Le but du MIL est de centraliser, en un seul manuel, tous les documents régissant la pratique de la plongée et de l’enseignement de la plongée à la Lifras, comme suit :
Le MIL n’est pas destiné à remplacer :
RECUEIL DU PLONGEUR :
RECUEIL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :
RECUEIL DES ÉPREUVES EN « PISCINE » :
STANDARDS DES BREVETS :
Suppression des « MESURES TRANSITOIRES COVID » sauf les recommandations quant à l’aptitude à la plongée dont le groupe 2 a été mis à jour.
RECUEIL DU PLONGEUR :
RECUEIL DES ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :
STANDARDS DES BREVETS :
ECOLE DE PLONGÉE :
Les normes ISO 24801 et 24802 définissent deux types de lieux :
Pour la plongée et l’Enseignement Lifras, les définitions et les conditions suivantes sont d’application. Les termes se veulent simples et d’usage courant, tout en respectant les normes :
(*) Le cas particulier de la Zélande : par sa complexité, cette région se retrouve dans plusieurs catégories du « Milieu Naturel ».
C’est-à-dire :
Outre les tableaux ci-dessous, des conditions sont d’application telles que décrites dans les points spécifiques.
Spécialités | Non Breveté | 1 ★ | 2 ★ | 3 ★ / 4 ★ | AM | MC / MF / MN |
---|---|---|---|---|---|---|
CFPS | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire | |||
PPA | Obligatoire | |||||
Vêtement étanche | ||||||
Nitrox | ||||||
Nitrox confirmé | ||||||
Encadrant Enfant | ||||||
Instructeur ou Certificateur Enfant | ||||||
Encadrant Parent Enfant |
Milieux ou situations | Non Breveté | 1 ★ | 2 ★ | 3 ★ / 4 ★ | AM | MC / MF / MN | Enfant |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Plongée de nuit | |||||||
Plongée sous glace | |||||||
Plongée sur épave en mer du Nord | |||||||
Plongée en Zélande |
Chaque plongeur Lifras doit :
Chaque plongeur qui ne fait pas partie de la Lifras doit :
Dans tous les cas, la palanquée doit respecter les prérogatives les plus pénalisantes de chaque plongeur. Si un plongeur est membre de la Lifras, les règles et prérogatives de son niveau Lifras seront d’application, peu importe les qualifications qu’il pourrait avoir ailleurs.
Dès 14 ans, un certificat médical de non-contre-indication à la plongée en ordre de validité est requis pour la pratique en Piscine et en Milieu Naturel ou en Fosse.
Pour les nouveaux membres de la Lifras, un certificat médical de non-contre-indication à la plongée devra être passé dès que possible et au plus tard avant le premier entrainement en Piscine, exception faite des trois séances d’initiation (*) et de la Plongée Découverte.
(*) Rappel des Conditions Particulières ARENA : un cours d’initiation peut se composer de maximum trois séances auxquelles un non-membre peut participer, et ce dans un délai de maximum deux mois.Dans les trois séances, la Plongée Découverte est incluse. C’est-à-dire qu’un non-membre est couvert pour, soit :
Autre rappel des Conditions Particulières ARENA : ces non-membres doivent en outre signer un document daté de la date de participation, dans lequel ils déclarent qu’ils se savent médicalement et physiquement aptes à participer à la pratique du sport organisée.
Bien que la visite médicale puisse être réalisée par n’importe quel médecin, il est fortement conseillé, dans la mesure du possible, de se faire examiner par un médecin pratiquant la plongée. Cette visite comporte, en dehors de l’interrogatoire habituel et de l’examen général, un contrôle O.R.L. et une épreuve d’effort testant le coeur gauche (épreuve de Ruffier).
Si une contre-indication à la plongée, inexistante lors de la visite médicale, devait se déclarer après celle-ci, cela prévaut sur le certificat d’aptitude à la plongée. Dans ce cas l’aptitude à la plongée est bien entendu immédiatement suspendue.
La liste des contre-indications à la plongée est reprise au verso du formulaire d’aptitude médicale à la plongée.
Une visite médicale passée :
Exemples :
Le respect des conditions ci-dessus conditionne la délivrance de la carte CMAS.
En cas de grossesse, l’aptitude à la plongée sous-marine est suspendue dès le moment où la grossesse est connue de la future maman. La grossesse constitue une contre-indication à la pratique de la plongée, y compris respirer de l’air sous pression en Piscine. Les apnées de courte durée sont autorisées (il est recommandé de ne pas dépasser 30 secondes). Toutefois la pratique de la natation et de la nage avec palmes est un sport compatible et recommandé pendant la grossesse. L’inaptitude temporaire à la pratique de la plongée prend fin six semaines après l’accouchement, après avis médical favorable (l’avis du gynécologue obstétricien suffit).
Après tout accident de plongée, même bénin, il est interdit de reprendre la plongée sans avoir passé un nouvel examen médical d’aptitude.
Soit d’initiative, soit à la demande d’un médecin ou de toute partie intéressée, la Commission Médicale Lifras peut donner un avis ou une recommandation concernant l’aptitude ou non d’un plongeur.
La Commission Médicale peut recommander, soit :
Après une fracture, une incapacité temporaire est liée aux difficultés mécaniques qu’elle entraîne. Il est donc généralement considéré que l’aptitude à la plongée recommence dès que tous les mouvements nécessaires sont à nouveau possibles. Dans la plupart des cas simples, cela met 6 à 8 semaines, mais dépend d’une personne ou d’une fracture à l’autre. Il est recommandé de voir avec un orthopédiste à quel moment la mobilité et la force seront récupérées, et de reprendre les activités sportives à ce moment, avec son accord.
De manière générale, le matériel doit être fonctionnel, en bon état et entretenu.
Il est recommandé de recourir aux services d’un technicien agréé par le constructeur.
NON BREVETÉ & PLONGEUR 1 ★ | À PARTIR DU BREVET PLONGEUR 2 ★ | |
---|---|---|
Palmes + masque + tuba | Obligatoire | |
Vêtement | ||
Système de stabilisation | ||
Bouteille + manomètre ou sonde de pression | ||
Sifflet ou avertisseur sonore | ||
Couteau ou outil coupant adapté | ||
Deux sources de gaz respirable (*) | ||
Deux détendeurs sur deux sorties (**) | Recommandé | Obligatoire dans « Nos Eaux » Recommandé partout ailleurs. |
Compas | Obligatoire | |
Moyen primaire de décompression | ||
Back-up de décompression (selon les règles du « Manuel de décompression à l’ordinateur »). |
||
Parachute | Obligatoire sauf en plan d’eau non-navigable type carrière. | |
Lampe |
Obligatoire :
Recommandé partout ailleurs. |
|
Dragonne |
Obligatoire :
Recommandé si courant ou visibilité réduite. |
Règles des deux détendeurs en « Milieu Naturel » :
(*) Tous les plongeurs et moniteurs doivent être équipés de deux sources de gaz respirable (par exemple : deux deuxièmes étages de détendeurs sur un seul premier étage).
(**) Les sources de gaz respirable doivent être constituées de deux détendeurs complets (premier et second étages) branchés sur deux robinets distincts.
