIQUES EN « PISCINE » DOIVENT ÊTRE RÉALISÉES AVEC AISANCE !

26.4.4ORGANISATION DE L’EXAMEN PRATIQUE ET THÉORIQUE

Le responsable de l’enseignement du club demandeur et le MN référent sont chargés de la composition du jury (Moniteurs du club ou extérieurs). Si nécessaire, le Délégué du pôle formation/évaluation peut être sollicité pour désigner des moniteurs extérieurs.

Composition du jury :

  • Présidé par le MN référent du club ou son remplaçant.
  • Coprésidé par un MF minimum.
  • Deux AM minimum par candidat.

Le club demandeur met à la disposition du jury les aides nécessaires pour que les équipements soient disposés au moment voulu, aux endroits habituels, de telle manière que le rythme du brevet puisse être maintenu.

Les candidats se présentent aux sessions munis de leur carnet de certification et de leur(s) carnet(s) de plongée. Ils seront ajournés d’office s’il s’avérait que les renseignements figurant sur la carte « Préparation au brevet de Plongeur 3 ★ » ne correspondent pas à ceux repris dans leurs carnets.

Note pour les jurys :

Le questionnaire doit évaluer équitablement (par un nombre égal de questions) les connaissances théoriques ainsi que l’expérience de plongée du candidat. Il est rappelé aux jurys qu’ils peuvent, bien entendu, en se basant sur le questionnaire, conduire l’entretien comme ils le désirent, en fonction des réponses et des connaissances du candidat. Il y a lieu de juger de la compréhension et des connaissances du candidat et non de ses aptitudes à transmettre ses connaissances (il s’agit d’un brevet de plongeur et non de moniteur).
Tous les candidats participent aux examens de la théorie et de la pratique. Le jury délibère sur l’ensemble des deux épreuves. En cas d’échec, le candidat sera invité à un débriefing afin de lui permettre de s’améliorer. Le candidat devra attendre un délai de trois mois avant de pouvoir se représenter. Les candidats présentés à la session et absents sans excuse valable devront également patienter trois mois avant de pouvoir se représenter.
En cas de réussite, les signatures du président, du coprésident et des 2 jurys de la session figureront à la place prévue à cet effet sur la carte de « Préparation au brevet de Plongeur 3 ★ ».

26.5HOMOLOGATION

Le candidat doit :

27.STANDARDS PLONGEUR 4 ★

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27.1GÉNÉRALITÉS

27.1.1DÉFINITION

Le niveau de brevet dont le plongeur est titulaire détermine son espace d’évolution maximal en profondeur. Pour ce qui est du niveau 3 ★ , l’accès à une profondeur supérieure à 40 m est soumis à l’obtention du brevet 4 ★ dont il est question dans ce standard.

Les objectifs sont :

  • Exposer les dangers et risques particuliers rencontrés en plongée profonde à l’air.
  • Faire prendre conscience de la nécessité de disposer d’une sécurité renforcée et de l’importance de la planification, familiariser les candidats 4 ★ avec les techniques spécifiques de la plongée profonde à l’air ainsi que la gestion des incidents courants.
  • Présenter les problèmes liés au matériel et à sa configuration.
  • Sensibiliser le candidat à la nécessité d’adopter un comportement adéquat et responsable.
  • Préparer et accompagner le candidat pour ses premières plongées profonde à l’air et l’amener à acquérir une expérience complémentaire lui permettant de plonger profond de manière autonome.

27.1.2PRÉROGATIVES

Le plongeur 4 ★ a les mêmes prérogatives que le plongeur 3 ★ . En outre, il est formé, évalué et jugé qualifié pour :

  • Plonger jusqu’à maximum 40 m avec un plongeur 2 ★ minimum.
  • Plonger au-delà de 40 m avec un autre plongeur 4 ★.

27.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

27.2.1GÉNÉRALITÉS

Avant la présentation aux plongées de formation en « Mer » :

27.2.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives du plongeur 4 ★.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Impératif d’équipements.
  • Exigences morales et de sécurité du moniteur.
  • Conditions d’homologation.

27.3FORMATION

27.3.1GÉNÉRALITÉS

  • La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.
  • La formation et l’évaluation théorique s’effectuent en classe (ou local adapté).
  • Les 4 épreuves de remontée se déroulent dans « Nos Eaux ».
  • L’épreuve P4.PAL peut se dérouler en « Milieu Naturel ».
  • Les 3 plongées de formation se déroulent en « Mer » (*).

(*) Pour la sécurité de nos plongeurs, les plongées profondes en mer ne sont pas organisées en « Mer à marée », afin de pouvoir offrir aux plongeurs un accès sans danger à la zone profonde au -delà de 40 mètres.
La Zélande et la mer du Nord sont donc exclues.

La formation comprend :

  • Pour la théorie : 3 heures de cours minimum.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : voir carte de préparation.
  • Pour la pratique en « Mer » : voir carte de préparation.

Nombre de plongeur(s) par formation (Ratio instructeur/élève) :

  • Pour la théorie : 1/8 maximum recommandé.
  • Pour les épreuves en « Milieu Naturel » : 1/1 maximum.
  • Pour les plongées en « Mer » : 1/2 maximum recommandé.

27.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation et de l’évaluation théorique et pratique est titulaire du titre de Moniteur Fédéral ou National Lifras. Toutefois les épreuves PPA.PAL et PPA.CC en « Milieu Naturel » de la carte de préparation peuvent être contrôlées par un Moniteur Club. La formation théorique peut également être dispensée par un Moniteur Club sous la supervision directe (= présence) d’un Moniteur Fédéral ou National Lifras.

27.3.3CONNAISSANCES THÉORIQUES

Le cours 4 ★ est basé sur le syllabus Lifras 4 ★ :

  • L’organisation de la plongée profonde.
  • Les techniques de plongée profonde.
  • La planification.
  • La gestion des incidents.
  • La gestion de la décompression.
  • Le matériel et configuration.
  • Le comportement du plongeur en plongée profonde.

ÉVALUATION THÉORIQUE :

Au terme de la séance théorique, le formateur évaluera les connaissances des candidats. Cet examen se fait par écrit (un examen par candidat), à cahier ouvert. Le candidat doit atteindre 60 %, sinon le formateur le convoque pour une seconde formation, cette fois individuelle, afin de fixer les points incompris.

27.3.4COMPÉTENCES PRATIQUES

Le plongeur doit réaliser une série d’exercices et effectuer des plongées profondes en vue de démontrer ses compétences et sa technique.

ÉPREUVES EN MILIEU NATUREL :

Six épreuves sont à réaliser :

PLONGÉES EN MER :

Après avoir suivi et réussi la formation théorique, ainsi que les épreuves en « Milieu Naturel », le candidat peut réaliser ses 3 plongées en mer, sous la surveillance d’un Moniteur Fédéral ou National Lifras.

  • Ces plongées doivent être à minimum 40 m.
  • Les 2 premières plongées sont formatives.
  • La 3ème est certificative, et si nécessaire, le formateur ajoutera des plongées jusqu’à ce que les critères de réussite soient atteints.
  • Elles doivent toutes induire des paliers de décompression obligatoires (*).

(*) Lors des plongées à l’ordinateur, selon le profil de remontée, les paliers affichés pourraient disparaître. Le formateur veille toutefois à ce que le candidat intègre ces paliers dans sa planification statique et dans sa gestion dynamique. Il doit les avoir vus et en faire mention dans son débriefing.

Critères de réussite (pour la 3ème plongée certificative) :

  • La plongée est encadrée du début jusqu’à la fin par le candidat dans les mêmes circonstances que lors des exercices DP du niveau 3 (exercice P3.DP5).

En ajoutant :

  • Lors de son briefing de plongée, le candidat doit palier à tous les risques principaux rencontrés en plongée profonde : narcose, consommation, essoufflement, décompression, planification, équipement adapté sécurité active.
  • En plongée, le candidat doit adopter un comportement préventif par rapport aux conditions rencontrées. Il est présent et lucide pour accompagner ses plongeurs en toute sécurité.

Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement : ni simulation d’incident, ni épreuve.

27.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

Le candidat qui finaliserait toutes les épreuves du brevet lors de vacances à l’étranger peut évoluer de manière autonome dans la zone des profondeurs supérieures à 40 m, sans devoir attendre son retour en Belgique pour valider sa carte de préparation au secrétariat.

28.STANDARDS ASSISTANT MONITEUR

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28.1GÉNÉRALITÉS

28.1.1DÉFINITION

Un Assistant Moniteur de plongée subaquatique, est un plongeur « Guide de palanquée » expérimenté qui désire se consacrer à l’enseignement de la plongée. Il se consacre principalement à la formation et l’évaluation de la théorie et la pratique en « Piscine » des brevets 1 ★ , plongeur « encadré ».

28.1.2PRÉROGATIVES DE L’ASSISTANT MONITEUR

L’Assistant Moniteur est formé, évalué et jugé qualifié pour :

  • Diriger des plongeurs homologués en « Milieu Naturel ».
  • Diriger des plongeurs non brevetés.
  • Donner des consignes de sécurité mettre en place un dispositif de surveillance efficace, reconnaître tous les accidents et, le cas échéant mettre en oeuvre les secours.
  • Effectuer certaines tâches liées à l’organisation de la plongée.
  • Surveiller les épreuves de palmage surface en « Milieu Naturel » des candidats plongeurs 2 ★ et 3 ★.
  • Prendre en charge la formation et l’évaluation en théorie et en « Piscine » du brevet plongeur 1 ★.
  • Participer à la formation en théorie et en « Piscine » des brevets plongeurs 2 ★ et 3 ★.
  • Effectuer des initiations de plongée en « Piscine ».

Sous la supervision directe d’un Moniteur Club minimum :

  • Surveiller les épreuves en « Milieu Naturel » des candidats plongeurs 2 ★ et 3 ★.
  • Fonctionner comme jury dans les passages de brevets plongeurs 2 ★ et 3 ★ .

28.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

28.2.1CONDITIONS GÉNÉRALES

28.2.2CONDITIONS PARTICULIÈRES

PRÉSENTATION À L’EXAMEN THÉORIQUE :

Avant la présentation aux épreuves de la théorie :

  • Avoir réussi les épreuves en « Milieu Naturel » (+ le sauvetage en « Piscine ») du brevet Assistant Moniteur.
  • Avoir effectué 50 plongées depuis le brevet plongeur 3 ★ .
  • Avoir le nombre de plongées exigées, soit au moins :
    • 40 plongées à minimum 30 mètres. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », alors une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
    • 30 plongées en « Mer ».
    • 10 plongées en « Mer à marée ».
    • 10 plongées en « Nos Eaux ».
    • 10 plongées en « Mer » depuis une embarcation.
  • Justifier au moins 10 directions de palanquées.
  • Avoir donné 5 heures de leçons pratiques en « Piscine » et 5 heures de leçons théoriques sous la supervision d’un Moniteur Club minimum.
  • Avoir suivi les modules de formation théoriques spécifiques de l’Assistant Moniteur (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3).

PRÉSENTATION AUX ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES :

Avant la présentation aux épreuves pédagogiques :

  • Avoir réussi l’examen de théorie du brevet Assistant Moniteur.

28.2.3INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives de l’Assistant Moniteur.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Exigences morales et de sécurité du moniteur.
  • Conditions d’homologation.
  • Réglements club spécifiques.

28.3FORMATION

28.3.1GÉNÉRALITÉS

Les candidats Assistants Moniteurs de plongée doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies concernant les compétences de plongées des brevets 1 ★ à 3 ★ , mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer un cours théorique sur des sujets tirés des exigences théoriques correspondant à ces brevets.

Ils doivent également connaître les exigences en matière de formation des brevets de plongeurs, posséder les connaissances appropriées en matière de principes pédagogiques et de méthodologie de l’enseignement, et enfin être capables de préparer, de planifier et d’assurer une formation théorique pour l’obtention d’un brevet de plongeur.

La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation se structure en 4 modules :

  • Minimum 20 heures de cours portant sur les matières générales théoriques.
  • Minimum 6 heures de cours portant sur les matières spécifiques.
  • Minimum 10 heures de formation pratique en « Nos Eaux ».
  • Minimum 10 heures de formation à la pédagogique pratique en « Piscine » ainsi qu’à l’enseignement de la théorie.

28.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation théorique et pratique est titulaire au minimum du brevet Moniteur Fédéral Lifras.

Le responsable final de l’évaluation est titulaire au minimum du brevet Moniteur National Lifras.

28.3.3MATIÈRES THÉORIQUES GÉNÉRALES

Les candidats Assistants Moniteurs doivent, dans les domaines théoriques suivants :

ADMINISTRATION :

  • Avoir une connaissance élémentaire de la législation et autres exigences légales relatives à la plongée.
  • Connaître les compétences propres des plongeurs titulaires des brevets 1 ★ à 3 ★ .
  • Connaître les obligations des écoles, centres, clubs et organismes s’appliquant à la gestion des activités et de formation de plongée subaquatique :
    • L’information à fournir aux membres avant et pendant la prestation de service.
    • L’évaluation et le contrôle du risque avant toute plongée.
    • L’équipement minimum pour le moniteur et le plongeur.
    • Les exigences en matière de documentation (cadres, membres).
    • Les exigences générales (locaux, sites, responsabilité des cadres) dans les domaines suivants :
      • Formation et éducation.
      • Organisation de plongée de formation ou d’exploration.
      • Prêt et location de matériel.
  • Connaître les dispositions restrictives concernant les plongées sans accès direct à la surface (plongée sur épave, plongée en grotte, plongée sous voûte).

MATÉRIEL :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ , et pouvoir les enseigner.
  • Connaître les procédures de remplissage des bouteilles de plongée à l’air comprimé, dans le respect des réglementations locales en vigueur concernant les pressions de service et d’épreuve.

ANATOMIE :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ et pouvoir les enseigner.
  • Avoir des connaissances appropriées des contre-indications médicales et psychologiques de la plongée subaquatique.

PHYSIQUE :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ et pouvoir les enseigner.

DÉCOMPRESSION :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ et pouvoir les enseigner.
  • Savoir gérer et enseigner une plongée où plusieurs systèmes de décompression différents sont utilisés (planification statique et gestion dynamique).
  • Connaître et savoir enseigner les règles de bonne pratique applicables à toutes les plongées, pour les plongées répétitives, et les mesures de conservatisme.
  • Connaître les protocoles particuliers en cas de :
    • Panne, perte ou changement d’ordinateur
    • Remontée trop rapide.
    • Interruption de paliers.
    • Mauvaises conditions de plongée.
    • Avion et altitude.
  • Connaître et savoir enseigner l’utilisation correcte d’un ordinateur de plongée, et d’un moyen de décompression Back Up.

ORGANISATION :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ , et pouvoir les enseigner.
  • Savoir gérer et enseigner le choix de sites de plongée en « Piscine » et « Milieu Naturel » avec aide à la navigation (cartes géographiques et marines, GPS, carnet de marées, etc.).
  • Connaître et savoir enseigner l’organisation d’une plongée au départ du bord d’un plan d’eau habituellement fréquenté par nos plongeurs, ainsi qu’à partir d’une embarcation.
  • Avoir des connaissances étendues pour gérer et enseigner une plongée :
    • De nuit.
    • A visibilité réduite.
    • Profonde (jusqu’à 40 m).
    • A marées.
    • A courants.
  • Connaître et savoir enseigner les signes de communication en plongée et en surface, de jour comme de nuit, par signe, lampe, dragonne ou autres moyens.
  • Savoir enseigner la technique et la justification du palier de sécurité.
  • Savoir enseigner le rôle du chef de palanquée et celui du serre-file.

ACCIDENTS :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ , et pouvoir les enseigner.
  • Connaître les contre-indications médicales et psychologiques de la plongée subaquatique.
  • Connaître le matériel d’assistance et de secours et savoir l’utiliser.
  • Connaître et savoir enseigner le principe de tous les accidents mécaniques, toxiques et de décompression ainsi que :
    • Comment prévenir ces accidents.
    • Reconnaître les symptômes.
    • Déclencher la chaîne des secours.
    • Administrer les premiers soins y compris la réanimation cardio-pulmonaire et l’administration d’oxygène.
    • Préparer et assister l’évacuation des victimes.
  • Savoir enseigner les procédures d’intervention en cas d’accident de plongée, et/ou d’appel des secours pour procéder à la recherche de plongeur.
  • Connaître les procédures d’intervention en cas d’accident de plongée, et/ou d’appel des secours pour procéder à la recherche de plongeur.

MILIEU :

  • Avoir les connaissances élargies de la matière enseignée pour l’obtention des brevets 1 ★ à 3 ★ , et pouvoir les enseigner.
  • Avoir les connaissances concernant :
    • La faune et la flore locale de « Nos Eaux ».
    • Les dangers spécifiques du lieu de plongée.
    • Les techniques d’orientation en plongée (compas, relief, soleil, courant dominant, type de flore rencontrée etc.) et savoir les enseigner.
    • Les méthodes de repérage des sites et savoir lire une carte marine.
    • La navigation.
    • L’utilisation des carnets de marée.
    • L’interprétation d’un bulletin météorologique.
    • La participation aux manoeuvres d’un bateau de plongée.