La limite de profondeur de la palanquée est dictée par la limite la plus contraignante déterminée par :
NB | 1 ★ | 2 ★ | 3 ★ | 3 ★ PPA 4 ★ |
AM MC/MF/MN |
|
---|---|---|---|---|---|---|
NB | Non autorisé | Non autorisé | Non autorisé | Non autorisé | Non autorisé | 15 m (*) |
1 ★ | Non autorisé | Non autorisé | Non autorisé | 20 m (**) | 20 m (**) | 20 m (**) |
2 ★ | Non autorisé | Non autorisé | 20 m si 18 ans | 30 m | 40 m | 40 m |
3 ★ | Non autorisé | 20 m (**) | 30 m | 40 m | 40 m | 40 m |
3 ★ PPA 4 ★ |
Non autorisé | 20 m (**) | 40 m | 40 m | au-delà de 40 m avec la spécialité PPA (***) | |
AM MC/MF/MN |
15 m (*) | 20 m (**) | 40 m | 40 m |
(*) Sous les conditions détaillées ci-après au point 1.7.2
(**) Sous les conditions détaillées ci-après au point 1.7.3
(***) Avec les recommandations détaillées ci-après au point 1.7.4
Les plongeurs ne disposant pas de brevet sont autorisés à plonger suivant les règles :
Les plongeurs 1 ★ sont autorisés à plonger dans les limites des paramètres suivants :
Bien que la plongée au-delà de 40 mètres soit autorisée pour les détenteurs de la spécialité Plongée Profonde à l’Air (PPA), cela s’adresse à des plongeurs confirmés et il est :
Nos brevets étant enregistrés à la CMAS BELGIUM, quand un plongeur Nelos s’inscrit à la Lifras, sur simple demande au secrétariat, il bénéficie directement du brevet Lifras équivalent à celui qu’il détient à la Nelos.
Dès son enregistrement, il doit plonger suivant les règles et prérogatives de la Lifras.
On entend par plongée de nuit toute plongée qui est partiellement ou totalement réalisée pendant la période comprise entre le coucher et le lever du soleil.
On entend par plongée sous glace une plongée effectuée dans un plan d’eau recouvert d’une couche de glace dont l’épaisseur ne permet pas un retour vertical direct à la surface.
Les différentes mesures reprises ci-dessous sont applicables, en fonction des circonstances :
Les sites de plongée en Zélande sont répertoriés sur le site de la fédération néerlandaise (NOB) et peuvent être téléchargés sur le site internet suivant : https://duikspotter.nl/duikkaart/
Bien qu’il ne soit pas interdit de plonger au-delà de 40 mètres en Zélande et en mer du Nord, les plongées excédant cette profondeur ne sont comptabilisées que comme des plongées à 40 mètres pour ce qui concerne les plongées requises pour la présentation aux examens de moniteurs. L’objectif est de ne pas encourager les plongeurs à prendre des risques supplémentaires en faisant des plongées à 50 mètres dans des endroits déjà dangereux et difficiles à des profondeurs normales.
EN CAS D’ACCIDENT, appelez le 112 en Europe (éventuellement d’une ligne fixe, le 100 en Belgique). Seulement ensuite, contactez le DAN.
Lifras | +32 2 521 70 21 |
ARENA | +32 2 512 03 04 |
Assistance à l’étranger | +32 3 253 69 16 |
Rapatriement | +32 3 253 69 15 |
DAN depuis la Belgique | 0800 12 382(numéro gratuit)
+32 2 262 22 82(numéro normal) |
DAN urgence international | +39 06 4211 5685 |
DAN depuis les Pays-Bas | +31 223 65 82 20 |
CAISSONS MULTIPLACES : informations à jour disponibles sur https://www.achobel.be
BRUXELLES (N.O.H.) | +32 2 443 21 83 |
CHARLEROI (Hôpital Vésale) | +32 71 92 34 61 / +32 71 92 34 62 |
France LILLE (Hôpital Salengro) | +33 3 20 44 59 62 |
LIEGE CHR Citadelle | Le caisson de Liège ne traite pas les accidents de plongée. Les patients qui y sont référés sont transférés d’office à l’hôpital militaire de Bruxelles (NOH). |
BRUGGE | +32 50 45 20 00 |
ANTWERPEN UZ | +32 3 821 38 06 / +32 3 821 30 55 |
ANTWERPEN ZNA | +32 3 217 75 75 / +32 3 217 75 87 |
AALST | +32 53 72 42 48 / +32 53 72 43 48 |
GENK | +32 89 32 50 50 |
GD Luxembourg ESCH-S/-ALZETTE | +352 57 11 99300 |
Pays-Bas GOES | +31 113 23 42 50 |
Le cumul des épreuves n’est autorisé que dans certaines limites :
Les épreuves de plongée Lifras peuvent être contrôlées par les moniteurs plongeant en « Recycleur » (le candidat et autres plongeurs éventuels plongeant en circuit ouvert) et ce, sous certaines conditions :
Les épreuves de plongée Lifras peuvent être réalisées par des plongeurs ou contrôlées par les moniteurs plongeant en « SideMount » et ce, sous certaines conditions :
Bien que « parachute » soit un terme impropre (le terme correct est bouée de repérage), nous le reprendrons à notre compte, car il est devenu courant dans le langage des plongeurs francophones.
PROTOCOLES ET MATÉRIEL RECOMMANDÉS :
Avant la plongée, soit :
Pendant la plongée :
Lors du palier :
Le baptême de plongée est une Plongée Découverte qui permet d’avoir un aperçu de l’activité, et de promouvoir les formations et le système associatif Lifras. Cette Plongée Découverte s’adresse aux personnes à partir de 14 ans, selon les prérequis repris ci-dessous.
Préalablement au baptême, les informations suivantes doivent être mises à la disposition du candidat :
L’organisation de la sécurité est sous la responsabilité du moniteur qui veille notamment à :
Le matériel de plongée est présenté et expliqué au candidat. Le candidat est équipé du matériel suivant :
Le moniteur donne des consignes de sécurité simples reprenant :
Préalablement à la plongée proprement dite, le moniteur explique et démontre les compétences suivantes :
Cette introduction doit obligatoirement être effectuée avant la plongée. Elle se déroule en « Piscine » au préalable à la journée du baptême ou le jour même sur le lieu du baptême. Le candidat doit pouvoir maintenir la tête hors de l’eau en se tenant debout sur le fond pendant tout le déroulement de cette introduction.
Le moniteur vérifie que le candidat maîtrise suffisamment ces compétences de base avant de réaliser la plongée baptême proprement dite. Le nombre maximum de candidats par moniteur pour l’introduction aux compétences de base est de quatre.
Expliquer et faire répéter les signes conventionnels internationaux utiles pour la plongée envisagée.
Succinct, outre les points précédents, il porte sur l’intérêt de la plongée et le parcours prévu sous l’eau.
Au besoin, le moniteur veille à rassurer le candidat.
Lors de la descente, le moniteur s’assure que le candidat équilibre régulièrement les oreilles et le masque.
Durant la plongée le moniteur contrôle régulièrement le rythme respiratoire et veille au confort général du candidat, notamment à son confort thermique. Le moniteur est également attentif à faire découvrir le monde sous-marin et ses attraits (faune et flore, milieu, aspects techniques, etc.).
Encourager et féliciter le candidat !
Décrire le déroulement de la plongée en insistant sur les points positifs (profondeur atteinte, lestage, respiration, palmage, aisance, découverte du milieu etc.). Insister sur l’importance de poursuivre une formation pour plonger en toute sécurité et comment l’obtenir grâce à la Lifras.
A la fin du débriefing, les documents suivants sont délivrés au candidat :
Après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le plongeur non breveté doit effectuer minimum cinq plongées en « Milieu Naturel » ou minimum six suivant l’exception décrite au point 9.3.1.
Si le(s) baptême(s) s’est (se sont) bien déroulé(s), au cours des plongées suivantes, les contrôles des compétences, indiquées aux points 9.3.2 à 9.3.4, sont à réaliser. Lors de ces plongées, le candidat est amené à démontrer progressivement les aptitudes acquises en « Piscine ».
Le plongeur non breveté est obligatoirement accompagné par un Moniteur Club minimum lors :
Ensuite, au plus tôt dès la troisième plongée, le plongeur non breveté est obligatoirement accompagné par un Assistant Moniteur minimum, y compris dans l’attente de l’homologation de son brevet plongeur 1 ★ .
Si ces plongées sont réalisées hors d’une organisation Lifras, le plongeur non breveté est obligatoirement encadré par un moniteur CMAS 1 ★ minimum qui doit avoir pris connaissances et respecter les protocoles Lifras décrits ci-après.
Le plongeur non breveté est autorisé à plonger dans les limites suivantes :
La première plongée en « Milieu Naturel » peut être remplacée par deux plongées en « Fosse ». Dans ce dernier cas, le plongeur doit donc effectuer minimum deux plongées baptême.
Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».
Sur un fond de 3 m maximum en fin de plongée, le plongeur non breveté doit démontrer qu’il est capable :
Si le contrôle des compétences n’est pas concluant, il est répété sous le contrôle d’un moniteur.
Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».
Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ».
Le plongeur non breveté doit démontrer son aptitude à s’orienter sans faire surface en utilisant une technique adaptée.
Exemples :
Note impérative pour les encadrants : lors de cette orientation, le candidat ne devient pas CP mais se limite à indiquer une direction déterminée au briefing.
Cette plongée s’effectue en « Milieu Naturel ». Cette plongée fait partie des plongées d’expérience que le plongeur non breveté doit avoir à son actif pour pouvoir homologuer son brevet 1 ★ .
Avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :
Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ». Les réussites à ces évaluations peuvent être dissociées.
Les conditions de plongée en formation sont :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » (piscine pas acceptée).
Le plongeur a préparé son équipement en fonction de la température de l’eau. Une personne au bord présente au candidat son système de lestage puis, immerge le bloc bouteille équipé d’un système de stabilisation légèrement gonflé (pour qu’il ne coule pas). Le candidat s’équipe en surface et effectue ensuite son parcours d’une distance de 500 mètres. Le palmage débute avec un passage du détendeur au tuba. La poursuite du parcours en surface se fait au tuba.
Il n’y a pas de limite de temps, bien qu’un certain rythme doive être maintenu (pas d’arrêt car supposition d’un courant).
Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.
L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat (il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression).
En fin de parcours, le candidat s’approche du bord, et, sans prendre appui, passe, dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, son système de lestage, puis son bloc bouteille équipé.
Cette épreuve peut être suivie de l’épreuve P2.SU2 et/ou d’une plongée.
Si l’épreuve n’est pas suivie d’une plongée, il faut faire exécuter une immersion entre 3 et 5 mètres pour s’assurer que le lestage n’a pas été allégé pour la circonstance et permet d’effectuer une plongée.
La successive est autorisée.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » (piscine pas acceptée) et peut être effectuée directement après l’épreuve P2.SU1. Le plongeur est complètement équipé en fonction de la température de l’eau.
Le candidat parcourt une distance de 100 mètres sur le dos, en respirant sans embout (ni tuba, ni détendeur) et en conservant le masque sur le visage. L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat (il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression).
Cette distance doit être parcourue d’une seule traite et à un rythme régulier. Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le candidat doit se diriger lui-même.
Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.
Dès l’immersion, le candidat se stabilise sur un fond de 3 mètres maximum, enlève son masque, effectue trois cycles respiratoires, replace son masque et effectue un vidage. Le contrôle du lestage sera effectué afin de s’assurer qu’il n’a pas été allégé pour la circonstance et qu’il permet d’effectuer une plongée.
La successive est autorisée.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Minimum trois plongeurs et maximum quatre plongeurs, moniteur inclus.
A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.
La fonction de serre-file comprend :
TÂCHES :
Le candidat devra expliquer l’utilisation du parachute de plongée au cours de son briefing et démontrer en fin de plongée son habilité à le déployer.
CONTRÔLE RAPIDE DU MATÉRIEL AVANT LA PLONGÉE :
La successive est autorisée.
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Maximum trois plongeurs, moniteur inclus.
A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.
La direction de palanquée comprend :
Progressivité et particularités :
La successive est autorisée.
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Il est recommandé de réaliser cette épreuve en fin de cycle des épreuves.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Protocole particulier de l’épreuve qui comporte deux parties indissociables :
PREMIÈRE PARTIE – STABILISATION :
SECONDE PARTIE - REMONTÉE TECHNIQUE :
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
A 5 mètres, la victime se place debout sur le fond et purge son système de stabilisation.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » ou en « Piscine ».
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Le candidat organise les secours et pratique la réanimation. Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).
Avant de présenter les épreuves de remontée de 30 m, il faut :
Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ». Les réussites à ces évaluations peuvent être dissociées.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Le plongeur est complètement équipé en fonction de la température de l’eau. Il n’y a pas de limite de temps, bien qu’un certain rythme doive être maintenu (pas d’arrêt car supposition d’un courant).
Ce rythme est toutefois celui du candidat et non celui du moniteur. Le moniteur veillera surtout à ce que le candidat soit, à l’arrivée, dans un état physique lui permettant de plonger.
L’utilisation du système de stabilisation est laissée au libre choix du candidat ; il faut lui rappeler qu’un système de stabilisation trop gonflé peut créer une résistance à la progression.
Le palmage se fait au tuba.
Si l’épreuve n’est pas suivie d’une plongée, il faut faire exécuter une immersion entre 3 et 5 m pour s’assurer que le lestage n’a pas été allégé pour la circonstance et permet d’effectuer une plongée.
La successive est autorisée.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Minimum trois plongeurs, moniteur inclus.
La successive est autorisée.
Note impérative pour les moniteurs :La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.
La fiche « P3 DP » est une aide pédagogique, non obligatoire, qui reprend les points d’attention tels que décrits ci-dessous :
PRISE DE CONTACT :
RENSEIGNEMENTS MUTUELS SUR :
PLANIFICATION & BRIEFING :
PLONGÉE :
DEBRIEFING :
FINALITE N° 1 - DP AVEC PLONGEUR 1 ★ .
FINALITE N° 2 - DP AVEC PARCOURS D’ORIENTATION.
FINALITE N° 3 - DP AVEC UTILISATION DU PARACHUTE – A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.
FINALITES N° 4 & 5 - DP AVEC GESTION DE LA DECOMPRESSION – A réaliser après la DP Parachute.
CONDITIONS :
PRISE DE CONTACT + PLANIFICATION & BRIEFING :
PLONGÉE :
PLONGÉE :
A réaliser dans la courbe de plongée sans palier.
PLANIFICATION & BRIEFING :
PLONGÉE :
A réaliser après la D.P. avec utilisation du parachute.
La gestion de la décompression n’impose pas forcément des paliers obligatoires ; le candidat doit toutefois montrer sa capacité à gérer de manière adéquate ce type de plongée.
PLANIFICATION & BRIEFING :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à minimum 30 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
À 10 m, la victime se place en position ventrale sur le fond et purge son système de stabilisation.
Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à minimum 30 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Rappels du chapitre Généralités :
Avant de présenter les épreuves de remontée de 40 m, il faut :
Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant l’évaluation des connaissances théoriques.
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le contrôle de l’épreuve doit être effectué par un Moniteur Fédéral au minimum.
Le candidat doit faire partie d’une de ces palanquées.
Le candidat doit prendre en charge :
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, pas de simulation d’incident.
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Le rôle de « victime » peut être joué, soit par le moniteur, soit par minimum un plongeur 3 ★ qui a déjà réussi cette épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
À 15 m, la victime se place en position ventrale sur le fond et purge son système de stabilisation.
Il est autorisé de réaliser une plongée entre le remorquage et la réanimation, pour autant que cette dernière soit réalisée, sur site, après la plongée.
Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Protocole particulier de l’épreuve :
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Protocole particulier de l’épreuve :
Note impérative pour les moniteurs : un seul incident simulé, pas d’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Ce protocole se trouve dans le Recueil des épreuves en « Piscine » au point 22.1.1. Il a été reproduit ci dessous pour faciliter la lecture.
Épreuve à valider sur la carte de préparation de l’Assistant Moniteur, sous la supervision d’un MF minimum.
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Un moniteur complètement équipé (PMTC + scaphandre) simule une syncope à la profondeur de 3 m.
Si la « Piscine » ne dispose pas de cette profondeur, le moniteur se place à l’endroit le plus profond.
Le sauveteur (le candidat), situé à une distance de 15 mètres du moniteur, effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) et doit, à la nage, avec ou sans masque et palmes (aucune autre pièce d’équipement n’étant admise), atteindre la victime dans les plus brefs délais.
Le sauveteur enlève la ceinture et la bouteille de la victime.
Il la remorque en veillant à ce que la tête reste constamment hors de l’eau, la distance de remorquage étant de 15 mètres.
Le sauveteur organise le retrait de la victime hors de l’eau. Il peut se faire aider.
La victime sera retirée de l’eau face au bord, vu le danger pour la colonne vertébrale de la victime si on la retire dos contre le bord.
L’exécution de cette épreuve durera au maximum 1 minute 30 secondes. Il est rappelé que cette durée est le temps écoulé entre la perte de connaissance de la victime et le moment où elle repose sur le bord du bassin et que le candidat est prêt à entreprendre la réanimation.
Le but recherché dans cet exercice est la rapidité et l’efficacité et non la force.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant l’évaluation des connaissances théoriques et des compétences pratiques en « Piscine ».
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Le contrôle doit se faire soit par deux Moniteurs Nationaux, soit par un Moniteur National et un Moniteur Fédéral.
Le candidat doit faire partie d’une de ces palanquées.
Le candidat doit prendre en charge :
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, pas de simulation d’incident.
Les candidats MC ne doivent plus réaliser cette épreuve.
Cette épreuve a été déplacée vers l’AM/PPA. C’est en effet eux qui peuvent, depuis début 2020, encadrer les plongeurs 2 ★ à 40 mètres.
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Protocole particulier de l’épreuve :
Note impérative pour les moniteurs : un seul incident simulé, pas d’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Protocole particulier de l’épreuve :
En cas d’abandon en cours de remontée, le moniteur reprend le contrôle de son propre équipement et la direction de la palanquée. L’épreuve s’arrête au signal du moniteur.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Protocole particulier de l’épreuve :
L’accent sera mis sur :
La successive est autorisée.
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux » et suivant une fiche pédagogique de formation/évaluation diffusée en temps utile au candidat.
Avant de présenter les épreuves de remontée de 40 mètres, il faut :
Le candidat peut présenter les épreuves en « Milieu Naturel » avant ou après avoir satisfait aux exigences de l’évaluation des connaissances théoriques, à l’exception des « trois plongées en mer » qui sont à réaliser en toute fin de cycle des épreuves.
Toutes les épreuves de remontée du brevet d’Assistant Moniteur, reprises sur la carte de préparation à la spécialité PPA, comme suit :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Le rôle de « victime » peut être joué, soit par le moniteur, soit par minimum un plongeur 3 ★ qui a déjà réussi cette épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
À 15 m, la victime se place en position ventrale sur le fond et purge son système de stabilisation.
Il est autorisé de réaliser une plongée entre le remorquage et la réanimation, pour autant que cette dernière soit réalisée, sur site, après la plongée.
Il n’y a pas de réussite partielle de l’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat peut effectuer l’épreuve dès qu’il compte 10 plongées à 40 m.
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Protocole particulier de l’épreuve :
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Protocole particulier de l’épreuve :
Note impérative pour les moniteurs : un seul incident simulé, pas d’épreuve.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
La plongée doit s’inscrire dans la courbe de plongée sans palier (No Deco).
Pendant la plongée, le candidat peut s’équilibrer au gilet.
Le candidat est considéré comme chef de palanquée pendant le temps de la remontée et du palier. Au départ du fond (à 20 mètres minimum) et au signal du moniteur, le candidat contrôle la remontée en pleine eau (vitesse, verticalité…) et arrête la palanquée, sans point de repère, ni parachute à une profondeur de 5 mètres.
Le candidat doit se maintenir avec aisance à la profondeur de 5 mètres et servir de repère de niveau à toute la palanquée. Il doit veiller à maintenir la palanquée à sa hauteur. Il vérifie la durée du palier, fait signe de remonter après 5 minutes et émerge avec sa palanquée.
Si la profondeur (à 50 cm près) et/ou la durée (à 30 secondes près) n’ont pas été respectées, l’épreuve n’est pas réussie.
La successive est autorisée.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Cette épreuve est réalisée en tout début de plongée, elle s’effectue avec l’équipement habituel complet du plongeur. Pendant l’épreuve, le candidat peut utiliser son système de stabilisation.
Le candidat et le moniteur s’immergent à la profondeur de 10 mètres. Arrivé à cette profondeur, candidat et moniteur enclenchent leur chrono (de façon à pouvoir déterminer un intervalle de temps de 10 minutes exactement. L’utilisation d’un Timer électronique/ordinateur n’étant pas recommandé) et le candidat relève la pression de sa bouteille.
Le candidat entame alors un palmage à un rythme constant et soutenu durant 10 minutes à la profondeur de 10 mètres (le candidat détermine le rythme, mais le moniteur peut lui donner des indications pour assurer un rythme suffisant). L’épreuve doit se passer en pleine eau. Tout au long de l’épreuve, le candidat doit démontrer sa maîtrise des techniques de stabilisation en se maintenant à la profondeur de 10 mètres, (tolérance +/- 1 m).
Après 10 minutes, le candidat cesse de palmer et relève la pression dans sa bouteille. Idéalement, le candidat disposera d’une plaquette immergeable pour noter la pression de sa bouteille au départ et à la fin de l’exercice.
La consommation est alors déduite en observant la baisse de la pression dans la bouteille durant cet intervalle de 10 minutes.
La successive est autorisée.
(*) Pour la sécurité de nos plongeurs, les plongées profondes en mer ne sont pas organisées en « Mer à marée », afin de pouvoir offrir aux plongeurs un accès sans danger à la zone profonde au-delà de 40 mètres.
La Zélande et la mer du Nord sont donc exclues.
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement, ni simulation d’incident, ni épreuve.
Pour le plongeur 1 ★ Lifras, avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :
Les épreuves sont réalisées sous la surveillance d’un moniteur titulaire de la spécialité vêtement étanche.
Le candidat doit présenter les épreuves en « Milieu Naturel » dans l’ordre établi ci-après.
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le moniteur procède aux contrôles suivants :
Remarques importantes : le port d’un système de stabilisation est obligatoire quel que soit le type de vêtement utilisé et la fonction du plongeur au sein de la palanquée.
Le briefing attire principalement l’attention sur :
A la descente :
Sur le fond :
La remontée :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le candidat réalise une remontée technique de 20 mètres avec stabilisation à 10 mètres.
Protocole particulier de l’épreuve :
Le descriptif complet de la remontée se trouve dans le point « 7.3 PROCEDURES TECHNIQUES » ci-avant.
Rappels du chapitre Généralités :
Cette épreuve s’effectue dans « Nos Eaux ».
Le but de cette plongée est de contrôler les compétences acquises lors des plongées précédentes.