28.3.4MATIÈRES THÉORIQUES SPÉCIFIQUES

OBLIGATIONS DE SÉCURITÉ DU MONITEUR :

  • Savoir interpréter une analyse de risque afin de pouvoir être avisé des risques potentiels inhérents au type, conditions et lieu de la plongée envisagée et savoir prendre les mesures d’atténuation adéquates des risques identifiés.
  • Reconnaître les situations de stress, problèmes d’équipement, manque de compétences et autres facteurs affectant la sécurité des candidats/élèves/plongeurs lors de la formation, de la réalisation d’épreuves ou de l’exploration et savoir prendre les mesures d’atténuation adéquates des risques inhérents aux situations identifiées.
  • Être capable de renoncer une plongée lorsque les conditions sont inadéquates pour la formation, l’évaluation ou l’exploration pour niveau technique ou l’expérience des candidats/ élèves/plongeurs.
  • Connaitre les techniques de secours et savoir déployer les moyens à mettre en oeuvre pour assurer la sécurité des candidats/élèves/plongeurs.
  • Connaître et communiquer avec les autorités publiques compétentes, tels les services de police, les douanes, l’organisation générale des secours, les pompiers, la capitainerie du port, etc.
  • Connaître et savoir utiliser les procédures administratives et documents à remplir suite à un accident lié à la pratique de la plongée.

PÉDAGOGIE ET MÉTHODOLOGIE DE L’ENSEIGNEMENT :

  • Avoir les connaissances élargies des protocoles d’épreuves en « Piscine » pour l’obtention des brevets 1 ★ , 2 ★ et 3 ★ et pouvoir les décrire, les expliquer et les utiliser à bon escient.
  • Les candidats suivront une formation obligatoire d’une demi-journée portant sur la formation théorique à la pédagogie. Ce cours sera consacré essentiellement à la méthodologie en « Piscine » et en théorie.

SPÉCIFICITÉS DE LA PLONGÉE ENFANT :

  • Connaître le cadre légal belge notamment le code de bonne conduite envers les plongeurs enfants.
  • Connaître le cadre réglementaire Lifras, notamment :
    • Les normes de sécurités spécifiques.
    • Les exigences d’encadrement.

28.3.5ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES EN « PISCINE » ET EN THÉORIE

OBJECTIF :

L’objectif de ces épreuves pédagogiques est de préparer les futurs Assistants Moniteurs à la formation et l’évaluation théorique et pratique de candidats plongeurs 1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ .

CONTENU :

  • La présentation de l’instructeur et des candidats, la disposition générale de la salle de cours, les moyens de sécurité déployés en « Piscine ».
  • L’adaptation du niveau, les rappels des prérequis et la justification du sujet et/ou de l’exercice.
  • Les connaissances théoriques, la structure et développement de l’exposé, les démonstrations ainsi que le bon usage des protocoles.
  • Le dialogue avec l’auditoire/groupe, l’expression et tonalité, la position de l’instructeur et l’utilisation de matériel didactique, la participation avec tout l’auditoire/groupe et la valorisation des élèves.
  • L’évaluation de la compréhension et la correction des exercices/techniques.
  • La sécurité générale, la surveillance et les consignes de sécurité, l’échauffement, l’alternance statique /dynamique et la gestion de l’espace en « Piscine ».

28.3.6ÉVALUATION

ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :

ÉPREUVES EN « PISCINE » :

ÉVALUATION THÉORIQUE :

L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formations/Evaluations de la Commission de l’Enseignement de la Lifras une à deux fois par année (selon le nombre de candidats). Elle consiste en un examen écrit portant sur les matières définies aux chapitres 28.3.3 et 28.3.4.

L’épreuve théorique est contrôlée par des jurys composés de Moniteurs Fédéraux et Nationaux Lifras.

CRITÈRES DE RÉUSSITE ET D’ÉCHEC EN PREMIÈRE SESSION
  • Réussite directe : ≥ 10/20 dans chaque matière.
  • Repêchage oral : 8 ou 9/20 dans deux matières, maximum, au choix du candidat.
  • Ajourné : toute matière (repêchée ou non) n’ayant pas atteint les 10/20.
SECONDE SESSION
  • Examen écrit sans défense orale, ne reprenant que les matières non réussies en première session et organisé dans les trois mois qui suivent la première session.
  • Réussite seconde session : ≥ 10/20 dans chaque matière.
  • En cas d’échec à la seconde session le candidat recommence toutes les matières.

CAS PARTICULIERS :

  • Le candidat est dispensé de la partie « Spécificités de la Plongée Enfant » :
    • Jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3) à dater de la réussite de la Qualification Plongée Enfant.
    • S’il est certifié Plongée Enfant.
    • NB : cela ne s’applique pas au Parent Encadrant.
  • Le candidat peut présenter toutes les matières en seconde session pour autant qu’il ait effectivement présenté la première session.
  • Le candidat qui ne se présente pas à l’examen en première session sans excuse jugée valable par le Bureau Exécutif de la Commission de l’Enseignement, ou qui est surpris à tricher, est reporté à l’année suivante. Pas de seconde session possible.
  • Après la réussite de l’examen théorique, les candidats disposent de maximum trois mois pour présenter les épreuves pédagogiques en « Piscine » à partir de l’attribution des jurys par le Pôle Formations/Évaluations.
  • Durée de validité: jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3).

ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES EN « PISCINE » ET EN THÉORIE :

Les épreuves pédagogiques en « Piscine » et en théorie sont également organisées par le Pôle Formations/Evaluations, sur une période de trois mois à l’issue de l’évaluation théorique. Les candidats donneront trois leçons de théorie et trois leçons de pratique en « Piscine » (théorie et pratique cumulées au cours d’une même séance). Les sujets théoriques développés sont extraits des matières prévues pour les brevets de plongeur 1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ . Les brevets de spécialités ne sont pas abordés. Le Moniteur National responsable désigné par le Pôle Formations/Evaluations est différent pour chaque leçon. Les lieux, dates et sujets des leçons sont fixés de commun accord entre le Moniteur National désigné et le candidat (ce dernier étant chargé de prendre contact). Un candidat ne doit toutefois pas donner deux fois la même leçon. Le cours est donné à un groupe de minimum 4 élèves ayant le niveau équivalent à la leçon annoncée. Les moniteurs membres du jury sont observateurs et à ce titre, ne doivent pas intervenir durant les leçons de théorie et en « Piscine ». Ce groupe d’élèves appartient nécessairement au club où se donne la leçon (que ce soit celui du candidat, du Moniteur National ou encore un club étranger).

Les deux premières leçons sont contrôlées par un Moniteur National, aidé éventuellement par un ou deux Moniteurs Fédéraux. Après chaque leçon, le moniteur examinateur complète la fiche d’évaluation pour l’information du candidat et de l’examinateur suivant.Voir doc. « Fiche AM formation-évaluation pédagogie ». En cas d’indisponibilité éventuelle d’un jury, le candidat a la latitude d’inverser les deux premiers jurys. Le Moniteur National est obligatoirement présent, toutefois il peut se faire remplacer par un autre Moniteur National de son choix (s’il n’a pas déjà évalué ce candidat), qui reprendra les conditions initiales décidées avec le candidat (lieu, date et niveau des leçons).

La troisième leçon est évaluative. Elle se déroule dans le club du candidat (sauf en cas d’indisponibilité des lieux). Le jury est composé obligatoirement d’un Moniteur National et de deux Moniteurs Fédéraux de son choix, qui n’auront pas encore évalué ce candidat. Ce jury tient compte des avis formulés lors des leçons précédentes. Le candidat qui ne satisfait pas à la troisième pédagogie peut représenter une quatrième leçon ; un nouveau jury est alors désigné par le Pôle Formations/Evaluations. Si cette quatrième tentative échoue, il devra se représenter à une session suivante et redonner trois nouvelles leçons. Il lui est demandé de suivre à nouveau le cours de « Pédagogie et méthodologie de l’enseignement ».

Si ce report de session amène à ce que les modules de formation théoriques spécifiques suivis ou la réussite de l’évaluation théorique datent de plus de 3 ans, le candidat devra les repasser.

28.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

29.STANDARDS MONITEUR CLUB

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29.1GÉNÉRALITÉS

29.1.1DÉFINITION

Un Moniteur Club de plongée subaquatique, est un formateur de plongeur qui exerce au niveau d’un club ou d’un centre de plongée. Il se consacre principalement à la formation et l’évaluation des brevets de plongeurs et à l’organisation de sorties club.

29.1.2PRÉROGATIVES DU MONITEUR CLUB

Au-delà des prérogatives de l’Assistant Moniteur, le Moniteur Club est formé, évalué et jugé qualifié pour :

  • Gérer une école de plongée au niveau de son enseignement.
  • Surveiller toutes les épreuves des candidats plongeurs (1 ★ à 3 ★ ) en « Milieu Naturel ».
  • Diriger des plongeurs non homologués.
  • Effectuer toutes les tâches liées à l’organisation de la plongée.
  • Prendre en charge la formation en théorie et en « Piscine » des brevets plongeur 1 ★ à 3 ★ .
  • Organiser les passages de brevets plongeur 1 ★ et 2 ★ .
  • Fonctionner comme jury lors des passages de brevets plongeur 3 ★ .
  • Prendre en charge la formation et l’évaluation de la spécialité du Plongeur Nitrox (pour autant qu’il dispose de la spécialité Instructeur Nitrox).

Sous la supervision directe d’un Moniteur Fédéral minimum (selon la législation locale) :

  • Prendre en charge les plongées de formation prévues pour le brevet 4 ★.

29.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

29.2.1CONDITIONS GÉNÉRALES

29.2.2CONDITIONS PARTICULIÈRES

ÉPREUVES PEDAGOGIQUES :

Avant la présentation des plongées de formation à l’évaluation des épreuves :

  • Avoir réussi les épreuves en « Milieu Naturel » du brevet Moniteur Club et avoir envoyé la carte de préparation au secrétariat Lifras.
  • Avoir, depuis l’obtention du brevet d’Assistant Moniteur, dirigé au moins 20 plongées en « Milieu Naturel » dont 10 plongées en « Mer ».
  • Avoir 200 plongées (avec un minimum de 60 heures) dont au moins :
    • 25 plongées à minimum 40 mètres. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.
    • 60 plongées en « Mer » dont 50 plongées à 30 mètres (sans tolérance).
  • Avoir suivi les modules de formation théoriques spécifiques du Moniteur Club (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3) :
    • Protocoles et évaluation des épreuves.
    • Gestion d’un centre/école de plongée.
  • Avoir réussi l’examen de théorie du brevet Moniteur Club (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3) ou, si la validité est dépassée, avoir suivi le module de recyclage de l’année (non accessible aux AM par passerelle n’ayant pas passé l’examen théorique).

ÉPREUVES EN « PISCINE » :

Avant la présentation des épreuves en « Piscine », le candidat doit avoir réussi ses épreuves pédagogiques.

29.2.3INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives du Moniteur Club.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Exigences morales et de sécurité du moniteur.
  • Conditions d’homologation.

29.3FORMATION

29.3.1STRUCTURE

Les candidats Moniteurs Club doivent non seulement avoir les connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théoriques et pratiques, ainsi que les évaluations d’épreuves pour tous les niveaux de plongeur.

Ils doivent également connaître les exigences administratives, normatives et/ou légales en matière d’organisation de sortie club et de gestion d’une centre/club/école de plongée.

La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation se structure en quatre modules :

  • Minimum 26 heures de cours portant sur les matières générales théoriques et les matières spécifiques Assistant Moniteur (*).
  • Minimum 6 heures de cours portant sur les matières spécifiques Moniteur Club.
  • Minimum 10 heures de formation pratique dans « Nos Eaux ».
  • Minimum 10 heures de formation à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ».

(*) Les candidats ayant réussi l’épreuve théorique Assistant Moniteur, il y a moins de trois ans calendrier, en sont dispensés.

29.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

  • Le responsable de la formation théorique et pratique est titulaire au minimum du brevet Moniteur Fédéral Lifras.
  • Le responsable final de l’évaluation est titulaire au minimum du brevet Moniteur National Lifras.

29.3.3MATIÈRES THÉORIQUES GÉNÉRALES ET SPÉCIFIQUES DE L’ASSISTANT MONITEUR

Voir chapitres 28.3.3 et 28.3.4 du Standard Assistant Moniteur Lifras.

29.3.4MATIÈRES THÉORIQUES SPÉCIFIQUES AU MONITEUR CLUB

PROTOCOLES ET ORGANISATION D’ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :

  • Avoir les connaissances élargies des protocoles d’épreuves en « Milieu Naturel » pour l’obtention des brevets 1 ★ , 2 ★ et 3 ★ et pouvoir les décrire, les expliquer et les utiliser à bon escient.
  • Avoir les connaissances élargies et la rigueur pédagogique permettant l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ».

GESTION DES ACTIVITÉS D’UN CENTRE/ÉCOLE DE PLONGÉE :

Posséder les connaissances nécessaires à la gestion des activités de plongée et de formation dans un centre, un club, ou un organisme de plongée.

29.3.5ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES DANS « NOS EAUX »

OBJECTIF :

L’objectif de ces épreuves pédagogiques est de préparer les futurs Moniteurs Club à la formation et l’évaluation de candidats plongeurs en « Milieu Naturel », en particulier à travers la réalisation d’épreuves techniques dans « Nos Eaux ».

CONTENU :

  • Les directives, les conseils, l’intérêt de l’exercice et la mise en confiance de l’élève lors du briefing.
  • La connaissance et le bon usage des protocoles.
  • La description de l’exercice et les critères de réussite et d’échec de l’exercice.
  • Les consignes de sécurité.
  • Le suivi sous eau.
  • L’observation des difficultés physiques.
  • Le débriefing avec le résultat de l’exercice et la motivation du résultat.
  • La motivation pour continuer les entraînements.

29.3.6ÉVALUATION

ÉPREUVES EN « Milieu Naturel » :

ÉVALUATION THÉORIQUE :

L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formation/Evaluation de la Commission de l’Enseignement de la Lifras. Elle consiste en un examen écrit portant sur les matières définies aux chapitres 29.3.3 et 29.3.4. Les modalités complètes sont décrites dans le chapitre 28.3.5 du Standard Assistant Moniteur Lifras.

Durée de validité: jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3).

L’Assistant Moniteur ayant passé l’examen théorique depuis plus de trois ans repasse l’examen théorique avant de commencer le parcours du Moniteur Club ou suit le module de recyclage auprès des Associations Régionales durant l’année de présentation aux épreuves de pédagogies dans « Nos Eaux ».

L’AM par passerelle n’ayant pas passé l’examen théorique n’a pas accès au module de recyclage.

ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES DANS « NOS EAUX » :

Les épreuves pédagogiques à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel » sont également organisées par le Pôle Formation/Evaluation sur une période de trois mois à l’issue de la formation théorique à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ». Les candidats réaliseront trois plongées de formation dans « Nos Eaux » ainsi que l’évaluation des compétences techniques d’un candidat 2 ★ ou 3 ★ . Les épreuves relatives aux brevets de spécialités ne seront pas abordées.

Le Moniteur National responsable désigné par le Pôle Formations/Evaluations est différent pour chaque plongée. Il est aidé par un Moniteur Fédéral. Les lieux et dates des plongées sont fixés de commun accord entre le Moniteur National désigné et le candidat (ce dernier étant chargé de prendre contact). En cas d’indisponibilité éventuelle d’un jury, le candidat a la latitude d’inverser les deux premiers jurys. Les moniteurs membres du jury ne peuvent pas provoquer d’incident aléatoire durant les plongées.

Les deux premières plongées sont formatives. Après chaque plongée, le moniteur examinateur complète la fiche d’évaluation pour l’information du candidat et de l’examinateur suivant.Voir document Fiche « MC formation-évaluation pédagogie ». La troisième plongée est évaluative. Le jury tient compte des avis formulés lors des plongées précédentes.

Le candidat qui ne satisfait pas à la troisième plongée, peut représenter une quatrième plongée ; un nouveau jury est alors désigné par le Pôle Formations/Evaluations. Si cette quatrième tentative échoue, il devra se représenter à une session suivante et réaliser un nouveau cycle de trois nouvelles plongées telles que décrites ci-avant. Il lui est demandé de suivre à nouveau la formation théorique à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ». Si ce report de session amène à ce que les modules de formation théoriques spécifiques suivis ou la réussite de l’évaluation théorique datent de plus de trois ans, le candidat devra les repasser.