Elle porte sur les points suivants :
Remontée d’urgence de 20 mètres :
Rappels du chapitre Généralités :
Il est recommandé d’effectuer les plongées de formation Nitrox avec une pression partielle d’oxygène maximale de 1,4 bar.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
La plongée doit être une introduction aux techniques de base du Nitrox.
Le moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox ou Nitrox Confirmé, procède aux contrôles suivants :
Ensuite, la plongée est réalisée sous la surveillance du même moniteur ou d’un assistant (minimum plongeur 3 ★ , titulaire de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé).
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
La plongée doit mettre en pratique les techniques Nitrox de manière autonome.
Le candidat doit :
La plongée est réalisée sous la surveillance d’un moniteur, titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox minimum, ou d’un assistant (minimum plongeur 3 ★ , titulaire de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé).
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
La première plongée a pour objectif de familiariser le candidat avec le matériel. Le candidat doit démontrer son aptitude à gérer et manipuler le matériel utilisé.
La plongée est réalisée :
Le candidat doit :
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel ».
Lors de la deuxième plongée, le candidat assure la direction de palanquée Nitrox lors d’une plongée à 40 m en utilisant un bloc de décompression. La plongée doit être planifiée tenant compte d’un mélange suroxygéné de décompression, le candidat doit démontrer ses aptitudes à réaliser le(s) palier(s) dans ces conditions.
La plongée est réalisée :
Le candidat doit :
Nous tenons à préciser que le présent recueil est un guide, une aide aux moniteurs et aux plongeurs.
Dans son travail de formateur, le moniteur veillera à mettre en application le plus fidèlement possible les protocoles standardisés repris dans ce recueil. Pour le plongeur qui se prépare à un brevet, c’est un document de référence dans lequel il trouvera les protocoles d’exercices détaillés qui lui seront demandés.
En ce qui concerne les examens, nous savons qu’il est impossible d’imaginer toutes les situations pouvant engendrer des critères éliminatoires ou des remarques lors d’un examen. C’est pourquoi les listes des critères d’évaluation reprises dans chaque niveau de brevet sont les minimums requis. Ces listes ne sont pas exhaustives. Dès lors, le moniteur président du jury peut les étoffer s’il l’estime nécessaire.
Nous tenons à préciser que le présent recueil est un guide, une aide aux moniteurs et aux plongeurs.
Dans son travail de formateur, le moniteur veillera à mettre en application le plus fidèlement possible les protocoles standardisés repris dans ce recueil. Pour le plongeur qui se prépare à un brevet, c’est un document de référence dans lequel il trouvera les protocoles d’exercices détaillés qui lui seront demandés.
En ce qui concerne les examens, nous savons qu’il est impossible d’imaginer toutes les situations pouvant engendrer des critères éliminatoires ou des remarques lors d’un examen. C’est pourquoi les listes des critères d’évaluation reprises dans chaque niveau de brevet sont les minimums requis. Ces listes ne sont pas exhaustives. Dès lors, le moniteur président du jury peut les étoffer s’il l’estime nécessaire.
Le candidat, équipé de PMTC (Palme, Masque, Tuba, Ceinture), est debout au bord du bassin du côté de la plus grande profondeur et regarde droit devant lui. Il assure le masque d’une main et tient la ceinture de lestage de l’autre. Il fait un pas en avant et tombe verticalement, jambes jointes et tendues, l’extrémité des palmes légèrement relevée. Si l’eau se trouve au même niveau que le bord du bassin, il est préférable de sauter d’un bloc de départ ou d’effectuer une variante de saut adapté aux circonstances.
Le candidat complètement équipé, se tient debout dos tourné à l’eau, embout en bouche, talons joints et dépassant légèrement du bord. Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient en place le système de stabilisation de l’autre. Il maintient par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur, ou tout autre accessoire. Au signal, il effectue le saut arrière : il se laisse tomber à plat sur l’eau et redresse les jambes au moment de quitter le bord de manière à ce que le scaphandre touche l’eau horizontalement.
Le candidat complètement équipé, se tient debout, face à l’eau, embout en bouche. Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient le système de stabilisation de l’autre. Il maintient par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur ou tout autre accessoire. Il effectue un saut cumulet, de manière à ce que le scaphandre touche l’eau horizontalement.
Le candidat complètement équipé, se tient debout, au bord du bassin, face à l’eau, embout en bouche, la voilure des palmes dépassant du bord (dans le « vide »). Il assure le masque et le deuxième étage du détendeur d’une main et maintient le système de stabilisation de l’autre. Il sécurise par la même occasion, manomètre, tuyau d’inflateur, ou tout autre accessoire. Au signal, il effectue un saut droit : il fait un grand pas en avant et pénètre dans l’eau verticalement, jambe jointes et tendues, l’extrémité des palmes légèrement relevée.
Départ dans l’eau, le candidat effectue un canard. Equipé de PMTC, s’allonge à plat ventre sur l’eau, plie le buste à angle droit, relève les jambes jointes et tendues à la verticale dans le prolongement du corps, puis se laisse couler sans mouvement (principe d’Archimède), sans se renverser, sans aller en oblique. Les extrémités des palmes jointes disparaissent sans éclaboussures à la verticale du plongeur. Le candidat n’entame le palmage que lorsque ses palmes sont complètement immergées.
Le candidat s’immerge verticalement, palmes tendues vers le fond du bassin tout en expirant pour diminuer le volume pulmonaire (poumons ballast).
Le candidat se met en position stable, un ou deux genoux au sol, sur le fond, sans s’appuyer à la paroi du bassin, sans basculer d’un côté ou l’autre, un bras levé et tendu en faisant le signe « OK » de la main. L’autre main est posée sur la boucle de la ceinture, prête à la larguer. Ces signes doivent être bien nets, ils sont les premiers indicateurs de la syncope. Le temps de l’apnée commence dès le moment où tous les plongeurs sont immergés.
Au signal du moniteur, le candidat déboucle sa ceinture et la dépose devant lui, l’autre main faisant le signe « OK ». Il remonte ensuite calmement. La ceinture sera ensuite récupérée, et bouclée en surface.
En fin de parcours, le candidat se place en position stable, un ou deux genoux au sol, déboucle sa ceinture et la dépose devant lui, l’autre main faisant le signe « OK ». Si la profondeur de la « Piscine » ne le permet pas, il se retourne simplement sur le dos et déboucle sa ceinture. Il remonte ensuite calmement. La ceinture sera ensuite récupérée, et bouclée en surface.
Le candidat effectue le parcours à ±50 cm du fond, avec un palmage efficace, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.
Sur le fond, en position stable et au signe « OK » du jury, il répond « OK » et effectue un vidage de masque : il inonde entièrement son masque, soit en écartant la partie supérieure de celui-ci, soit en le détachant complètement du visage. Il remet ensuite son masque et le vide complètement en expirant lentement par le nez. Après chaque vidage, au signe « OK » du jury, le candidat répond « OK ».
Dans le cadre de cette évaluation, toutes les épreuves peuvent être réalisées séparément.
Départ dans l’eau, le candidat effectue dans un seul style et sans interruption, 100 m de nage libre.
Le style est laissé au choix du candidat.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Départ dans l’eau, le candidat se rend à l’endroit le plus profond de la piscine. En pleine eau, il se maintient en surface durant 10 minutes, sans se déplacer, sans appui et sans toucher le bord. Le candidat est libre de choisir la technique qui lui convient le mieux : soit il nage sur place, soit il fait la planche.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Le candidat équipé de PMTC fait un saut droit. De retour en surface, il met son tuba et effectue un parcours de 100 m en palmant. Les bras sont tendus devant lui ou placés le long du corps.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Le candidat équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin et effectue un parcours de 10 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête. En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Après avoir assisté au cours de réanimation, donné par le moniteur, le candidat reproduit les gestes d’une RCP avec administration d’oxygène et appel des secours.
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Le candidat démontre son aptitude à équiper son scaphandre par étapes successives et à vérifier la pression de la bouteille.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT, effectue un saut droit. Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée. Il se laisse couler et s’équilibre entre deux eaux. Il entame ensuite un parcours de 50 m de palmage. A l’issue du parcours et au signe du moniteur, il remonte en surface à vitesse contrôlée et en se concentrant sur son expiration.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Le candidat équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit du côté de la grande profondeur et se laisse couler sur le fond. Au signal du moniteur, il gonfle son système de stabilisation et sans l’aide des jambes il contrôle sa remontée afin de venir se stabiliser sous la surface, sans percer celle-ci. Après quelques secondes d’immobilisation et toujours au signal du moniteur, il dégonfle son système de stabilisation pour redescendre jusqu’au fond, sans pour autant toucher celui-ci. Au signal du moniteur il recommence encore deux fois de suite ce « yo-yo » entre deux eaux. A la fin de l’épreuve le candidat remonte en surface et rejoint le bord.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Le candidat équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit. De retour en surface il passe immédiatement sur son tuba et parcourt 25 m. A la fin du parcours, il se retourne, retire son tuba et fait le parcours inverse de 25 m, en surface, sur son détendeur. Arrivé à la grande profondeur il se laisse couler et se place sur le fond, en position stable puis effectue un vidage de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage.
Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide. Dans la foulée, il lâche son détendeur, fait le signe « panne d’air », reçoit de l’air de la part du moniteur et effectue trois cycles respiratoires.
À la fin des trois cycles, au signal du moniteur, il remonte en surface en conservant en bouche le détendeur secondaire du moniteur. En surface, il reprend son embout en bouche, s’approche du bord du bassin et sans prendre appui, passe dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, sa ceinture de lest, puis son scaphandre. Pour hisser son scaphandre sur le bord, le candidat le présente soit par la poignée, soit par le système de stabilisation.
Critères nécessitant un nouvel essai :
Dans le cadre de cette évaluation, toutes les épreuves peuvent être réalisées séparément.
Le candidat effectue dans un seul style et sans interruption, 200 m de nage libre.
Le style est laissé au choix du candidat.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Départ dans l’eau, le candidat se rend à l’endroit le plus profond de la « Piscine ». En pleine eau, il se maintient en surface durant 10 minutes, sans se déplacer, sans appui et sans toucher le bord. Le candidat est libre de choisir la technique qui lui convient le mieux : soit il nage sur place, soit il fait la planche.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le candidat équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin et effectue un parcours de 18 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête. En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface.
Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Départ dans l’eau, le candidat équipé de PMTC effectue un canard. Il se place ensuite sur le fond, en position stable pour effectuer deux vidages de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage. Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide.
Au signal du moniteur, il remonte calmement en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
L’utilisation du système de stabilisation est obligatoire pour toutes les épreuves qui suivent.
Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT, effectue un saut droit. Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée. Il effectue ensuite, sans interruption, un parcours de 50 m de palmage en surface en conservant le détendeur en main. Au-dessus de la grande profondeur, il passe sur détendeur, effectue un canard et se met en position stable sur le fond. Il enlève le masque et effectue trois cycles respiratoires. Ensuite, il remet le masque et effectue trois vidages de masque consécutifs (il peut respirer entre les vidages). Au signe du jury « je n’ai plus d’air », il effectue trois passages d’embout avec le moniteur. Au signal donné, il remonte calmement en expirant embout en bouche, et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.
Il effectue encore 25 m de parcours en surface, embout en bouche, de manière à s’approcher du bord du bassin et sans prendre appui, passe dans l’ordre, à quelqu’un qui se trouve sur le bord, sa ceinture de lest, puis son scaphandre. Pour hisser son bloc bouteille équipé sur le bord, le candidat le présente soit par la poignée, soit par le système de stabilisation.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le candidat, équipé (PMTC + scaphandre), effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main.
Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur du bassin ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond). Il fait le signe « je n’ai plus d’air » reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.
Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.
Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.
Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Chaque candidat est équipé de son scaphandre. Après un saut arrière avec retour en surface, les deux candidats s’immergent ensemble.
Le plongeur « A » fait le signe « je n’ai plus d’air ». Aussitôt, le plongeur « B » le saisit par le bras. Il doit utiliser la main du côté opposé au tuyau de son détendeur, afin de laisser l’autre libre pour passer l’embout. Le plongeur « B », de la main restée libre, présente son embout bien visiblement. Le receveur met lui-même l’embout en bouche et respire trois fois au maximum. Ensuite, il le repasse à son compagnon qui agit de même. Ils évoluent côte à côte, horizontalement, entre deux eaux. Une expiration et une inspiration est tolérée pendant la progression. Un détendeur équipé d’un déflecteur d’expiration (la « moustache » du détendeur) orienté vers le bas ne peut évidemment jamais être présenté déflecteur tourné vers le haut.
Après 15 mètres de parcours en échanges d’embout, sans faire surface, les rôles sont inversés pour les 15 autres mètres. A la fin du parcours, chaque plongeur reprend son embout et ils remontent ensemble, calmement en expirant embout en bouche, et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle. Le parcours sera effectué, si possible, à la grande profondeur. Le détendeur du receveur ne peut traîner sur le fond.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Ce protocole se trouve dans le Recueil des épreuves en « Milieu Naturel » au point 10.4.8. Il a été reproduit ci dessous pour faciliter la lecture.
Cette épreuve s’effectue en « Milieu Naturel » ou en « Piscine ».
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Le candidat organise les secours et pratique la réanimation. Les normes de réanimation doivent être conformes aux directives internationales en vigueur et appliquées à la Lifras (avec utilisation du matériel d’oxygénothérapie).
Toutes les épreuves pratiques en « Piscine » pour ce niveau de brevet sont indissociables et à réaliser dans l’ordre prévu.
Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit et se laisse couler verticalement au fond du bassin, en position stable pour réaliser un vidage de masque : il inonde son masque, soit en écartant la partie supérieure, soit en le détachant complètement du visage. Il remet son masque et le vide en soufflant par le nez. Le style et la technique sont libres, mais le masque doit être entièrement vide.
A ±50 cm du fond, il effectue un parcours de 20 mètres de palmage efficace, sans aucune aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.
En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et revient à son point de départ en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Départ dans l’eau, le candidat se laisse couler verticalement sur le fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé, l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer il regarde le moniteur. En fin d’apnée, au signe du moniteur, il enlève sa ceinture, la dépose devant lui sur le sol et entame la remontée, un bras tendu vers le haut pour parer à tout obstacle, la tête en extension et en expirant. Après une courte récupération, le candidat effectue un canard (non coté) et va récupérer sa ceinture qu’il ne remet qu’en surface.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
DÉSÉQUIPEMENT :
Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit, arrivé au fond du bassin, le candidat se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Après avoir dégrafé sa ceinture, il retire ses palmes et les dépose sur le fond. Il enlève ensuite le masque et le tuba et les range individuellement sur les palmes. La ceinture peut être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond, elle ne peut pas être placée autour du cou. Il est recommandé d’assurer la cohésion du matériel en plaçant la ceinture au-dessus des palmes.
Ensuite, retour en surface à la nage et sortie de l’eau. Le candidat dispose d’une minute de récupération.
RÉÉQUIPEMENT (SAUT AU CHOIX) ÉPREUVE IMMÉDIATEMENT CONSÉCUTIVE À LA PRÉCÉDENTE :
Le plongeur rejoint le matériel déposé sur le fond. Il ajustera ses palmes avant le bouclage de la ceinture.