ÉPREUVES EN « PISCINE » :

  • Les épreuves de démonstration technique en « Piscine » sont également organisées par le Pôle Formation/Evaluation une à deux fois par année (selon le nombre de candidats) à l’issue des épreuves pédagogiques dans « Nos Eaux ».
  • Les candidats doivent pouvoir faire la preuve qu’ils maitrisent et savent démontrer avec aisance les compétences suivantes :
    • Techniques d’apnées statiques et dynamiques.
    • Techniques de palmage en surface et en immersion.
    • Techniques de partage d’une source d’air immergée entre plusieurs plongeurs.
    • Techniques de mises à l’eau (sauts), remontée et sorties de l’eau.
    • Techniques de déséquipement et rééquipement en immersion.
    • Techniques de parcours en apnée entre deux sources d’air immergée.
    • Technique de communication sous l’eau.

Ces épreuves en « Piscine » sont contrôlées par des jurys composés de Moniteurs Fédéraux et Nationaux Lifras.

Le Pôle Formations/Evaluations fixe les modalités de délibération.

CRITÈRES DE RÉUSSITE ET D’ÉCHEC
  • Réussite directe : aucun manquement aux critères.
  • Délibération : entre 1 et 3 critères engendrant des remarques (non éliminatoires).
  • Ajourné : ≥ 1 critère éliminatoire ou ≥ 4 critères engendrant des remarques.
  • En cas d’échec à la première session, le candidat recommence l’entièreté des épreuves en seconde session.
SECONDE SESSION
  • Examen organisé dans les trois mois qui suivent la première session.
  • En cas d’échec à la seconde session, le candidat recommence l’entièreté des épreuves l’année suivante.

29.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

30.STANDARDS MONITEUR FÉDÉRAL

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30.1GÉNÉRALITÉS

30.1.1DÉFINITION

Le Moniteur Fédéral est un Moniteur Club qui a évolué vers un enseignement plus approfondi de la plongée. Il s’occupe en particulier de la plongée thématique, des spécialités et se consacre à la gestion d’écoles de plongée ainsi qu’à l’organisation de stages importants de plongée.

30.1.2PRÉROGATIVES DU MONITEUR FÉDÉRAL

Au-delà des prérogatives du Moniteur Club, le Moniteur Fédéral est formé, évalué et jugé qualifié pour :

  • Créer et gérer une école de plongée au niveau de son enseignement.
  • Organiser les sorties importantes de l’école de plongée y compris des sorties et stages mer.
  • Evaluer le déroulement des épreuves théorique et en « Piscine » d’un brevet de plongeur 3 ★ .
  • Prendre en charge la formation et l’évaluation prévues des spécialités (à l’exception des brevets instructeurs de spécialités) et d’un brevet de plongeur 4 ★.
  • Prendre en charge l’évaluation des brevets d’équivalence (hors spécialités).
  • Relayer les décisions du Collége des Moniteurs Nationaux.

Sous la supervision directe d’un Moniteur National :

  • Prendre en charge la formation et l’évaluation de brevets instructeur de spécialité (pour autant que le Moniteur National qui supervise dispose de la spécialité concernée).
  • Former et évaluer les candidats Assistant Moniteur lors du stage de formation et évaluation à l’enseignement en « Piscine » et en théorie.
  • Former et évaluer les candidats Moniteur Club lors du stage de formation et d’évaluation à l’enseignement en « Milieu Naturel ».

30.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

30.2.1CONDITIONS GÉNÉRALES

30.2.2CONDITIONS PARTICULIÈRES

PRÉSENTATION À L’EXAMEN THÉORIQUE :

Avant la présentation aux épreuves de la théorie, avoir 400 plongées dont au moins :

  • 150 plongées en « Mer » :
    • 20 plongées (*) à l’air à 50 mètres (sans tolérance).
    • 40 plongées (*) à décompression obligatoire dont 10 comme chef de palanquée.
    • 50 plongées comme chef de palanquée.

(*) « Mer à marée » non acceptée.

PRÉSENTATION À L’ÉPREUVE PHYSIQUE DANS « NOS EAUX » :

  • Avant la présentation à l’épreuve physique chronométrée dans « Nos Eaux » :
    • Avoir, depuis l’obtention du brevet Moniteur Club jusqu’au jour de l’épreuve physique chronométrée, effectué au moins 15 plongées de surveillance d’exercices.
    • Avoir fonctionné pendant minimum 1 an comme MC.

PRÉSENTATION À L’ÉPREUVE DE RÉANIMATION :

Avant la présentation à l’épreuve de réanimation :

PRÉSENTATION AU STAGE PÉDAGOGIQUE :

Avant la présentation du stage mer fédéral :

  • Avoir suivi les modules de formation théorique spécifiques du monitorat fédéral (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3).
  • Avoir réussi le bilan théorique oral (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3).
  • Avoir réussi l’épreuve de sélection physique chronométrée préliminaire au stage (validité 1 an).
  • Participer à un stage de formation pratique en « Mer » (du style 4 ★ ou « Coppens »).

Une participation dans un de ces stages étant valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3, elle doit être validée dans le cahier pédagogique par un Moniteur National.

  • Participer au stage de formation de moniteurs de juin (facultatif).
  • Participer à cinq formations pratiques dans les Associations Régionales (facultatif).

30.2.3INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les documents et les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Le cahier pédagogique.
  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives du Moniteur Fédéral.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Exigences morales et de sécurité du moniteur.
  • Conditions d’homologation.

30.3FORMATION

30.3.1STRUCTURE

Les candidats Moniteurs Fédéraux doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur et du Moniteur Club, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théorique et pratiques, ainsi que les évaluations au-delà du tronc commun des brevets.

Ils doivent également connaître les exigences administratives, normatives et/ou légales en matière d’organisation de stage de formation et de direction d’une centre/club/école de plongée.

La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».

La formation se structure en quatre modules :

  • Minimum 26 heures de cours portant sur les matières générales théoriques et les matières spécifiques Assistant Moniteur (*).
  • Minimum 6 heures de cours portant sur les matières spécifiques Moniteur Club (*).
  • Minimum 30 heures de cours portant sur les matières spécifiques Moniteur Fédéral.
  • Minimum 4 jours de stage pédagogique en résidentiel – plongée en mer.

(*) Les candidats ayant réussi l’épreuve théorique Moniteur Club, il y a moins de trois ans calendrier, en sont dispensés.

30.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATIONMC

Le responsable de la formation théorique et pratique est titulaire au minimum du brevet Moniteur National Lifras.

30.3.3MATIÈRES THÉORIQUES GÉNÉRALES ET SPÉCIFIQUES DE L’AM ET DU MC*MC

Voir chapitres 28.3.3 et 28.3.3 du Standard Assistant Moniteur Lifras et chapitres 29.3.3 et 29.3.4 du Standard Moniteur Club Lifras.

(*) L’épreuve théorique AM / MC étant valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3, les candidats ayant réussi cette épreuve en sont dispensés si cette durée de validité n’est pas dépassée.

30.3.4MATIÈRES THÉORIQUES SPÉCIFIQUES AU MONITEUR FÉDÉRAL

ORGANISATION STAGE PLONGÉE PROFONDE :

Avoir les connaissances théoriques et les compétences techniques pour pouvoir organiser des stages 4 ★ (selon la législation locale).

MÉTHODOLOGIE DE L’ENSEIGNEMENT THÉMATIQUE :

Avoir les connaissances théoriques et les compétences techniques pratique pour pouvoir enseigner les techniques particulières de plongée (plongée sur épave, descente dans le bleu, plongée en mer à courant, plongée de nuit, orientation, faune & flore, plongée à décompression obligatoire, plongée à partir d’une embarcation, plongée profonde, etc.).

PRISE DE CONTACT AVEC DES CANDIDATS PLONGEURS :

  • Savoir adapter les plongées d’exploration ou de formation en fonction du brevet et/ou de l’expérience des plongeurs.
  • Savoir Intégrer dans une palanquée des plongeurs hors Lifras et savoir interpréter les réglements lorsque des cas particuliers se présentent.

ENSEIGNEMENT DE L’ADMINISTRATION D’OXYGÈNE EN SITUATION D’URGENCE :

  • Avoir des connaissances approfondies dans le domaine de l’administration d’oxygène en situation d’urgence.
  • Connaître et savoir déployer les autres techniques de secours adaptées à un stage à partir d’un bateau en mer (étude de risque, chaine de secours appropriée, la planification et la gestion de la sécurité les moyens avancés de sécurité etc.).

PLONGÉE À DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE :

  • Avoir des connaissances approfondies dans le domaine de la décompression, en particulier sa gestion, les régles de bonnes pratiques, les particularités de moyens de décompression multiples au sein d’une même palanquée, les mécanismes qui l’influencent défavorablement, les protocoles particuliers.

30.3.5STAGE PÉDAGOGIQUE FÉDÉRAL EN MER

OBJECTIF :

L’objectif de ce stage pédagogique est de préparer et évaluer les futurs Moniteurs Fédéraux à la formation de plongeurs expérimentés ainsi qu’à l’organisation de stage/sortie club de plongées en mer au départ d’un bateau.

DÉROULEMENT :

Les plongées pourront comporter des épreuves de sauvetage et de secourisme tant dans l’eau que hors de l’eau. Ces plongées pourront également être qualifiées « à thème » où l’accent sera mis sur l’aspect pédagogique en rapport avec un thème développé. Les thèmes pourront être par exemple : plongée sur épave, plongée profonde à l’air, orientation, découverte de la faune et de la flore, organisation de la sécurité lors d’un stage…

Les candidats effectueront les plongées en tant que chef de palanquée ou serre-file.

CONTENU :

  • L’organisation et la gestion pratique de la plongée.
  • Le briefing et le débriefing (chef de palanquée).
  • Le contrôle du matériel (serre-file).
  • Le secourisme actif à bord du bateau et le sauvetage au fond et en surface.
  • Les qualités de moniteur (autorité, efficacité, clarté des instructions, camaraderie, contact humain, éthique, etc.).
  • L’aspect formatif et pédagogique de la plongée.
  • Les connaissances et la mise en oeuvre des thèmes abordés à destination de plongeurs expérimentés.
  • Le comportement en plongée.

Le nombre de présentation est illimité sous réserve des points suivants :

  • A partir de la quatrième présentation, la participation financière demandée au candidat est triplée.
  • La durée de validité de l’examen de la théorie (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3); celui-ci est représenté si cette durée de validité est dépassée ou si le candidat se présente pour la quatrième fois au stage.

30.3.6ÉVALUATION

Vu la nature évolutive des techniques, normes et dispositions légales en matière de plongée subaquatique, les protocoles détaillés d’épreuves, d’examen et de stage font l’objet d’un document annexe (cahier pédagogique).

ÉVALUATION THÉORIQUE :

La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen écrit et oral. L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formation/Evaluation de la Commission de l’Enseignement de la Lifras une fois par an dans le premier trimestre. Cette épreuve est éliminatoire avec une seconde session de rattrapage optionnelle, portant sur les matières définies aux chapitres 30.3.3 et 30.3.4.

L’épreuve théorique est contrôlée par des jurys composés de Moniteurs Nationaux Lifras.

PREMIÈRE SESSION :
  • Réussite directe : moyenne ≥ 10/20.
  • Echec direct : moyenne inférieure ou égale ≤ 6/20.
SECONDE SESSION : ORGANISÉE DANS LES 3 MOIS QUI SUIVENT L’EXAMEN :
  • Réussite seconde session : moyenne ≥ 10/20.

ÉPREUVE PHYSIQUE DANS « NOS EAUX » :

L’épreuve physique dans « Nos Eaux » est organisée par le Pôle Formation/Evaluation à une date fixée avant le stage pédagogique. Elle consiste en une épreuve de palmage chronométrée.Voir document « Épreuve physique de palmage MF/MN ». Cette épreuve est éliminatoire avec une seconde session de rattrapage optionnelle.

Elles sont contrôlées par un jury composé de Moniteurs Nationaux Lifras.

EPREUVE DE RÉANIMATION :

L’épreuve de réanimation est organisée en Belgique par le Pôle Formation/Evaluation à une date fixée avant le stage pédagogique en mer. Elle se déroule en 2 parties :

  1. Rappels théoriques et pratiques d’une RCP avec un masque oronasal de réanimation.
  2. Evaluation d’une réanimation réalisée par le candidat sur un mannequin de formation RCP. En cas d’échec, le candidat peut recommencer l’épreuve une fois.

Cette épreuve n’est pas éliminatoire mais est comptabilisée (réussie ou ratée) comme action « Gestion d’un incident surface » lors de la délibération du stage final en mer.

Cette épreuve est contrôlée par un jury composé de moniteurs nationaux Lifras et de spécialistes en RCP.

STAGE FINAL EN MER :

Les épreuves pédagogiques lors du stage final en mer, sont également organisées par le Pôle Formation/Evaluation une fois par an. Un Moniteur National est désigné président de stage et endosse le rôle de directeur de plongée.

Les candidats réalisent huit plongées en mer au départ d’un bateau (selon les possibilités de la météo et de l’organisation).

Les palanquées sont généralement composées de :

  • Deux ou trois Moniteurs Nationaux (un comme observateur dans le cas de trois Moniteurs Nationaux Lifras).
  • Deux candidats au maximum.

Evaluation continue - chaque plongée est évaluée individuellement sur base de différents critères :

  • Actions : esprit d’équipe, remontée technique, sauvetage en force, gestion d’un incident surface.
  • Appréciation globale : en plus du débriefing fait au candidat pour les 2 premières plongées, jusqu’à maximum 3 remarques écrites seront communiquées au candidat et à son jury pour la plongée suivante.
  • Catégories : connaissances, pédagogie, organisation de plongée, technique de plongée.
  • Autres remarques.

En cas d’échec au stage final, un débriefing est organisé par le président de stage avec les candidats concernés, endéans le mois qui suit la proclamation des résultats.

30.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

31.STANDARDS MONITEUR NATIONAL

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31.1GÉNÉRALITÉS

31.1.1DÉFINITION

Connaissances théoriques et pratiques approfondies.

Etant le plus haut brevet de moniteur de la ligue, le Moniteur National (MN) possède des connaissances théoriques et pratiques étendues sur les différentes matières liées à la plongée. En ce compris : médecine et interventions en situation d’urgence, organisation de plongée, connaissance de la mer, connaissance des lois, normes et réglementations régissant la plongée, etc.

Le MN est une référence pour quiconque souhaite recevoir des informations fiables concernant la plongée.

Formateur d’instructeur.

Le MN forme et évalue les instructeurs de plongée.

Le MN est capable d’aider tout moniteur à se perfectionner à tous les niveaux et notamment en pédagogique.

Organisateur.

Le MN possède les connaissances et l’expérience nécessaires à l’organisation efficace de tous types d’activités de plongée telles que : stage de mer à l’étranger, journée de plongée pour de grands groupes en Belgique, etc.

Il en maîtrise tous les aspects tels que : composition des palanquées, organisation de la sécurité (matériel, personnes, consignes), briefing général de plongée, réaction en cas d’incident ou accident, etc.

Conception et évolution des règles et de l’enseignement de la plongée au sein de la ligue.

Le MN possède un esprit d’analyse lui permettant de faire évoluer l’enseignement de la plongée au sein de la ligue pour le maintenir à jour.

Pour cela il doit, en plus des compétences précédentes :

  • Posséder un esprit critique
  • Être créatif
  • Savoir travailler en équipe

Leadership et disponibilité.

Grâce aux compétences et connaissances énumérées ci -avant, le Moniteur National est un leader qui guide et inspire naturellement les plongeurs et les moniteurs qu’il côtoie. Pour ce faire et en raison des nombreuses activités qu’il doit assumer, le Moniteur National a la possibilité de consacrer du temps à la Commission de l’Enseignement.

31.1.2PRÉROGATIVES DU MONITEUR NATIONAL

Au-delà des prérogatives du Moniteur Fédéral, le Moniteur National est formé, évalué et jugé qualifié pour :

  • Gérer l’enseignement de la plongée de la ligue.
  • Organiser des sorties et stages mer (grands groupes ou lieux inconnus).
  • Représenter la ligue au niveau national et international.
  • Assurer l’évolution et l’adaptation de l’enseignement de la plongée.
  • Présider les sessions de brevet plongeur 3 ★ .
  • Présider les stages pédagogiques.
  • Former et évaluer les candidats Assistants Moniteurs, Moniteurs Clubs, Fédéraux et Nationaux.

S’il dispose du titre d’instructeur dans une spécialité :

  • Prendre en charge la formation et l’évaluation d’instructeur de la spécialité concernée.

31.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

31.2.1CONDITIONS GÉNÉRALES

31.2.2CONDITIONS PARTICULIÈRES

Le candidat soumet au Conseil de Suivi Pédagogique (CSP) un dossier de candidature reprenant sa motivation et les activités auxquelles il a participé en tant que moniteur.

Le dossier de candidature doit comporter obligatoirement les points suivants :

  • Participer activement à l’organisation d’un stage (minimum 3 jours) avec présence de minimum 1 MN
  • Une participation dans un de ces stages étant valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3, elle doit être validée par un Moniteur National.