Celle-ci peut cependant être utilisée, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond. L’emplacement de la ceinture de lest ne peut entraver une remontée libre (un plongeur amené à devoir remonter doit pouvoir rejoindre la surface sans être retenu par le poids de sa ceinture de lest).
Le plongeur assure une bonne stabilité sur le fond, sans avoir tendance à émerger.
Une fois rééquipé, au signal du moniteur, il remonte calmement en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le président du jury effectue le briefing de l’épreuve.
Le départ des cinq candidats s’effectue dans l’eau à partir d’un mur.
Un des participants (désigné par le jury) effectue un canard et se dirige vers le scaphandre déposé au fond, dans la partie profonde du bassin. Les quatre autres candidats se placent, en cercle, à l’aplomb du scaphandre. L’apparition des premières bulles en surface est le signal de descente pour les autres candidats. Ceux-ci s’immergent ensemble par un canard.
Couché à plat, jambes tendues, un peu écartées, bras croisés, coudes en appui sur le fond.
Prendre le deuxième étage d’une main, mettre l’embout en bouche et expirer dans le détendeur. Il n’est autorisé qu’une inspiration par tour. La partie supérieure du corps peut éventuellement flotter légèrement lors de l’inspiration, mais les pieds doivent rester en contact avec le sol.
Le scaphandre, qui n’est maintenu que par la personne qui y respire, est présenté au voisin en posant le deuxième étage sur le premier, il tourne dans le sens choisi par le président du jury. Après le passage du scaphandre, le candidat reprend sa position initiale ; au besoin expirer un peu.
Après cinq minutes au maximum, le jury indique la fin de l’épreuve.
Le candidat qui est descendu en premier est chargé de fermer la bouteille. Au signal du jury, il respire une dernière fois et passe la bouteille pour 1 dernier tour. Il récupère ensuite la bouteille et sans respirer ferme le robinet et en contrôle la fermeture (purger). Il dépose le deuxième étage avec précaution sur le premier étage.
Le candidat ayant fermé le scaphandre donne le signal de remontée. Ils remontent ensemble en surface, en regardant vers le haut, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main à la boucle de la ceinture. Expirer en remontant. Faire le signe « OK » une fois en surface.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
La victime (moniteur) équipée PMTC se couche à la profondeur de 3 m (à défaut, à la profondeur maximale du bassin). Le candidat situé à une distance de 10 à 15 m effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) en étant équipé de son masque, de ses palmes et de son tuba.
Il nage rapidement en surface vers la victime. Arrivé à son aplomb, il effectue un canard, libère d’abord la victime de sa ceinture de lest, ensuite la remonte en surface par une prise de sauvetage et la remorque sur une distance de 10 à 15 m. Durant le remorquage, la tête de la victime doit être maintenue hors de l’eau.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
L’utilisation du système de stabilisation est obligatoire pour toutes les épreuves qui suivent.
Il faut veiller à vérifier le lestage afin d’obtenir des conditions de flottabilité optimales.
Après contrôle du matériel, le candidat, équipé de PMT effectue un saut droit.
Une personne au bord présente au candidat sa ceinture de lest qu’il boucle ainsi que son scaphandre. Le candidat s’équipe seul en surface, il enfile le système de stabilisation par une technique adaptée.
Dès qu’il est immergé, le candidat enlève l’embout de la bouche et effectue un parcours en apnée de 15 m à ±50 cm du fond. Le détendeur reste en main pendant l’évolution.
Sans remonter en surface, le candidat remet l’embout en bouche, enlève son masque, le tient à la main et effectue un parcours de 15 m sous eau de manière à venir dans la partie profonde du bassin.
Le candidat remet son masque et effectue un vidage de masque comme enseigné précédemment.
Le candidat effectue un décapelage sur le fond. Il se met en position stable, à un ou deux genoux et dépose doucement le scaphandre sur le fond. Il enlève l’embout de la bouche, ferme le robinet, en contrôle la fermeture (purger) et dépose le deuxième étage avec précaution sur le fond. Il remonte calmement, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le candidat, équipé (PMTC + scaphandre) effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main.
Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur du bassin ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond). Il fait le signe « je n’ai plus d’air » reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.
Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.
Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.
Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Épreuve à valider sur la carte de préparation de l’Assistant Moniteur, sous la supervision d’un MF minimum.
Le moniteur doit être en ordre de recyclage du CFPS.
Un moniteur complètement équipé (PMTC + scaphandre) simule une syncope à la profondeur de 3 m.
Si la « Piscine » ne dispose pas de cette profondeur, le moniteur se place à l’endroit le plus profond.
Le sauveteur (le candidat), situé à une distance de 15 mètres du moniteur, effectue un saut de sauvetage (la tête ne peut pas s’immerger) et doit, à la nage, avec ou sans masque et palmes (aucune autre pièce d’équipement n’étant admise), atteindre la victime dans les plus brefs délais.
Le sauveteur enlève la ceinture et la bouteille de la victime.
Il la remorque en veillant à ce que la tête reste constamment hors de l’eau, la distance de remorquage étant de 15 mètres.
Le sauveteur organise le retrait de la victime hors de l’eau. Il peut se faire aider.
La victime sera retirée de l’eau face au bord, vu le danger pour la colonne vertébrale de la victime si on la retire dos contre le bord.
L’exécution de cette épreuve durera au maximum 1 minute 30 secondes. Il est rappelé que cette durée est le temps écoulé entre la perte de connaissance de la victime et le moment où elle repose sur le bord du bassin et que le candidat est prêt à entreprendre la réanimation.
Le but recherché dans cet exercice est la rapidité et l’efficacité et non la force.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
L’examen se déroule en « Piscine » dont la profondeur doit être au moins de 3 mètres. Une tolérance de 10 % pourra être admise si aucune « Piscine » n’est disponible pour l’organisation de cet examen.
Le départ de toutes les épreuves se fait à l’aplomb de la grande profondeur du bassin. Si l’eau se trouve au même niveau que le bord de la « Piscine », les départs s’effectuent depuis un bloc de départ.
Les candidats sont responsables de leur propre matériel, qui doit être composé de :
Les ports du maillot et du bonnet de bain se font en conformité avec le réglement de la « Piscine » où se déroule l’examen. Les candidats s’assurent avant le début de l’examen que leur matériel personnel est prêt à l’emploi, réglé et en ordre de marche. Ils disposent celui-ci de manière à ne pas gêner le déroulement de l’examen. Les éventuels problèmes techniques dus au matériel personnel du candidat ne seront pas pris en considération par le président du jury.
Les candidats ne peuvent modifier leur lestage lors de l’examen, à l’exception de l’épreuve « Quatre parcours de 20 mètres en apnée avec scaphandre ».
L’examen se déroule sans discontinuer, le temps de récupération entre chaque épreuve doit rester au plus près de la minute. Toutefois, s’il s’avère qu’un candidat tente de prolonger le temps de récupération, il sera rappelé à l’ordre par le président du jury et si nécessaire, disqualifié.
Les candidats sont invités à utiliser les échelles pour sortir de l’eau entre deux épreuves. Ils veillent, si nécessaire, à retirer leurs palmes, sans que cela ne puisse toutefois retarder le déroulement de l’examen.
Toutes les épreuves pratiques « Piscine » doivent être réalisées avec aisance et démonstration.
La réussite d’une épreuve « à l’arraché » ne sera pas tolérée dans le chef d’un candidat moniteur.
Lors des évolutions pendant les épreuves, les candidats ne sont pas tenus de rester sur une même ligne. Chaque candidat peut donc évoluer à son rythme pour autant qu’il le fasse avec aisance.