  • Participer à trois évaluations pédagogiques en « Piscine » et en théorie d’un candidat AM.
  • Participer à trois évaluations pédagogiques dans « Nos Eaux » d’un candidat MC.
  • Donner un cours de niveau MF.
  • Participer à trois plongées de formation MF (dans les Associations Régionales).

Il est fortement recommandé d’enrichir le dossier avec toutes autres activités telles que :

  • Activités club importantes (exemple : organisation d’écoles de mer).
  • Participation à l’organisation de sorties interclub.
  • Activités de formation de moniteurs au sein des Associations Régionales.
  • Etc.

31.2.3INFORMATIONS PRÉALABLES

Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :

  • Prérequis à la formation.
  • Prérogatives du Moniteur National.
  • Contenu et déroulement de la formation.
  • Coût, assurance et exigences administratives Lifras.
  • Exigences morales et de sécurité du moniteur.
  • Conditions d’homologation.

31.3FORMATION

31.3.1GÉNÉRALITÉS

Les candidats Moniteurs Nationaux doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur, du Moniteur Club et Fédéral, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théorique et pratiques, ainsi que les évaluations destinées à tous les niveaux des moniteurs de la ligue.

Ils doivent également avoir l’expérience et les compétences techniques pour participer à la gestion et au développement de l’enseignement.

La formation est assurée par la Lifras.

La formation s’effectue en « Milieu Naturel ».

31.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation et de l’évaluation théorique et pratique est titulaire du titre de Moniteur National Lifras.

31.3.3MATIÈRES THÉORIQUES GÉNÉRALES ET SPÉCIFIQUES DE L’AM, DU MC ET DU MF

Voir chapitres 28.3.3 et 28.3.4 du Standard Assistant Moniteur Lifras, chapitres 29.3.3 et 29.3.4 du Standard Moniteur Club Lifras et chapitres 30.3.3 et 30.3.4 du Standard Moniteur Fédéral Lifras.

31.3.4MATIÈRES THÉORIQUES SPÉCIFIQUES AU MONITEUR NATIONAL

ORGANISATION « CARRIÈRE » :

Le candidat défend ses compétences organisationnelles et connaissances théoriques de la matière Carrière devant un jury composé de Moniteurs Nationaux.

GESTION DE DÉBAT SUR UN SUJET D’ACTUALITÉ OU D’INTÉRÊT LIFRAS :

Le candidat défend ses idées, mène un débat contradictoire, centralise les différents arguments lors des discussions en session et en fait une synthèse ainsi qu’une proposition consensuelle qui en découle. Le candidat donnera son avis argumenté sur une question ou un problème validé par le Pôle Formations/Evaluations.

AUTRES MATIÉRES THÉORIQUES :

  • Médecine.
  • Organisation « Mer ».
  • Zélande, « Mer à marée », météo, navigation.
  • Généralités.

31.3.5ÉPREUVE PHYSIQUE PALMAGE

Épreuve de sélection chronométrée.Voir document « Épreuve physique de palmage MF/MN ».

31.3.6PARTICIPATION À UN STAGE DE FORMATION DE MONITEURS

Le candidat doit participer à au moins un stage de formation de moniteurs organisé par le Pôle Formations/Evaluations.

Les tâches seront déterminées par le Pôle Formations/Evaluations.

31.3.7PARCOURS PÉDAGOGIQUE A RÉALISER LORS DE L’ANNÉE 1

  • Donner un cours de niveau MF.
  • Suivre un coaching d’une pédagogie AM et d’une pédagogie MC.
  • Participer à 5 plongées de formation MF (dans les Associations Régionales).
  • Participer aux travaux d’un pôle. Le candidat peut être appelé à travailler dans un pôle de manière ponctuelle, en fonction des travaux en cours à la demande des pôles et/ou du Bureau.
  • Autres prestations définies par le Conseil de Suivi Pédagogique.

Les prestations obligatoires sont gérées par le Pôle Formation/Evaluation et sont reprises dans le tableau de bord du candidat qui sera examiné en année 2 par le Conseil de Suivi Pédagogique et lors du stage mer par les jurys.

31.3.8STAGE PÉDAGOGIQUE EN « MER » (MINIMUM QUATRE JOURS)

OBJECTIF :

L’objectif de ce stage pédagogique est de préparer et évaluer les futurs Moniteurs Nationaux à la formation de moniteurs ainsi qu’à l’organisation et la direction de stages/sorties club de plongées en mer au départ d’un bateau.

DÉROULEMENT :

Le stage comporte huit plongées au départ d’un bateau.

Les candidats effectuent les plongées en tant que chef de palanquée et assument à tour de rôle la fonction de directeur de plongée.

CONTENU :

Lors de ces plongées, les candidats sont évalués sur leur aptitudes à :

  • Réaliser des sauvetages de tout type.
  • Former des moniteurs sur tout thème (plongée profonde, prise en charge d’accident de plongée, plongée sur épave, navigation, faune et flore, décompression, etc. - liste non exhaustive).
  • Organiser et diriger des stages.
  • Exprimer leur qualité de Moniteur National (autorité, efficacité clarté des instructions, prises de position, camaraderie, contact humain, éthique, etc.).

31.3.9ÉVALUATION

Le parcours MN est divisé en 2 années.

La réussite d’une année est conditionnée par la réussite de chacune des parties. Une année réussie est valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3). En cas d’échec d’une année, le candidat peut dès lors représenter une année bis ou ter.

ANNÉE 1 :

Une fois la candidature validée par le Conseil de Suivi Pédagogique, le candidat complète son dossier avec des prestations complémentaires éventuelles qui lui sont proposées par le conseil. Il peut s’agir par exemple d’évaluations AM, MC supplémentaires, etc. L’objectif est de réaliser une évaluation continuée afin de maximiser ses chances de réussite pendant son parcours.

ORGANISATION CARRIÈRE :

Cette épreuve s’effectue dans nos carrières et lacs d’une profondeur de minimum 30 mètres.

  • Le candidat doit faire partie d’une des palanquées.
  • 20 plongeurs minimum (hors jury).
  • 5 exercices minimum (dont minimum 3 différents).

Voir document « MN Evaluation sortie carrière ».

ÉVALUATION THÉORIQUE :

L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formations/Evaluations de la Commission de l’Enseignement de la Lifras. Elle consiste en 4 parties :

  • Un examen oral devant un jury composé de Moniteurs Nationaux, pouvant porter sur l’ensemble de la matière théorique, de l’actualité, et des développements en cours dans le domaine de la plongée subaquatique. Cette épreuve en année 1 est composée des trois matières suivantes :
    • Médecine.
    • Zélande, « Mer à marée », météo, navigation.
    • Généralités.
  • Un débat sur un sujet d’actualité ou d’intérêt Lifras pendant lequel le candidat est évalué sur ses capacités à se documenter, synthétiser et préparer un sujet.

Trois sessions sont organisées par an au cours desquelles le candidat peut présenter chaque matière au maximum 2 fois (repêchage compris). Lors de la première session, le candidat peut décider de présenter une matière « à blanc » dans les conditions de l’examen. Il n’y a alors pas d’évaluation pour cette matière.

La matière de cet examen est contenue dans des ouvrages de référence dont la liste sera publiée (ou éventuellement mise à jour) au plus tard un an avant la date de l’examen.

Les critères d’évaluation sont :

DEUX PREMIÈRES SESSIONS :
  • Réussite directe : ≥ 10/20 dans chaque matière.
SESSION DE REPECHAGE : POUR LES MATIÈRES < 10/20
  • Réussite : ≥ 10/20 dans chaque matière.
  • Dispense si noté à 14/20 ou plus.
    Les matières réussies avec une cote de 14 ou plus ne devront plus être repassées lors des années 1 bis/ter. La dispense est valable maximum 2 fois (session année 1 bis, session année 1 ter).
ANNÉE 2 :

Le Conseil de Suivi Pédagogique statue sur la participation du candidat au stage de mer sur base de son dossier.

S’il décide d’un report du candidat d’une année, celui -ci peut faire appel dans un délai de 15 jours après la notification de la décision auprès du Collège des Moniteurs Nationaux.

ORGANISATION MER :

Prérequis : réussite de l’exercice carrière et de l’examen théorique de l’année 1.

Deux sessions sont organisées par an.

Les critères d’évaluation sont :

PREMIÈRE SESSION :
  • Réussite directe : ≥ 10/20 dans chaque matière.
SESSION DE REPECHAGE :
  • Réussite : ≥ 10/20.

ÉPREUVE PHYSIQUE  :

Prérequis : réussite de l’organisation mer.

Voir document « MF/MN Épreuve physique de palmage » (validité un an).

STAGE PÉDAGOGIQUE EN MER :

Prérequis : réussite de l’organisation mer et de l’épreuve physique.

Le Pôle Formations/Evaluations organise une à deux fois par an (selon le nombre de candidats) le stage pédagogique national. Les candidats réalisent huit plongées en mer au départ d’un bateau en formule croisière.

Les palanquées sont généralement composées de :

  • Deux ou trois Moniteurs Nationaux (un comme observateur dans le cas de trois Moniteurs Nationaux Lifras).
  • Deux candidats au maximum.

En cas d’échec au stage, un débriefing est organisé par le président du stage avec les candidats concernés, endéans le mois qui suit la proclamation des résultats.

31.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

32.STANDARDS CFPS

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32.1GÉNÉRALITÉS

32.1.1DÉFINITION

Le Certificat Fédéral de Premiers Secours est délivré sur présentation de la preuve de la détention des brevets suivants, en ordre de validité

  • Secourisme (premiers soins, BLS, ERC BLS/AED, etc.)
  • Premiers gestes en oxygénothérapie (Oxygen Provider, etc.).

Le CFPS en ordre de validité est obligatoire pour l’accès au plongeur 3 ★ et tous les niveaux de moniteur ainsi que les équivalences ADEPS.

32.1.2CONDITIONS D’ADMISSION

  • Être titulaire du brevet de secourisme délivré par un opérateur de formation reconnu par le SPF Emploi et Concertation Sociale. Un titre de RCP (réanimation cardio-pulmonaire) est accepté. Cela comprend notamment le BEPS ou secourisme de la Croix-Rouge, le secourisme industriel, le brevet PADI Emergency First Response, etc.
  • Être en plus titulaire du brevet « Oxygen Provider » délivré par le DAN ou un autre organisme reconnu par la Lifras. Les renseignements concernant les sessions « O2 Provider » et la liste des instructeurs DAN peuvent être obtenus auprès des Associations régionales.

La dispense pour la RCP peut être accordée pour :

  • Les médecins, le personnel médical ou paramédical actif au sein d’un service d’urgence (Infirmier(e) de réa, urgentiste, etc.).
  • Les secouristes professionnels (Pompier, etc.).
  • Les titulaires d’un BSSA.

La commission de l’Enseignement par l’intermèdiaire du pôle sécurité statue au cas par cas.

Tous doivent cependant faire la partie DAN O2 Provider, à l’exception des anesthésistes et hyperbaristes.

32.1.3DISPOSITION POUR L’OBTENTION

Renvoyer la carte de préparation CFPS au secrétariat Lifras en fournissant une copie du brevet de secourisme ou Assimilé RCP et du brevet Oxygen Provider de DAN.

32.1.4VALIDITÉ

La validité du CFPS est de cinq ans à date de l’obtention ou du recyclage. Le recyclage est obligatoire tous les 5 ans, recommandé tous les 2 ans.

32.2RECYCLAGE CFPS

La validité du CFPS est liée à la validité d’un des deux volets, il faut :

Le fait de participer à un recyclage réactive automatiquement le CFPS. Il n’est pas nécessaire de tout recommencer à zéro.

Si le recyclage n’est pas suivi via la Lifras, les demandes de prolongation de validité sont envoyées au secrétariat Lifras en fournissant une copie du brevet de secourisme ou du brevet Oxygen Provider de DAN.

L’épreuve de réanimation du CMF vaut pour recyclage.

32.3MODALITES PRATIQUES DU RECYCLAGE DE LA COMMISSION ENSEIGNEMENT

La Commission de l’Enseignement organise des ateliers de recyclage RCP directement par ses formateurs CFPS ou par ses différents canaux de formation : les Associations Régionales (AMB, AML, CFIP), les Clubs.

32.3.1FORMATEURS RECYCLAGE CFPS

Seuls les formateurs en recyclage CFPS peuvent organiser un atelier de recyclage.

Le formateur valide le recyclage des candidats en signant leur carte de recyclage. La carte est à se procurer au secrétariat Lifras et à rentrer quand elle est signée pour homologation.

Est reconnu comme formateur recyclage CFPS, toute personne membre de la Lifras qui peut justifier de compétences, régulièrement mises à jour (recyclées maximum tous les 2 ans), dans le domaine du secourisme et des 1ers soins, à savoir titulaire de :

  • Instructeur DAN actif BLS et O2 Provider.
  • Le personnel médical ou paramédical actif au sein d’un service d’urgence.
  • Les médecins certifiés en médecine subaquatique et hyperbare et les anesthésistes.

Dans certains cas, une mise à niveau organisée par la Commission de l’Enseignement sera demandée.

Pour maintenir la qualification Lifras, le formateur recyclage CFPS participe au minimum à 1 séance de recyclage (Lifras) tous les 2 ans.

32.3.2ASSISTANTS RECYCLAGE CFPS

Le formateur peut se faire aider par d’autres formateurs, des moniteurs en titre (minimum AM) ou tout instructeur secouriste reconnu.

Le formateur contacte le nombre d’assistants qu’il estime nécessaire. Ceux-ci doivent être en ordre de recyclage CFPS. Ils sont briefés par le formateur au préalable le jour du recyclage. Ils sont recyclés dès lors d’office.

Ils sont répartis pour assurer la formation dans les ateliers. Le formateur supervisera le travail des assistants dans ces ateliers.

32.3.3ATELIERS

La durée de l’atelier est de 2 h minimum.

Le ratio formateur (ou assistant)/candidats est de 1 pour 8 max.

L’atelier comporte :

  • Une courte partie théorique pendant laquelle le formateur fait quelques rappels et aborde un thème d’actualité concernant le secourisme ou l’accidentologie en plongée sous-marine.
  • Une partie pratique composée :
    • D’une séance où les candidats pratiquent une réanimation « traditionnelle » c’est-à-dire seul et sans matériel particulier sauf un DEA
    • Et d’une autre séance où les candidats travaillent comme au bord de l’eau, c’est-à-dire à plusieurs avec DEA/O2/BAVU.

32.3.4MATÉRIEL

Le formateur est responsable de mettre à disposition le matériel nécessaire à l’organisation des ateliers RCP (mannequins ou bustes de réanimation, défibrillateurs de formation, BAVU, O2, masques, …).

32.3.4PARTICIPATION AUX FRAIS

Une participation forfaitaire aux frais sera demandée aux candidats. Le montant maximum sera fixé par le Conseil d’Administration Lifras.

33.STANDARDS VÊTEMENT ÉTANCHE

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33.1GÉNÉRALITÉS

33.1.1DÉFINITION

La formation Vêtement Etanche au sein de la Lifras est un cours de spécialisation destiné aux plongeurs souhaitant acquérir une base théorique sur le matériel et son fonctionnement, ainsi que des exercices permettant d’apprendre et de démontrer les aptitudes à intervenir lors d’un incident dans une palanquée comportant au moins un plongeur en vêtement étanche.

Les objectifs sont :

  • Offrir aux membres de la ligue une formation adaptée à l’utilisation d’un vêtement étanche.
  • Permettre la réalisation et la surveillance d’épreuves de remontée avec utilisation d’un vêtement étanche.
  • Permettre aux moniteurs en titre de contrôler les épreuves de la présente spécialité.

33.1.2PRÉROGATIVES

La spécialité n’est pas obligatoire pour plonger avec un vêtement étanche ou réaliser des épreuves sans remontée.

Par contre, pour la réalisation des épreuves de remontée en vêtement étanche, les membres de la palanquée doivent être titulaires de la spécialité tel que prévu à l’article 18 des « Généralités », des conditions applicables à toutes les épreuves.

La spécialité permet aussi au moniteur en titre de surveiller une épreuve de remontée effectuée en vêtement étanche et de contrôler les épreuves de la présente spécialité.

33.1.3ORGANISATION GÉNÉRALE

La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.

  • Il n’y a pas obligatoirement de formation théorique organisée en classe (ou local adapté).
  • Les épreuves pratiques se déroulent dans « Nos Eaux » dans un ordre préétabli.

33.2PRÉREQUIS À LA FORMATION

33.2.1GÉNÉRALITÉS

  • Si le plongeur n’est pas majeur, le consentement écrit des parents ou du tuteur légal est obligatoire.
  • Être âgé de 15 ans au moins avant la présentation aux épreuves de remontée en « Milieu Naturel ».
  • Être membre d’un club affilié à la Lifras ayant statut d’école.
  • Être détenteur du brevet plongeur 1 ★ Lifras.
  • Être en possession d’un certificat médical de non-contre-indication à la plongée en ordre de validité.

Pour le plongeur 1 ★ Lifras, avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :

  • Compter 10 plongées à 20 m. Si ces plongées sont réalisées dans « Nos Eaux », une tolérance de profondeur de 10 % maximum est admise.

33.2.2INFORMATIONS PRÉALABLES

Avant d’entamer les épreuves, le candidat est invité à se concerter avec son moniteur pour le choix du matériel, encore plus en cas d’achat immédiat.

33.3FORMATION

33.3.1GÉNÉRALITÉS

La formation comprend :

  • Pour la théorie : intégrée à l’épreuve n°1.
  • Pour la pratique en « Milieu Naturel » : voir carte de préparation.

Nombre de plongeur(s) par formation (ratio instructeur/élève) :

  • Pour la théorie : sans objet.
  • Pour la pratique dans « Nos Eaux » : 1/1 maximum.

33.3.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation et de l’évaluation est titulaire du titre de moniteur Lifras et titulaire de la spécialité VE.

Le niveau requis du moniteur est détaillé dans les protocoles des épreuves.

33.3.3CONNAISSANCES THÉORIQUES

Le plongeur sera formé lors de l’épreuve pratique n°1.

Au besoin, une formation théorique, préalable à la première épreuve, peut être organisée pour aborder essentiellement le matériel spécifique et l’analyse de risque comme suit.

MATÉRIEL :

Les combinaisons étanches sont conçues de telle manière que le plongeur conserve le corps au sec, à l’exception de la tête. Toutefois, certaines combinaisons assurent l’étanchéité au niveau de la tête au moyen d’une cagoule attenante.

L’étanchéité est obtenue par :

  • Le matériau.
  • Des coutures.
  • Une fermeture à glissière.
  • Des joints d’étanchéité au cou.
  • Des joints d’étanchéité aux poignets.

MATÉRIAUX UTILISÉS :

Il existe deux matériaux fondamentalement différents :

  1. Le toilé : d’une épaisseur de 1 mm, enduit de caoutchouc et dont les coutures sont, soit extérieures et munies de rubans de latex vulcanisés, soit intérieures et rendues étanches par un enduit spécial.
  2. Le néoprène : d’une épaisseur de 2 mm (compressé) à 8 mm doublé des deux côtés ou doublé de tissu maillé à l’intérieur et enduit de latex à l’extérieur. Coutures collées et cousues aux points invisibles, à l’extérieur et à l’intérieur.

Différence : En fonction du type de combinaison, plusieurs ajustements sont nécessaires en fonction de la loi de Boyle et Mariotte. Avec un néoprène, généralement plus ajusté qu’un toilé, les masses d’air insufflées sont moins importantes et nécessitent, de ce fait, d’équilibrer moins souvent.

Pouvoir isolant : L’isolation thermique due au néoprène diminue lors de la descente par compression du matériau. Les combinaisons toilées n’ont pas de pouvoir isolant propre et nécessitent par conséquent une meilleure protection thermique interne que les combinaisons en néoprène. Les sous-vêtements utilisés gardent cependant leur épaisseur et leur pouvoir isolant à toute profondeur quel que soit le type de vêtement.

BOTTILLONS :

Les bottes ou chaussons sont attenants, il ne faut pas de manchettes. Une semelle profilée est très importante, elle renforce le chausson. Il est toutefois recommandé de porter des chaussettes épaisses pour assurer un bon chaussant des palmes. Quelques modèles sont dotés de chaussons ou de bottes tellement grandes qu’il faut choisir des palmes de taille supérieure (à éviter).

FERMETURE À GLISSIÈRE :

Les fermetures à glissière étanches à l’eau et aux gaz permettent de se vêtir et se dévêtir rapidement avec aisance.

Selon les modèles de combinaisons, les fermetures à glissières sont posées soit :

  • Face avant en diagonale de la cuisse droite vers l’arrière gauche de la tête.
  • Face avant de la cuisse autour de la nuque vers la poitrine.
  • Face arrière d’un bras à l’autre.

COLLERETTE :

La collerette est mince, souple et très extensible, néoprène ou latex, elle adhère au cou en assurant l’étanchéité. Toute la tête sera donc mouillée jusqu’au cou.

Dans le cas d’un vêtement étanche avec cagoule attenante, il existe néanmoins une collerette au niveau du cou qui doit également être ajustée afin d’assurer l’étanchéité.

CAGOULE :

Lorsque l’on utilise une cagoule séparée, il faut s’assurer de sa parfaite coupe.

POIGNETS :

Il y a différents systèmes de gants :

  • Manchettes de poignet et gants normaux en néoprène.
  • Manchettes doubles et gants en néoprène (quasi-étanchéité).
  • Poignets avec anneaux fixes sur lesquels on enfile des gants en latex, les mains restantes sêches, on porte des gants de laine en dessous.
  • Gants de néoprène attenants à la combinaison (rare).

SOUPAPES :

Toutes les combinaisons étanches utilisées en plongée fonctionnent selon le principe d’un équilibre entre les pressions extérieures et intérieures, obtenu par injections d’air en provenance des bouteilles. Une dépression relative ne peut pas survenir avec des combinaisons dites à volume constant. La couche d’air qui se forme à l’intérieur constitue une isolation complémentaire contre le froid. La purge est placée de manière à ce que l’air excédentaire puisse s’échapper sans entrave en haut du bras ou derrière la tête. Divers modèles de purges peuvent non seulement être actionnés à la main mais font également office de soupape de surpression. La soupape non réglable, quant à elle, n’agit que comme soupape de surpression et ne peut en aucun cas être actionnée manuellement. Elles existent de moins en moins sur le marché. Les soupapes mal situées pour les plongeurs peuvent être déplacées par le spécialiste.

INFLATEUR :

De l’étage MP du détendeur, il passe généralement sous le bras et est raccordé à une valve, située sur la poitrine dans la plupart des cas. Il est recommandé de s’assurer de pouvoir connecter et déconnecter cet inflateur avec les gants (givrage). De même, il est conseillé d’installer le raccord de l’injecteur sur un détendeur séparé de celui du gilet de stabilisation (double sécurité).

SOUS-VÊTEMENT :

Sous la combinaison étanche, il est recommandé de porter un sous-vêtement d’une seule pièce en fourrure textile, ou toute autre matière similaire, ayant un grand pouvoir isolant. Pour les vêtements en néoprène on recommandera une tenue du type Lycra.

LESTAGE :

L’utilisation d’un vêtement sec oblige le sur-lestage. Ce lestage compense la perte de poids apparent par l’injection d’air isolant dans le vêtement. Le lestage est donc fonction de la quantité d’air injectée dans le vêtement, valeur subjective touchant à la notion de confort du plongeur.

W = W   Weight = Warmth

En général 4 à 6 kg en plus du lestage en eau douce seront nécessaires à l’immersion. Les plombs aux chevilles sont particulièrement utiles pour obtenir une bonne position dans l’eau. Toutefois, il ne faut pas qu’ils dépassent 1 kg par cheville (fatigue excessive). Le lestage sera adapté au type de vêtement utilisé.

Plusieurs moyens sont utilisés pour se lester :

  • Plusieurs ceintures.
  • Plombage sur les bouteilles.
  • Ceintures sous le vêtement sec.
  • Plomb dans le gilet de stabilisation.
  • Baudrier.

On constate qu’avoir un baudrier, bien souvent non largable, signifie emporter une quantité non négligeable de plomb qui, en cas d’incident, lorsque le largage de la ceinture s’avère nécessaire, peut mettre la vie du plongeur et du sauveteur en danger. Pour ces différentes raisons, il apparaît que l’utilisation combinée d’une ceinture lestée et d’un baudrier, permettant la remontée en cas de largage de la ceinture, est une bonne solution. Il existe actuellement des baudriers à poids largables, ce qui augmente encore la sécurité.

Dans tous les cas, nous déconseillons l’usage de la ceinture sous la combinaison ainsi que les plombs sur les bouteilles ou dans le gilet de stabilisation, usages qui nous apparaissent particulièrement dangereux ainsi que tout autre système qui ne permettrait pas le largage du lest. Il va de soi que cette recommandation ne porte que sur les gilets de stabilisation ne comportant pas de poids largables.

33.3.4MAINTENANCE DU MATÉRIEL

ENTRETIEN DE LA COMBINAISON :

  • Vaporiser régulièrement du silicone en aérosol sur la valve d’entrée d’air.
  • Nettoyer régulièrement la purge à l’air comprimé. NE PAS GRAISSER.
  • Sécher convenablement et lubrifier régulièrement la fermeture à glissière avec de la paraffine ou de la stéarine (bougie).
  • Talquer régulièrement les manchons surtout avant une longue période d’utilisation.
  • Rincer souvent le vêtement à l’eau claire.

VOIES D’EAU DANS LA COMBINAISON :

  • Au niveau de la collerette :
    • Il faut veiller à ce qu’elle épouse parfaitement le cou. Enlever cheveux, bijoux, etc., afin d’obtenir une adhérence maximale.
    • Si la collerette est trop, il faut obligatoirement la faire réajuster par un spécialiste.
    • Les personnes présentant un cou mince doivent particulièrement être attentives aux mouvements de tête. Au besoin faire réajuster l’encolure.
  • Au niveau de la fermeture à glissière :
    • Une attention toute particulière lui sera apportée. Il ne faut jamais la plier, bien l’entretenir afin d’assurer l’étanchéité et en cas de doute ou d’usure, la remplacer (ne jamais utiliser de silicone).
    • La lubrification se fera au moyen d’un bâton de cire ou d’un aérosol adapté.
  • Au niveau des manchons :
    • Veiller à retirer la montre avant d’enfiler les manchettes.
    • Les talquer ou les savonner préalablement.
  • Au niveau d’une déchirure :
    • Les petits trous peuvent être facilement réparés par l’utilisateur.
    • Pour les déchirures plus importantes : l’intervention d’un spécialiste s’impose.
  • Au niveau de la purge :
    • La nettoyer en dévissant et en revissant le mécanisme.
    • Veiller au bon repositionnement du ressort.

33.3.5COMPÉTENCES PRATIQUES

Le plongeur doit réaliser une série d’épreuves qui doivent obligatoirement être réalisées dans l’ordre établi : de VE3.1 à VE3.3.

Les épreuves sont à réaliser dans « Nos Eaux » :

33.4HOMOLOGATION

Le candidat doit :

34.STANDARDS PLONGEUR NITROX

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34.1GÉNÉRALITÉS ET OBJECTIF DE LA FORMATION

A l’issue de ce premier niveau de formation, qui peut être intégré au cursus plongeur 1 ★ , le candidat doit avoir une compréhension claire et structurée de la plongée au mélange Nitrox. En particulier, la formation doit permettre au candidat de :

34.2PRÉROGATIVES

La spécialité Plongeur Nitrox est une spécialité composée de deux modules de formation (l’un théorique et l’autre pratique) amenant à des connaissances et compétences supplémentaires élargissant les prérogatives du tronc commun.

Elle donne au plongeur homologué des prérogatives spécifiques en matière d’utilisation du Nitrox :

34.3ORGANISATION GÉNÉRALE

La formation est assurée au sein d’une organisation reconnue par la Lifras et doit être effectuée en classe et en « Milieu Naturel ».

34.4PRÉREQUIS

34.5FORMATION

34.5.1STRUCTURE

La formation comprend :

  • Pour la théorie : minimum 2 heures de cours.
  • Pour la pratique : minimum deux plongées avec une pression partielle d’oxygène maximale recommandée de 1,4 bar.

34.5.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation doit être titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox minimum. Il peut se faire aider par des assistants (*) mais sa présence est obligatoire sur le site de plongée, ainsi que lors des cours de théorie.

Le responsable de la formation doit fournir tous les supports de cours et les documents nécessaires à la formation.

Nombre de candidats recommandé par formation :

  • En théorie : ratio instructeur/élève : 1/8.
  • En pratique : ratio instructeur/élève : 1/2.

(*) Peuvent être considérés comme assistants, tous plongeurs 3 ★ minimum, titulaires de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé.

34.5.3CONTENU

THÉORIE :

  • Notions de physiologie ; en particulier la toxicité neurologique à l’oxygène et un bref aperçu de la toxicité pulmonaire à l’oxygène.
  • Comment minimiser le risque de toxicité à l’oxygène, en particulier, par la détermination de la profondeur maximale opérationnelle : PMO.
  • Symptômes et signes de la toxicité de l’oxygène.
  • Narcose en relation avec l’utilisation du Nitrox.
  • Procédures de plongée en utilisant un Nitrox dont la fraction en oxygène ne dépasse pas 40 %.
  • Aspect de la planification propre à la plongée Nitrox.
  • Utilisation du système de profondeur équivalente air (PEA).
  • Utilisation d’une Table Nitrox.
  • Utilisation d’un ordinateur de plongée Nitrox en mode Nitrox et mode Air.
  • Contrôle des mélanges.
  • Entretien du matériel utilisé pour la plongée Nitrox.
  • Marquage de la bouteille Nitrox et Normes Européennes.
  • Introduction à la fabrication des mélanges Nitrox.

PRATIQUE :

  • Contrôle du matériel et du mélange.
  • Marquages, prise en charge du matériel et identification des gaz.
  • Planification et détermination PMO.
  • Épreuves en Milieu Naturel : deux plongées.

ÉQUIPEMENT :

Les participants doivent apporter leur propre matériel (ou de location) et doivent être capables de l’utiliser.

Outre l’équipement usuel de plongée, il leur est recommandé de disposer du matériel suivant :

  • Bouteille Nitrox avec double robinetterie (M26), dont la capacité est fixée en fonction de la plongée programmée.
  • Détendeurs :
    • Connexion DIN Nitrox (M26).
    • Avoir deux détendeurs performants.
  • Moyens de décompression adaptable Nitrox.

SÉCURITÉ :

Outre les mesures de sécurité applicable à toutes les formations en « Milieu Naturel », le responsable de formation s’assure que :

  • Le matériel de contrôle des mélanges, de secours et d’oxygénothérapie soient présents et opérationnels sur le site de plongée.
  • Tous les mélanges utilisés soient étiquetés (composition, PMO, date d’analyse).

34.6EXAMEN

Examen théorique :

Plongée épreuves :

34.7HOMOLOGATION

Le candidat doit :

35.STANDARDS PLONGEUR NITROX CONFIRMÉ

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35.1GÉNÉRALITÉS ET OBJECTIF DE LA FORMATION

A l’issue de ce deuxième niveau de formation, qui peut être intégré au brevet 4 ★, le candidat doit avoir une compréhension claire et structurée de la plongée aux mélanges « fonds » et de « décompression » Nitrox. En particulier, la formation doit permettre au candidat de :

35.2PRÉROGATIVES

La spécialité Plongeur Nitrox Confirmé est composée de deux modules de formation théorique et pratique amenant à des connaissances et compétences supplémentaires élargissant les prérogatives du tronc commun.

Elle donne au plongeur homologué des prérogatives spécifiques en matière d’utilisation du Nitrox :

35.3ORGANISATION GÉNÉRALE

La formation est assurée au sein d’une organisation reconnue par la Lifras et doit être effectuée en classe et en « Milieu Naturel ».

35.4PRÉREQUIS

35.5FORMATION

35.5.1STRUCTURE

La formation comprend :

  • Pour la théorie : minimum 4 heures de cours.
  • Pour la pratique : minimum 2 plongées.

35.5.2RESPONSABLE DE LA FORMATION

Le responsable de la formation doit être titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox Confirmé minimum. Il peut se faire aider par des assistants (*) mais sa présence est obligatoire lors des cours de théorie et il doit faire partie de la palanquée lors des plongées de formation.

Le responsable de la formation doit fournir tous les supports de cours et les documents nécessaires à la formation.

Nombre de plongeurs recommandé par formation :

  • En théorie : ratio instructeur/élève : 1/8.
  • En Pratique : ratio instructeur/élève : 1/2.

(*) Peuvent être considérés comme assistants, tous plongeurs 3 ★ minimum, titulaires de la spécialité Plongeur Nitrox Confirmé.

35.5.3CONTENU

THÉORIE :

  • Révision : toute la matière de la spécialité Plongeur Nitrox.
  • Notions de physiologie avancée, en particulier la toxicité neurologique à l’oxygène et CNS (%) : calcul du CNS, ses limites et estimation du CNS résiduel – concept des « Air Breaks ».
  • Notions avancées de la problématique de décompression (pathologies et risques de décompression ADD-MDD).
  • Calcul du best mix (gaz fond et Deco).
  • Problématique de l’équipement (bloc de décompression, narguilée…).
  • Aspect de la planification propre à la plongée à décompression suroxygénée.
  • Utilisation d’une Table Air avec décompression O2 (MT 92, USN2008 ou autre).
  • Utilisation d’un ordinateur de plongée Nitrox en mode Nitrox et mode Air – et/ou Run Time.
  • Introduction à la fabrication des mélanges décompression suroxygénés.
  • Procédure de secours et traitement en cas d’intoxication à l’oxygène.

PRATIQUE :

  • Guide de palanquée Nitrox.
  • Utilisation d’une source auxiliaire de gaz suroxygéné (bloc de décompression, narghilé, bloc au pendeur, etc.).
  • Utilisation d’un gaz et moyen de décompression suroxygéné.
  • Signalisation et résolution d’un incident avec l’aide d’une palanquée de sécurité.
  • Porter assistance à un plongeur en difficulté.

35.5.4ÉQUIPEMENT

Les participants doivent apporter leur propre matériel (ou de location) et doivent être capable de l’utiliser.

Outre l’équipement usuel de plongée, il leur est recommandé de disposer du matériel suivant :

  • Bouteille Nitrox avec double robinetterie, dont la capacité est fixée en fonction de la plongée programmée.
  • Détendeurs :
    • Connexion DIN Nitrox.
    • Avoir deux détendeurs performants et minimum un manomètre.
  • Moyens de décompression adaptés.
  • Bloc de décompression avec robinetterie M26, équipé de détendeur et manomètre oxygène de type M26).
  • Harnais/gilet adapté (avec suffisamment d’anneaux pour attacher le bloc Deco au bon endroit et une réserve de flottabilité suffisante).
  • Moyens de décompression adaptable Nitrox.

35.5.5SÉCURITÉ

Outre les mesures de sécurité applicable à toutes les formations en « Milieu Naturel », le responsable de formation s’assure que :

  • Le matériel de contrôle des mélanges, de secours (et d’extinction d’incendie) et d’oxygénothérapie soient présents et opérationnels sur le site de plongée.
  • Tous les mélanges utilisés soient étiquetés (composition, PMO, date d’analyse).

35.6EXAMEN

Examen théorique :

Plongées épreuves :

35.7HOMOLOGATION

Le candidat doit :

36.STANDARDS INSTRUCTEUR NITROX

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36.1CONDITIONS DE CANDIDATURE

Expérience minimale :

36.2EXIGENCES

La spécialité Instructeur Nitrox n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la plongée Nitrox qui se greffe aux spécialités d’un moniteur de plongée.

Il doit néanmoins démontrer lors d’une session de formation (*) ses aptitudes d’Instructeur Nitrox en :

(*) Session de formation avalisée par l’organe coordonnant l’activité Nitrox au sein de la Commission Enseignement (l’Atelier Permanent Nitrox).

36.3PRÉROGATIVES

Les Instructeurs Nitrox peuvent :

36.4HOMOLOGATION

Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa certification Instructeur Nitrox, doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant :

37.STANDARDS INSTRUCTEUR NITROX CONFIRMÉ

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37.1CONDITIONS DE CANDIDATURE

Expérience minimale :

37.2EXIGENCES

La spécialité Instructeur Nitrox Confirmé n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la plongée Nitrox et de la décompression suroxygénée qui se greffe aux spécialitées d’un moniteur de plongée confirmé.

Il doit néanmoins démontrer lors d’une session de formation (*) ses aptitudes d’Instructeur Nitrox Confirmé en :

(*) Session de formation avalisée par l’organe coordonnant l’activité Nitrox au sein de la Commission Enseignement (l’Atelier Permanent Nitrox).

37.3PRÉROGATIVES

Les Instructeurs Nitrox Confirmé peuvent :

37.4HOMOLOGATION

Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa spécialité Instructeur Nitrox Confirmé doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant :

38.STANDARDS FORMATEUR NITROX

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38.1CONDITIONS DE CANDIDATURE

Expérience minimale :

38.2EXIGENCES

La spécialité Formateur Nitrox n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la formation des spécialités Nitrox qui se greffe aux spécialitées d’un formateur de moniteur de plongée.

38.3PRÉROGATIVES

Les Formateurs Nitrox peuvent :

38.4HOMOLOGATION

Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa spécialité Formateur Nitrox, doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant la preuve qu’il a dispensé les formations complètes (théoriques et pratiques) Plongeur Nitrox et/ou Plongeur Nitrox Confirmé endéans l’année.

39.ÉCOLE DE PLONGÉE

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39.1CONDITIONS DE CRÉATION D’UNE NOUVELLE ÉCOLE

Le Conseil d’Administration Lifras statue sur la demande et l’école sera alors admise à l’essai pour une période probatoire d’un an. Le Conseil d’Administration Lifras peut prolonger d’un an, au maximum, la période probatoire.

En fin de période probatoire, une délégation composée d’un représentant du Conseil d’Administration Lifras et un représentant du Bureau Exécutif de la Commission de l’Enseignement visitera l’école et l’admission définitive se fera sur base d’un rapport circonstancié adressé au Conseil d’Administration Lifras.

Lien direct vers le mémento du chef d’école sur l’Extranet :
https://sharing.oodrive.com/share-access/sharings/Pl5XO7gQ.o55J5g5-

39.2CONDITIONS POUR CONSERVER LE TITRE D’ÉCOLE

39.3RÔLE DU CHEF D’ÉCOLE

Chaque école est placée sous la direction d’un chef d’école. Il est le seul responsable des activités de l’école envers la Commission de l’Enseignement :

En résumé, le chef d’école est la personne qui centralise toutes les actions d’enseignement. Il doit faire en sorte que son école garde :

39.4PROCÉDURE EN CAS DE PERTE DU CHEF D’ÉCOLE

Toute école perdant son chef d’école :

39.5CLUB NON-ÉCOLE

Un club non-école ne peut, par définition, ni entraîner des débutants, ni poser aucun acte d’enseignement, ni organiser des sessions d’examens pour l’obtention de brevets.

39.6RECYCLAGE DES MONITEURS

Le recyclage des moniteurs des clubs de la Lifras est demandé pour maintenir le niveau de connaissance, de qualité, de s’assurer de la bonne exécution de toutes les règles édictées par la Commission de l’Enseignement et comme Fédération délégataire, ainsi répondre aux exigences de l’ADEPS.

Il est demandé aux chefs d’école de se recycler régulièrement et de veiller à ce que les assistants-moniteurs et les moniteurs qui constituent l’encadrement de leurs clubs le soient également. La Commission de l’Enseignement préconise un recyclage tous les 3 ans (valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3).

La gestion et le suivi sont faits par la Commission de l’Enseignement :

Des attestations sont remises aux moniteurs recyclés et des labels de qualités sont attribués aux écoles dont les moniteurs ont suivi des formations dans des domaines spécifiques via la Lifras, l’Adeps, l’Aisf ou tout autre organisme dont la formation est reconnue par la Commission de l’Enseignement.

Seront automatiquement recyclés (pour une durée valable jusqu’au 31 décembre de la troisième année N + 3) :

E-mail de contact : recyclage.moniteur@lifras.be

39.7MONITEUR NATIONAL RÉFÉRENT

Les Moniteurs Nationaux référents assurent leur fonction au profit des chefs d’école, qui ont été référencés à leurs demandes. Les MN référents veilleront à rester dans leur rôle de support, à la demande des chefs d’école.

Les MN référents sont aussi, par définition, les rapporteurs privilégiés au Bureau Exécutif de situations problématiques constatées dans nos écoles.

La mission du Moniteur National référent est de :

Ce support peut se traduire par des conseils, des explications complémentaires, des aides pédagogiques ou toutes interactions en rapport avec l’enseignement de la plongée. Il peut s’étendre à l’organisation de séances de préparation, au passage de brevets ainsi qu’à des recyclages visant à maintenir la qualité pédagogique des moniteurs. Le Moniteur National référent peut avoir recours à des MF pour réaliser sa mission.

Des relations cordiales sont attendues et entretenues entre les Moniteurs Nationaux référents et les chefs d’école. Toute modification au niveau des attributions d’un Moniteur National référent à un club doit être signalée au secrétariat pour mettre à jour la base de données.

39.8COLLÈGE DES CHEFS D’ÉCOLE

Tous les chefs d’école sont membres de droit du Collège des chefs d’école. Ils constituent le lien avec la Commission de l’Enseignement au sein des écoles Lifras. Ils sont les garants d’un enseignement de qualité et de la sécurité des plongeurs.

Le Collège des chefs d’école se réunit deux fois par an, généralement au mois d’avril et au mois de septembre, sur convocation du Directeur Technique Fédéral. Toutefois, il peut se réunir chaque fois que le Directeur Technique Fédéral l’estime nécessaire ou lorsque 20 % des chefs d’école le demandent par lettre ou par courriel adressé au Directeur Technique Fédéral. Les chefs d’école peuvent se faire remplacer par un moniteur de leur club pour les représenter au Collège en cas d’indisponibilité.

Les convocations et l’ordre du jour sont adressés par le Directeur Technique Fédéral 15 jours au plus tard avant la date du Collège par lettre ou par courriel. Le Collège est présidé par le Directeur Technique Fédéral ou, en son absence, par le Directeur Technique Fédéral adjoint.

Chaque Collège fait l’objet d’un procès-verbal.

AVANT-PROPOS

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Les formulaires d’assimilation repris ci-après sont disponibles en ligne sur l’Extranet Lifras dans le dossier suivant :

Lien direct : https://sharing.oodrive.com/share-access/sharings/dlfqNIg4.PllilklH

40.ASSIMILATION DE PLONGEUR À LA LIFRAS

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AVANT-PROPOS

Les formulaires d’assimilation repris ci-après sont disponibles en ligne sur l’Extranet Lifras dans le dossier suivant :

Lien direct : https://sharing.oodrive.com/share-access/sharings/dlfqNIg4.PllilklH

Un plongeur breveté vient frapper à la porte de votre école … Il dispose d’une formation, d’un brevet obtenu auprès d’une fédération ou d’un organisme autre que la Lifras et il justifie d’une expérience enregistrée dans un carnet de plongée. En tan que chef d’école, vous souhaitez l’intégrer à votre école et lui permettre d’obtenir un brevet Lifras qui lui permettra de bénéficier de notre couverture d’assurance et d’évoluer dans notre structure d’enseignement.

Ce mémento vous guide dans les étapes qui conduiront ce plongeur à obtenir un brevet Lifras.

Le pôle développement peut rendre un avis préliminaire à un chef d’école lorsqu’un candidat se présente. Toutefois, l’analyse complète d’un dossier et la rédaction d’un avis ferme ne seront réalisés qu’en présence de candidats en ordre de cotisation.

40.1ASSIMILATION VERS UN BREVET 1 ★

Si le candidat est débutant ou ne dispose pas d’une expérience suffisante pour que vous envisagiez de le guider vers une assimilation 2 ★ , en tant que chef d’école, vous êtes le seul interlocuteur du candidat et le seul décideur.

Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé cinq plongées ; vous lui donnez les mises à niveau théoriques relatives aux matières « Administration » et « Décompression niveau 1 ★ » ; vous complétez la carte comprise dans le kit assimilation 1 ★ et vous renvoyez cette carte au secrétariat Lifras.

Votre plongeur recevra un brevet 1 ★ Lifras.

Notes :

40.2ASSIMILATION VERS UN BREVET 2 ★

Votre nouvelle recrue dispose d’un brevet et d’une expérience suffisante pour que vous envisagiez de lui délivrer un brevet de plongeur 2 ★ Lifras.

La procédure d’assimilation est gérée par le Pôle Développement pour la partie administrative et décisionnelle, et par l’école qui accueille le candidat pour la partie formation et évaluation !

Dès le début de la procédure, vous devez solliciter l’avis et les conseils des membres du Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be). Les membres du Pôle peuvent répondre à toute question relative à la procédure et vous guider si vous hésitez sur le brevet à envisager.

Tout d’abord, vous devez remplir la fiche « Obtention du brevet 2 ★ Lifras par assimilation » avec le candidat et y renseigner son expérience de plongée et les brevets obtenus.

Lorsque le candidat, le chef d’école et le président ont rempli et signé la fiche, vous la renvoyez au secrétariat Lifras avec copie au Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).

Le Pôle Développement attribuera un responsable à votre demande ; qui analysera la fiche complétée et vous reviendra afin :

Dès l’accord du Pôle Développement, vous pouvez commander à la boutique Lifras un kit assimilation 2 ★ qui sera nominatif.

Le candidat dispose d’une période d’un an, à dater de la remise de l’avis du délégué du Pôle Développement, pour réaliser les épreuves/le complément de plongées requis par le Pôle. Ces exercices sont repris sur la fiche « Obtention de brevet 2 ★ Lifras par assimilation ».

Durant cette période, vous devez également veiller à ce que le candidat suive les cours « Administration » et « Décompression niveau 2 ★ ».

Durant cette période d’un an, le candidat dispose d’un brevet de plongeur 1 ★ Lifras et bénéficie de la même couverture d’assurance que n’importe quel plongeur 1 ★ Lifras.

Au terme de la période d’un an, si le candidat n’a pas clôturé son parcours « assimilation » et renvoyé la carte au secrétariat Lifras avec copie (scan) au Pôle Développement, il conserve un brevet 1 ★ Lifras. S’il veut obtenir un brevet 2 ★ , il doit suivre le cursus normal.

Chaque kit assimilation est payant (du 1 ★ au 4 ★ ). Le kit 2 ★ est nominatif et préalablement payée, afin d’assurer que le candidat qui ne termine pas sa procédure d’assimilation n’ait pas obtenu un brevet 1 ★ sans avoir financé son homologation.

Cas concrets :

  1. Un plongeur d’une fédération ou d’un organisme connu (FFESSM, PADI, CMAS 2 ★ , Advanced Open Water, etc.) se présente avec un brevet et avec une expérience conséquente (50 plongées) :
    • Vous remplissez la fiche « obtention du brevet 2 ★ Lifras par assimilation ».
    • Vous la renvoyez au secrétariat avec copie au Pôle Développement.
    • Dès l’accord du Pôle Développement obtenu, vous pouvez commander un kit assimilation nominatif.
    • Le candidat reçoit un numéro de brevet Lifras et est assuré en tant que plongeur 1 ★ .
    • Il dispose d’un an pour réaliser les exercices/complément de plongées requis par le délégué du Pôle et prévus sur la « fiche assimilation ».
  2. Ce même plongeur se présente mais n’a que 25 plongées :
    • A la remise de son avis, le délégué du Pôle demandera que le plongeur réalise cinq plongées supplémentaires dans le délai d’un an.
  3. Un plongeur se présente avec un brevet Advanced Open Water mais n’a que 12 plongées :
    • C’est manifestement trop peu par rapport à nos standards ; le délégué du Pôle vous proposera de de l’aiguiller vers une assimilation 1 ★ et de l’inviter à suivre ensuite notre cursus 2 ★ .
  4. Un plongeur se présente avec un brevet dont vous ne connaissez pas les spécificités mais il a une expérience de plongée qui vous pousse à envisager un brevet 2 ★ (80 plongées par exemple) :
    • Les membres du Pôle Développement ont probablement déjà rencontré des cas similaires qui font jurisprudence.
    • Ils vous assisteront dans la partie administrative de la procédure et vous laisseront toute autonomie pour la réalisation des exercices en plongée.

40.3ASSIMILATION VERS UN BREVET 3 ★

Le plongeur qui frappe à votre porte dispose d’un brevet de niveau supérieur dans sa fédération d’origine et il a une expérience suffisante que pour que vous envisagiez de lui délivrer un brevet de plongeur 3 ★ Lifras.

La procédure d’assimilation est alors gérée conjointement par l’école qui accueille le candidat et par le délégué régional du Pôle Développement !

La procédure est assez similaire à celle décrite ci-dessus : remplissez la fiche « Obtention du brevet 3 ★ Lifras par assimilation » avec le candidat, répertoriez son expérience et constituez un dossier comprenant : copie du/des brevet(s), copie des brevets de spécialité copie du Logbook.

Lorsque le candidat, le chef d’école et le président ont rempli et signé la fiche, avant toute autre démarche vous devez prendre contact avec le Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be). Un délégué régional est assigné et sera votre interlocuteur durant toute la procédure d’assimilation.

L’assimilation 3 ★ fait systématiquement l’objet d’une décision individualisée. Le délégué régional décide de la nécessité de rencontrer préalablement le candidat ou pas et informe le chef d’école des exercices/plongées qui doivent être réalisés.

Lorsque le délégué régional a validé la candidature au niveau 3 ★ , vous pouvez commander un kit assimilation 3 ★ nominatif.

Le candidat dispose alors d’une période d’un an, pour obtenir le CFPS, réaliser les épreuves de remontée et une direction de palanquée. Ces exercices sont répertoriés sur la fiche « obtention de brevet Lifras 3 ★ par assimilation ». La dernière DP, certificative, est réalisée avec un MF minimum (si le club n’en dispose pas, il peut solliciter l’aide du Pôle Développement qui l’aiguillera vers un moniteur disponible).

Durant cette période d’un an, le candidat dispose d’un brevet de plongeur 2 ★ Lifras et bénéficie de la même couverture d’assurance que n’importe quel plongeur 2 ★ Lifras.

Au terme de la période d’un an, si le candidat n’a pas clôturé son parcours « assimilation » et renvoyé la carte au secrétariat avec copie (scan) au Pôle Développement, il conserve un brevet 2 ★ Lifras. S’il veut ensuite obtenir un brevet 3 ★ , il doit alors suivre le cursus normal.

Chaque kit assimilation est payant (du 1 ★ au 4 ★ ). Comme le demandeur obtient un brevet 2 ★ Lifras dès son inscription, il est nécessaire que son niveau initial ait été antérieurement validé par le Pôle Développement et que le kit 3 ★ soit nominatif et préalablement payée, afin d’assurer que le candidat qui ne termine pas sa procédure d’assimilation n’ait pas obtenu un brevet 2 ★ sans avoir financé son homologation.

40.4ASSIMILATION VERS UN BREVET 4 ★

Le candidat qui justifie de cinq plongées à minimum 45 mètres, en mer (hors Zélande) et au départ d’une embarcation, peut demander l’assimilation vers le brevet 4 ★.

Le candidat doit suivre un cours théorique 4 ★ et un cours de décompression sur base du manuel « Ma Déco ».

Le chef d’école soumet la candidature aux MN du Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).

Après avoir suivi une formation à ce sujet, le candidat réalisera l’exercice P4.PE40 « Plongée à 40m avec un plongeur qui y descend pour la première fois ».

Le Pôle décide de l’assimilation et des conditions de celle-ci (réalisation ou non du stage pratique).

40.5ASSIMILATION SPÉCIALITÉ NITROX

Cette matière est gérée par l’Atelier Permanent Nitrox.

Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé deux plongées Nitrox ; un Instructeur Nitrox lui donne les mises à niveau théoriques (PpO2…) » ; vous complétez la fiche « Équivalence Plongeur Nitrox » de l’Atelier Permanent Nitrox et vous renvoyez cette fiche au secrétariat Lifras.

Votre plongeur recevra la spécialité Nitrox Lifras.

Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé deux plongées à décompression avec mélange suroxygéné ; un Instructeur Nitrox lui donne les mises à niveau théoriques (PpO2…) » ; vous complétez la fiche « Équivalence Plongeur Nitrox Confirmé » de l’Atelier Permanent Nitrox et vous renvoyez cette fiche au secrétariat Lifras.

Votre plongeur recevra la spécialité Nitrox Confirmé Lifras.

40.6LE PLONGEUR QUI NE SOLLICITE PAS D’ASSIMILATION VERS UN BREVET LIFRAS

Votre plongeur vient frapper à la porte de l’école car il a été séduit par vos activités multiples, par votre infrastructure, par l’horaire des entraînements « Piscine », etc. Il dispose d’un brevet et d’expérience. Mais il ne souhaite pas entamer une procédure d’assimilation de brevet car il ne voit pas l’intérêt de multiplier les cartes.

Les clubs et écoles sont libres de l’acceptation (ou non) de membres extérieurs à la ligue dans le cadre de leurs activités.

Mais un plongeur qui ne dispose pas d’un brevet Lifras, même s’il est inscrit dans un club Lifras et inscrit dans notre base de données GEMELI, est considéré comme un membre non breveté. Il est couvert pour un entraînement en « Piscine » mais n’est assuré en extérieur que comme un plongeur non breveté et donc uniquement avec les prérogatives de celui-ci. Le Pôle Développement encourage les écoles à faire progresser ces plongeurs vers des brevets Lifras.

40.7ASSIMILATION SPÉCIALITÉ VÊTEMENT ÉTANCHE

Le candidat doit être titulaire d’un brevet/qualification obtenu dans sa fédération d’origine.

Le chef d’école procède à une plongée d’évaluation du candidat qui doit démontrer la maitrise de son vêtement étanche.

Le chef d’école soumet la candidature au Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).

Le Pôle décide de l’assimilation.

41.ASSIMILATION DE MONITEUR À LA LIFRAS

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AVANT-PROPOS

Les formulaires d’assimilation repris ci-après sont disponibles en ligne sur l’Extranet Lifras dans le dossier suivant :

Lien direct : https://sharing.oodrive.com/share-access/sharings/dlfqNIg4.PllilklH

41.1PRINCIPE

La Lifras se propose, sous certaines conditions, d’assimiler des moniteurs d’autres horizons.

Le Bureau Exécutif de l’Enseignement définit les associations et fédérations dont les moniteurs sont admis à candidatures.

41.2MODALITÉS

41.3MÉTHODE

41.4SOLUTIONS QUI S’OUVRENT AU CANDIDAT À L’ISSUE DE LA PROCÉDURE D’ASSIMILATION

La seconde année de fonctionnement comme moniteur assimilé et après un rapport positif de son chef d’école, ce dernier pourra soit :

41.5PROCÉDURE

41.6ANALYSE DE LA CANDIDATURE

Le Pôle Développement examine le dossier et remet un avis au Bureau Exécutif. Pendant cette période transitoire, le candidat reçoit une carte provisoire de plongeur 3 ★ Lifras lui permettant d’être couvert par l’assurance Lifras. Le Bureau est souverain pour émettre un avis d’acceptation ou de refus de la demande, en particulier au regard des volumes de formation et des conditions de certification ayant conduit à la délivrance du titre de Moniteur, lesquels sont comparés aux conditions de formation et de certification des titres de Moniteur de la Lifras. Le document portant avis, est présenté au Bureau et est signé par le Directeur Technique Fédéral ; il est joint au dossier et archivé.

En cas d’avis défavorable, celui-ci doit être argumenté et notifié au postulant dans les meilleurs délais.

41.7MODALITÉS DE DÉLIVRANCE ET PRÉROGATIVES

En cas d’acceptation du dossier :

Par conséquent :

Rapport du chef d’école :

1.INTRODUCTION

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Ce document remplace le « Manuel de gestion de la décompression à l’ordinateur » du 16/12/2013 ainsi que les versions REVOD précédentes.

1.1 À QUI S’ADRESSE CE DOCUMENT ?

Ce manuel s’adresse principalement aux moniteurs de plongée.

Avec les années, la plongée évolue, le matériel et la gestion de la décompression suivent le même mouvement. Il est apparu opportun de rédiger un nouveau document de référence pour permettre aux moniteurs de donner un enseignement homogène et de qualité aux encadrants et aux plongeurs.

Les formations en décompression des plongeurs ne couvrent pas nécessairement l’ensemble de la théorie développée dans ce manuel. Elles sont adaptées au niveau du brevet convoité par l’élève, mais doivent toujours être en accord avec les éléments qui sont développés dans ce document.

Les plongées visées par ce manuel sont celles à l’air et/ou au NITROX, avec une profondeur ne dépassant pas 60 m et un TTS (temps total pour faire surface) qui n’excède pas 25 minutes.

2.CHOIX DE LA MACHINE

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Mode NITROX, planification de la décompression avec paliers ou défilement de la courbe, batteries rechargeables ou piles à remplacer, Bluetooth, compas intégré, écran couleur, gestion d’air, éclairage, gestion multigaz, Gradient Factors, prise en compte du rythme cardiaque, affichage dans le masque, vibreur, etc. Nombreuses sont les fonctionnalités proposées de nos jours par les fabricants d’ordinateurs qui en vantent les mérites. Certaines fonctions sont indispensables, d’autres sont simplement utiles... ou pas ! Le prix, lui, peut très vite s’avérer exorbitant.

2.1RECOMMANDATIONS D’ACHAT

Il est important que le moniteur puisse communiquer des informations utiles au plongeur débutant avant qu’il n’achète une machine. Ces recommandations doivent être faites au début de la formation. Après, il est en général trop tard.

Ces recommandations ne sont pas aussi simples qu’il puisse y paraître à première vue. Un ordinateur est un équipement qui ne se remplace pas après chaque passage de brevet. Il faut donc essayer de définir avec le plongeur quels sont ses attentes à moyen terme, son budget, ses affinités avec la technique, etc.

Cependant, quelles que soient les possibilités de la machine achetée, la formation du plongeur dépendra évidemment de son niveau.

Voici une liste non exhaustive de fonctionnalités à aborder;

2.1.1LE MODE NITROX

Il s’agit d’une fonctionnalité importante et il faut la recommander. Dès le 1 ★, le plongeur peut potentiellement obtenir un brevet NITROX de base. D’autre part, à l’étranger, la plongée NITROX est parfois obligatoire

2.1.2LA PLANIFICATION

Il faut privilégier une machine permettant de réaliser une planification avec des paliers obligatoires. En effet, ce type de planification est nécessaire lors d’une plongée à paliers. Cette fonctionnalité est donc utile dès le brevet 2 ★. La convivialité de la planification varie beaucoup d’une marque à l’autre. Une lecture préalable du manuel de l’ordinateur convoité peut être utile à ce sujet

2.1.3ÉCLAIRAGE & LISIBILITÉ

Il s’agit évidemment d’un critère important puisque nos eaux habituelles sont en général sombres et l’hiver nous plongeons souvent de nuit. Un ordinateur ayant un éclairage permanent apporte un confort de lecture très appréciable. Il n’est alors plus nécessaire d’utiliser une lampe ou d’activer un rétroéclairage pour le consulter

2.1.4L’AUTONOMIE

Ce point découle directement du précédent. Il existe deux types de systèmes :

  • Les ordinateurs avec une autonomie de l’ordre de 300 plongées. Ces machines n’ont, en général, pas d’éclairage permanent par défaut. Bien que le remplacement de la pile soit souvent possible par l’utilisateur, il est recommandé de faire réaliser cette opération par un revendeur agréé en raison du risque de perte d’étanchéité.
  • Les ordinateurs avec batteries rechargeables. L’autonomie est très variable (10 à plus de 30 plongées). La machine possède alors en général un écran éclairé en permanence et l’utilisateur peut recharger sans ouvrir l’appareil. Il s’agit souvent de machines plus coûteuses. Il est important de gérer efficacement la charge de la machine, surtout lors de stages ou vacances de plongée.

2.1.5L’AFFICHAGE

Plus une machine est de conception récente et plus la résolution de l’affichage est élevée. Les écrans couleur ont également fait leur apparition. Attention cependant : trop d’information tue l’information. Il est important que la machine permette de n’afficher que les informations réellement utiles pour la gestion de la plongée : temps de plongée, profondeur actuelle, paliers, TTS (temps total pour faire surface) ou NDL(No Deco Limit), vitesse de remontée et éventuellement la pression de la bouteille si l’ordinateur possède une fonction de gestion d’air.

Des informations telles que : PpO2 instantanée, profondeur moyenne, température, voire la profondeur maximale atteinte ne sont pas indispensables pendant la plongée et peuvent rendre l’écran difficile à lire.

Une attention particulière sera portée à l’information relative à la vitesse de remontée. Elle est généralement affichée via un code couleur (par exemple, vert/orange/rouge) éventuellement combiné à des éléments :

  • Visuels de type curseur ou graphique.
  • Chiffrés en pourcentage du maximum ou directement en mètres par minute.
  • Le dépassement de la vitesse maximale est généralement indiqué par la combinaison d’une alarme sonore et d’une alarme visuelle. Cela peut être complété par une vibration.

2.1.6LA GESTION D’AIR

Que ce soit via une sonde ou en une version « console » (la machine est connectée au 1er étage du détendeur par un tuyau haute pression), beaucoup d’ordinateurs indiquent la pression de la bouteille. Cette option, assez coûteuse, est intéressante, mais pas primordiale.

2.1.7LES ORDINATEURS ADAPTÉS À LA PLONGÉE PROFONDE À L’AIR - LA GESTION MULTIGAZ

Pour ce type de plongée, il est recommandé d’utiliser des gaz suroxygénés pour la décompression (nécessite le brevet NITROX confirmé). Cette option est donc utile, si le plongeur envisage la plongée profonde à l’air.

2.1.8EXPORTATION DES PROFILS DE PLONGÉES

Tous les ordinateurs permettent d’exporter les profils de plongées. Les plus récents disposent du Bluetooth et permettent le transfert des données directement vers une application sur smartphone. Cette fonctionnalité est recommandée (si le budget du plongeur le permet).

2.1.9TYPES DE FIXATIONS

Il existe également différents types de fixations pour la machine : au poignet, en console, voire directement dans le masque du plongeur. Privilégiez les systèmes simples et qui offrent une possibilité de fixation secondaire (via un sandow).

2.1.10DIVERS

Plusieurs autres fonctionnalités existent telles que : plongée en altitude, réglage pour recycleur, trimix, compas intégré (souvent peu pratique), etc. Ces options ne sont pas utiles ou intéressantes pour le type de décompression envisagé dans ce document.

2.2LE MANUEL DE L’ORDINATEUR

Il existe de grandes disparités entre les manuels d’ordinateurs. Les mises en garde sont souvent surprenantes et paraissent parfois exagérées.

Il convient donc d’étudier le manuel de son ordinateur, mais aussi, et surtout, de suivre une formation adaptée pour une utilisation intelligente de celui-ci.

3.TYPES DE PLONGÉE

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3.1PLONGÉE NO DECO

La plongée No Deco (aussi appelée plongée sans palier) est une plongée qui permet à tout instant, une remontée à vitesse prescrite sans arrêt imposé jusqu’à la surface. La décompression de ce type de plongée ne nécessite donc pas de palier obligatoire.

Sur son ordinateur, le plongeur dispose de l’indication NDL (No Deco Limit) qui mentionne le temps de plongée sans palier restant, à la profondeur actuelle.

3.2PLONGÉE AVEC DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE

La plongée avec décompression obligatoire est une plongée nécessitant la tenue de paliers obligatoires. Le présent document s’applique à des plongées dont les limites sont :

Les plongées au-delà de ces limites sont réservées aux plongeurs confirmés et sortent du cadre du présent document.

4.UTILISATION

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4.1PERSONNALISATION DES RÉGLAGES AVANT DE PLONGER

4.1.1LES PALIERS PROFONDS

Il s’agit d’un ou plusieurs paliers facultatifs d’une durée d’une à deux minutes qui s’effectuent à une profondeur plus importante que les paliers habituels. La profondeur de ces paliers dépend du profil de la plongée. Selon les ordinateurs ces paliers sont appelés paliers profonds, Deep Stops ou PDIS (pour Profile Dependent Intermediate Stop – palier intermédiaire dépendant du profil). Actuellement, rien n’indique que ce palier soit utile pour le type de décompression envisagé dans ce document.

Certaines études récentes déconseillent même ce genre de paliers.

Recommandation : ne pas activer les paliers profonds.

4.1.2LES PALIERS « PERSONNALISABLES »

Il s’agit de paliers généralement facultatifs dont l’appellation dépend de la marque de l’appareil :

  • Scubapro : niveau de microbulles (L0 à L9).
  • Mares : facteur de prudence , facteur P, facteur de sécurité personnelle, facteur de correction personnel (P0, P1, P2).
  • Oceanic : facteur de prudence (on/off).
  • Suunto : paramètres personnels (P0, P1, P2).
  • Etc.

Ces paliers s’ajoutent aux paliers obligatoires. Ils sont obtenus en personnalisant les réglages de la machine et sont réputés augmenter la sécurité de la décompression lors de conditions non optimales. Le problème est qu’aucun manuel ne donne d’indication précise pour aider l’utilisateur à choisir un réglage adéquat.

Il est donc préférable que le plongeur adapte les paramètres de la plongée en fonction de la situation non optimale plutôt que de laisser la machine le faire pour lui. Cela peut se faire en réduisant le TTS maximum, en utilisant des mélanges suroxygénés pour la décompression tout en réalisant les paliers requis pour de l’air, en ajoutant un palier de sécurité, etc. (cf. les chapitres 5 « Recommandations importantes » et 6.5 « Mauvaises conditions de plongée »).

Recommandation : ne pas activer les paliers « personnalisables » et adapter la plongée prévue en fonction de la situation.

4.1.3LES FACTEURS DE GRADIENT (EN ANGLAIS : GRADIENT FACTORS OU GF)

Il s’agit de réglages qui permettent d’introduire un facteur de conservatisme dans la solution de décompression que l’ordinateur propose.

Attention, ce réglage peut modifier fortement le protocole de décompression et les paliers affichés ne sont pas facultatifs.

Actuellement, rien n’indique que les GF soient utiles pour le type de décompression envisagé dans ce document.

Les GF proposent 2 réglages : le GF bas (low) et le GF haut (high). Ces deux valeurs, exprimées en pourcentage, vont avoir un impact sur la durée et la profondeur des paliers.

En cas de réglage inapproprié, le plongeur risque d’avoir des paliers très profonds et/ou très longs par rapport au reste de sa palanquée. Cela peut induire plus de risque que de sécurité :

  • Si chaque plongeur respecte l’indication de sa machine, alors la palanquée peut se trouver séparée pendant les paliers.
    À l’inverse, si la palanquée reste groupée, certaines machines vont augmenter la durée totale de la décompression, puisque la profondeur attendue ne sera pas respectée.
  • La réserve d’air pour réaliser les paliers risque d’être insuffisante.
  • La durée totale de la plongée peut être anormalement allongée avec des conséquences néfastes (froid, dérive si les paliers sont réalisés en pleine eau dans le courant, problème d’organisation, etc.).

Attention : certaines machines proposent un réglage par défaut qui n’est pas approprié dès lors que l’on effectue une plongée avec des paliers obligatoires. Il faut donc bien vérifier la valeur des GF avant la première plongée.

Recommandation : régler les GF de manière identique et à des valeurs de minimum 85 % et maximum 90 %.

GF bas = GF haut = entre 85 % et 90 %

4.1.4LE PALIER DE SÉCURITÉ

Il s’agit d’un palier de 3 ’ à 5 ’ réalisé à une profondeur fixe, entre 6 m et 3 m.

Recommandation : activer le palier de sécurité, si possible pour une durée de 5 ’ à 5 m.

4.2AVANT LA PLONGÉE : PLANIFICATION STATIQUE DE LA DÉCOMPRESSION

Le but de la planification statique est de :

  1. Vérifier que les machines des membres d’une même palanquée proposent des solutions de décompression homogènes pour la plongée envisagée. Dans ce cas, la décompression est dite « compatible ». Ceci permet :
    • De valider que tous les plongeurs ont une décompression globalement similaire.
    • En cas de panne d’une machine, d’appliquer une procédure de backup simple basée sur les machines des autres membres de la palanquée (même en cas de plongée successive).
    • D’éviter que chaque plongeur doive se munir d’un second ordinateur personnel.
  2. Définir de commun accord la durée maximale des paliers à effectuer, c’est-à-dire le TTS maximum.

Plongée de type No Deco

  • Convenir d’une profondeur de planification adaptée à la plongée envisagée.
  • Vérifier que les temps de plongée sans palier (NDL) des membres de la palanquée correspondent à la durée de la plongée envisagée.

Plongée avec décompression obligatoire

  • Convenir d’une profondeur et d’un TTS adaptés à la plongée envisagée.
  • Comparer les temps de plongée proposés par chaque ordinateur pour ces paramètres (mode planification).
  • Rechercher un temps de plongée commun et acceptable pour lequel les TTS ne diffèrent pas de plus de 5’.
  • La décompression des plongeurs est alors considérée comme compatible et chaque plongeur peut, en cas de panne ou perte de sa machine, se référer à celle d’un autre selon les règles expliquées dans le chapitre 6 « Protocoles particuliers ».
  • Si les TTS diffèrent de plus de 5’, on adapte les paramètres. Les solutions possibles sont :
    • Vérifier/adapter les réglages initiaux des machines.
    • Adapter la profondeur.
    • En dernier recours, la composition de la palanquée est modifiée.

Attention : après cette planification statique, un TTS maximum est défini (sans tolérance de 5’) pour la gestion dynamique de la décompression pendant la plongée (voir chapitre suivant).

Pour les cas particuliers tels que la présence de plongeurs NITROX dans une palanquée « air » ou des ordinateurs ne permettant pas de planifier des paliers obligatoires, consulter la FAQ.

4.3SOUS L’EAU : GESTION DYNAMIQUE DE LA DÉCOMPRESSION

Pendant la plongée, l’ordinateur calcule en permanence et affiche une solution de décompression à tout moment. Cela induit généralement une grande différence avec la planification statique. Puisqu’il est essentiel de garder la maîtrise de la décompression, il faut donc que le plongeur effectue une gestion dynamique de celle-ci. Cela est réalisé en utilisant la NDL en plongée No Deco et le TTS en plongée avec décompression obligatoire.

4.3.1GESTION DYNAMIQUE D’UNE PLONGÉE NO DECO

La gestion est simple : il faut éviter que la NDL (exprimée en minutes) approche de 0.

Recommandation : réaliser la plongée en s’assurant que la NDL reste supérieure ou égale à 5 ’.

NDL >= 5 ’

Si la NDL devient inférieure à 5 ’, voir FAQ.

4.3.2GESTION DYNAMIQUE D’UNE PLONGÉE À PALIERS OBLIGATOIRES

Pour gérer la décompression de manière sûre pendant la plongée, un TTS maximum et une réserve d’air compatibles entre eux sont définis lors du briefing. Au cours de la plongée, si l’une de ces deux limites est atteinte, il suffit d’interrompre la plongée, d’entamer la remontée et de réaliser les paliers.

Dans le cas particulier d’une plongée « multiniveau » (aussi appelée plongée de type « tombant »), il convient que le chef de palanquée réalise un profil tel que ces 2 limites ne soient pas atteintes avant une zone proche des paliers afin d’éviter de devoir réaliser une remontée en pleine eau. Cela demande un peu d’expérience et donc un enseignement pertinent à ce sujet.

4.3.3COMMUNICATION

Il est important de convenir de signes afin de transmettre rapidement et facilement les informations relatives à la décompression pendant la plongée. Nous proposons ci-dessous quelques signes utiles ainsi que leur signification de manière à standardiser la communication à la LIFRAS. Les signes proposés ci-dessous ne sont pas des signes CMAS officiels.

Ces signes seront utilisés de la manière suivante :

  1. Pendant la plongée : « annonce du premier palier » (la première minute de palier est affichée).
  2. En fin de plongée : « TTS maximum atteint » : la plongée est terminée et on entame la remontée.
  3. Pendant la remontée : le chef de palanquée annonce ses paliers comme suit :
    1. Profondeur du palier le plus profond.
    2. Durée de ce palier.
  4. En réponse, les autres membres de la palanquée font soit un signe OK si le palier annoncé est au moins égal au leur, soit, dans le cas contraire, annonce leur propre palier de la même manière.

  5. Quand un palier est terminé : « palier actuel terminé ».
A.Un signe pour annoncer un 1er palier

« Je quitte la plongée No Deco et j’ai à présent un 1er palier obligatoire. »

Vidéo explicative

B.Un signe pour annoncer que le TTS maximum convenu est atteint

« J’ai atteint le TTS maximum convenu. »

Vidéo explicative

Ce signe implique que la plongée est immédiatement interrompue.

La palanquée remonte à la vitesse prescrite et réalise les paliers requis.

C.Des signes pour annoncer les paliers

Le chef de palanquée annonce ses paliers. Dans l’ordre :

  1. Il indique la profondeur du 1er palier (le plus profond).
  2. Il indique la durée de ce palier.
  3. Vidéo explicative

D.Un signe pour annoncer que le palier en cours est terminé

« Le palier actuel est terminé et je peux remonter au palier suivant (ou faire surface dans le cas du dernier palier). »

Vidéo explicative

5.RÈGLES DE BONNE PRATIQUE

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La décompression n’est pas une science exacte. Chaque année, des ADD surviennent lors de plongées qui ne dépassent pas 20 m, et ce, sans erreur de procédure. Il est essentiel de conscientiser les plongeurs sur l’importance des règles de bonne pratique. « La plongée en toute sécurité est une recette de cuisine dont l’ordinateur n’est qu’un ingrédient. Pour que la recette soit réussie, c’est-à-dire que la décompression soit sûre, tous les ingrédients doivent être utilisés correctement ».

RESPECTER LES RÈGLES DE BONNE PRATIQUE EST AUSSI IMPORTANT QUE DE RESPECTER LES PALIERS OBLIGATOIRES DE SON ORDINATEUR.

5.1RÈGLES APPLICABLES À TOUTES LES PLONGÉES

Avant et après la plongée

  • Veiller à être correctement hydraté. (Voir FAQ : « Comment s’hydrater correctement ? »).
  • Être reposé.
  • Veiller au confort thermique.
  • Être équipé du matériel obligatoire (et recommandé), parfaitement fonctionnel.
  • Vérifier le bon état de fonctionnement de son matériel.
  • Évaluer les conditions de plongée et vérifier leur adéquation avec ses propres compétences et celles de ses compagnons de plongée.
  • Vérifier si l’organisation générale ainsi que les moyens de sécurité déployés sont en adéquation avec le type de plongée envisagé.
  • Réaliser un palier de surface (5 ’) si les conditions le permettent.
  • En fin de plongée, éviter le blocage réflexe de la respiration pendant l’effort à de la sortie de l’eau et veiller à expirer correctement (remontée à l’échelle, à bord d’un pneumatique, etc.).
  • Éviter autant que possible tout effort après la plongée.

La plongée

Les ordinateurs calculent une solution de décompression sur base d’algorithmes simples et de limites qui ont été définies expérimentalement. Pour que la décompression proposée soit pertinente, il est important que le profil de plongée réel respecte les principes décrits ci-dessous :

  • Atteindre la profondeur maximale en début de plongée.
  • Ensuite, suivre un profil multiniveau ou « carré ».
  • Ne pas redescendre significativement en fin de plongée.
  • Éviter les yoyos.
  • Ralentir sensiblement la vitesse de remontée lors des 3 derniers mètres.
  • Pour une plongée à décompression obligatoire, prolonger le dernier palier de 5 ’, si les conditions le permettent.
  • Pour une plongée No Deco, réaliser un palier de sécurité de 5 ’ à 5 m, si les conditions le permettent.

Remarque : Il faut, dès les plongées baptêmes, inculquer à nos plongeurs la « routine » du palier de sécurité. Ne pas faire ce palier (quand les conditions le permettent) devrait être perçu comme une erreur.

5.2RÈGLES POUR LES PLONGÉES SUCCESSIVES

Par plongées successives, on entend des plongées pour lesquelles le plongeur est en état de sursaturation lors de la mise à l’eau.

À l’inverse, la plongée unitaire est une plongée pour laquelle le plongeur n’est pas sursaturé lors de la mise à l’eau.

Règle communes à toutes les plongées :

  • Prévoir un intervalle de 12 heures entre la dernière plongée de la veille et la première plongée de la journée.
  • Si possible, utiliser des mélanges NITROX.
  • Il est recommandé d’insérer régulièrement une période de repos (1 jour de repos par 5 jours de plongées).

Plongées successives avec décompression obligatoire :

  • Maximum 2 plongées par jour.
  • Intervalle de surface de minimum 3 heures.
  • Intervalle de surface de minimum 4 heures dans le cas de stages ou séjours de plongée intensive.

Plongées successives No Deco :

  • Possibilité de réaliser plus de 2 plongées par jour.
  • Intervalle de surface de minimum 2 heures.
  • Garder une valeur de NDL supèrieure à 5 ’ et limiter la profondeur.

Remarque : Dans certaines situations, l’intervalle de 2 heures ne peut pas être respecté (plongées « double tank », par exemple). Il y a alors lieu de considérer ces plongées successives comme accidentogènes. Il faut adapter le conservatisme en conséquence. (Exemples non limitatifs : utilisation du NITROX, profondeurs nettement limitées, NDL > 10’, etc.). Ce type de plongée n’est pas recommandé.

5.3LE CONSERVATISME

L’objectif du conservatisme est de tendre vers des conditions plus sûres en fonction de l’analyse de risques personnelle. C’est un outil supplémentaire qui peut accroitre la sécurité, mais qui ne gomme pas les mauvaises pratiques ou les facteurs de risque.

Les mesures de conservatisme doivent être appliquées avec discernement (par exemple, augmenter la durée des paliers n’est pas forcément un gage de sécurité).

Quelques exemples à choisir en fonction de la situation :

6.PROTOCOLES PARTICULIERS

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6.1PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR : PRÉAMBULE

Dorénavant, l’utilisation de deux ordinateurs personnels n’est plus la règle générale. Le plongeur victime d’une panne ou d’une perte d’ordinateur s’appuiera sur le moyen de décompression de l’un de ses compagnons de palanquée.

L’utilisation de deux ordinateurs personnels n’est pertinente que lorsque les plongées se succèdent durant plusieurs jours (stage, voyage, etc.).

6.1.1PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR EN PLONGÉE NO DECO

Plongée avec un seul ordinateur

Procédure :

  • La plongée est interrompue.
  • Le plongeur concerné se réfère à l’ordinateur du compagnon.
  • Les plongeurs effectuent un palier de sécurité de 5 ’ à 5 m.
  • Pour la plongée suivante, le plongeur concerné applique la procédure décrite au chapitre 6.2, « Changement d’ordinateur ».
Plongée avec deux ordinateurs

Procédure :

  • La plongée continue.
  • Le plongeur concerné se réfère à son second ordinateur.
  • Pour la plongée suivante, le plongeur concerné applique les procédures prévues pour la « Plongée avec un seul ordinateur » (cf. ci-dessus).

6.1.2PANNE OU PERTE DE L’ORDINATEUR EN PLONGÉE AVEC DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE

Plongée avec un seul ordinateur

Procédure :

  • La plongée est interrompue.
  • Le plongeur concerné se réfère à l’ordinateur du compagnon.
  • Les plongeurs effectuent un palier de sécurité de 5 ’ à 5 m.
  • Pour la plongée suivante, le plongeur concerné applique la procédure décrite au chapitre 6.2, « Changement d’ordinateur ».
Plongée avec deux ordinateurs

Procédure :

  • La plongée continue.
  • Le plongeur concerné se réfère à son second ordinateur.
  • Pour la plongée suivante, le plongeur concerné applique les procédures prévues pour la « Plongée avec un seul ordinateur » (cf. ci-dessus).

6.2CHANGEMENT D’ORDINATEUR

Attendre 24 heures avant de plonger avec un nouvel ordinateur ou plus si le manuel de l’ordinateur remplacé l’impose.

6.3REMONTÉE TROP RAPIDE

Une mesure préventive de la remontée trop rapide consiste à connaître la vitesse maximale permise par son (ou ses) ordinateur(s) et surtout à bien comprendre comment elle s’affiche à l’écran (pourcentage, vitesse en mètres, barres, etc.).

Pour en savoir plus sur les conséquences possibles d’une remontée trop rapide, voir FAQ.

6.3.1REMONTÉE TROP RAPIDE MAITRISÉE AVANT LA SURFACE

Un bref dépassement de la vitesse de remontée corrigé rapidement ne requiert pas de procédure particulière.

Un dépassement non corrigé rapidement ou une remontée « ballon » (blow-up) maitrisée avant la surface nécessitent la procédure suivante :

Procédure :

  • Arrêter dès que possible la remontée.
  • À la profondeur atteinte, attendre le temps qu’il aurait fallu pour y arriver en remontant à la vitesse prescrite (par défaut, considérer 10 m/min).
  • Si l’ordinateur fonctionne normalement, continuer la plongée sans redescendre et surveiller l’apparition ou l’éventuelle augmentation des paliers obligatoires.
  • Si l’ordinateur est passé en mode erreur ou en mode profondimètre, appliquer la procédure 6.1, « Panne ou perte de l’ordinateur ».

6.3.2REMONTÉE TROP RAPIDE JUSQU’À LA SURFACE

En plongée No Deco

Procédure :

  • Ne pas se réimmerger.
  • Mettre les plongeurs concernés en observation pendant une heure auprès d’une personne qualifiée.
  • Attendre 12 heures avant la plongée suivante, ou plus si l’ordinateur l’impose.
En plongée avec décompression obligatoire

6.4INTERRUPTION DE PALIER

Procédure :

Si la palanquée est apte à se réimmerger (absence de tout symptôme), celle-ci doit redescendre, en moins de 3 minutes, à la profondeur du palier affiché par l’ordinateur.

Dans le cas contraire, les personnes symptomatiques seront prises en charge en surface.

Ensuite, suivre les indications données par l’ordinateur et,

  • Si TTS max planifié ≤ 15 min : prolonger obligatoirement le dernier palier de 5 min.
  • Si TTS max planifié > 15 min : prolonger obligatoirement le dernier palier de 10 min.

Mettre les plongeurs concernés en observation pendant une heure auprès d’une personne qualifiée.

Attendre 12 heures avant la plongée suivante, ou plus si l’ordinateur l’impose.

6.5MAUVAISES CONDITIONS DE PLONGÉE

De mauvaises conditions requièrent d’adapter la plongée (par exemple : effort, froid, houle, etc.). Cette adaptation doit se prévoir avant la mise à l’eau, lors de la planification, et consiste par exemple à :

Un cas d’école pour nos plongeurs est la gestion du froid, qui nécessite de se poser différentes questions :

6.6PRENDRE L’AVION ET ALTITUDE

Procédure :

  • En cas de plongée unitaire en No Deco, attendre un délai d’au moins 12 heures avant de prendre l’avion.
  • En cas de plongée avec décompression obligatoire ou après des plongées successives, attendre un délai d’au moins 24 heures avant de prendre l’avion.

La procédure est identique si votre trajet s’effectue par la route et nécessite un passage en altitude (passage d’un col).