Si un problème technique survient au matériel mis à disposition ou si un problème d’organisation cause l’échec d’un candidat pendant une épreuve, une réclamation peut être déposée par celui-ci au Président du jury de l’épreuve ratée. Le candidat continue alors l’examen.
A l’issue de l’examen, l’ensemble des présidents de jury se réunissent et décident de manière souveraine si la réclamation est prise en compte ou non.
Si celle-ci est acceptée, le candidat représente l’ensemble de l’examen.
Toutes les épreuves pratiques en « Piscine » pour ce niveau de brevet sont indissociables et à réaliser dans l’ordre prévu.
Le candidat, équipé de PMTC effectue un saut droit, se laisse couler verticalement au fond du bassin et se place en position stable, un ou deux genoux au sol, sans s’appuyer à la paroi du bassin. Un bras levé et tendu faisant le signe « OK », l’autre main sur la boucle de la ceinture, prêt à la larguer, il regarde le moniteur.
En fin d’apnée et au signe du moniteur il effectue un parcours de 25 m de palmage efficace, à ±50 cm du fond, sans aucune aide des bras. Ceux-ci sont allongés le long du corps ou tendus devant la tête.
En fin de parcours, il se place en position stable, un ou deux genoux au sol, dépose la ceinture et fait surface. Ensuite, il récupère immédiatement sa ceinture, la boucle en surface et se dirige vers l’endroit indiqué par le jury en effectuant un palmage dorsal, un bras derrière la tête pour parer un éventuel obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Le président du jury effectue le briefing de l’épreuve.
Le départ des six candidats s’effectue dans l’eau à partir d’un mur.
Un des participants (désigné par le jury) effectue un canard et se dirige vers le scaphandre déposé au fond, dans la partie profonde du bassin.
Les cinq autres candidats se placent en cercle, à l’aplomb du scaphandre. L’apparition des premières bulles en surface est le signal de descente pour les autres candidats. Ceux-ci s’immergent ensemble par un canard.
Couché à plat, jambes tendues, un peu écartées, bras croisés, coudes en appui sur le fond.
Prendre le deuxième étage d’une main, mettre l’embout en bouche et expirer dans le détendeur.
Il n’est autorisé qu’une inspiration par tour. La partie supérieure du corps peut éventuellement flotter légèrement lors de l’inspiration, mais les pieds doivent rester en contact avec le sol.
Le scaphandre, qui n’est maintenu que par la personne qui y respire, est présenté au voisin en posant le deuxième étage sur le premier, il tourne dans le sens choisi par le président du jury. Après le passage du scaphandre, le candidat reprend sa position initiale ; au besoin, il expire un peu.
Après cinq minutes au maximum, le jury indique la fin de l’épreuve.
Le candidat qui est descendu en premier est chargé de fermer la bouteille. Au signal du jury, il respire une dernière fois et passe la bouteille pour 1 dernier tour. Il récupère ensuite la bouteille et sans respirer ferme le robinet et en contrôle la fermeture (purger). Il dépose le deuxième étage avec précaution sur le premier étage.
Le candidat ayant fermé la bouteille donne le signal de remontée. Tous les candidats remontent ensemble en surface, en regardant vers le haut, une main à la boucle de la ceinture et l’autre bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle. Expirer en remontant. Faire le signe « OK » une fois en surface.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
DÉSÉQUIPEMENT : SAUT CUMULET (CULBUTE) ET DÉSÉQUIPEMENT À 3 M :
Le candidat équipé PMTC effectue un saut cumulet et pénètre dans l’eau, la bouteille la première à l’horizontale. Le candidat se met en position stable, un ou deux genoux sur le fond. Il enlève son scaphandre par la gauche, la droite ou par le dessus, le dépose doucement devant lui sur le fond et se positionne, couché à plat, face à la bouteille. Il enlève l’embout de la bouche, ferme le robinet, en contrôle la fermeture (purger) et dépose le deuxième étage avec précaution sur le fond. Il continue son déséquipement PMTC. Après avoir dégrafé sa ceinture, il retire ses palmes et les dépose sur le fond. Il enlève ensuite le masque et le tuba et les range individuellement sur les palmes. La ceinture peut être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif, pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond, elle ne peut pas être placée autour du cou. Il est recommandé d’assurer la cohésion du matériel en plaçant la ceinture au-dessus des palmes.
Ensuite, le candidat remonte calmement, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et sort de l’eau.
Le candidat dispose d’une minute de récupération.
RÉÉQUIPEMENT (SAUT AU CHOIX) :
L’épreuve du rééquipement est immédiatement consécutive à la précédente.
Le candidat rejoint le matériel déposé sur le fond. Il ajustera ses palmes avant le bouclage de la ceinture. Celle-ci peut cependant être utilisée, posée sur un genou, sans bouclage effectif pour assurer la stabilité du plongeur sur le fond. L’emplacement de la ceinture de lest ne peut entraver une remontée libre (un plongeur amené à devoir remonter doit pouvoir rejoindre la surface sans être retenu par le poids de sa ceinture de lest). Le plongeur assure une bonne stabilité sur le fond sans avoir tendance à émerger et sans devoir s’accrocher au scaphandre.
Pendant le rééquipement du petit matériel (PMTC), s’il le juge nécessaire, le candidat peut ouvrir sa bouteille, y respirer une fois maximum, la refermer et purger le détendeur.
Le candidat pose un ou deux genoux au sol et s’équipe du scaphandre par la gauche, la droite ou par le dessus. Il ne doit pas y avoir de noeud ou torsade au niveau du tuyau moyenne pression de son détendeur.
Au signal du moniteur il remonte calmement embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle et une main sur la boucle de la ceinture.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Pour cette épreuve avec scaphandre, une adaptation du lestage est autorisée. Cette modification ne doit pas allonger le temps de récupération.
Le candidat, équipé effectue un saut droit du côté de la grande profondeur. Une fois au fond, il enlève son embout et palme en apnée directement vers le jury opposé positionné à une distance de 20 mètres. Durant toute l’épreuve, le candidat conserve son détendeur en main devant lui (pas sous son torse).
Le candidat se positionne face au jury, en position stable, un ou deux genoux au sol (si la profondeur de la « Piscine » ne le permet pas, il se place en position couchée sur le fond).
Il fait le signe « je n’ai plus d’air », reçoit le détendeur du jury et expire. Le comptage des 20 secondes débute dès le moment où le candidat expire dans le détendeur.
Dès l’instant où le candidat dispose du détendeur du jury, il est libre d’adopter une position idéale en fonction du matériel.
Le jury comptera bien visiblement : pouce tendu = 5 secondes, index tendu = 10 secondes, majeur tendu = 15 secondes, après quoi le candidat pourra respirer encore une seule fois. Il retire l’embout de la bouche et le rend au jury. Il fait demi-tour, indifféremment par la gauche ou la droite et palme vers le jury opposé afin d’y effectuer une nouvelle série de cycles respiratoires.
Le candidat effectue quatre parcours. Au terme de ceux-ci et au signal du moniteur il remonte calmement, embout en bouche, en expirant et en regardant vers la surface, un bras tendu au-dessus de la tête pour parer à tout obstacle.
Critères éliminatoires :
Critères engendrant des remarques :
Plongeur « encadré » ayant les compétences et l’expérience requises pour pouvoir plonger en toute sécurité sous la supervision directe d’un plongeur 3 ★ Lifras minimum ou « Guide de Palanquée ».
Les plongeurs 1 ★ sont autorisés à plonger dans les limites des paramètres suivants :
La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école ou d’un CDC (CMAS DIVING CENTER) également reconnu par la Lifras/CMAS BELGIUM.
La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel » (ou en « Fosse ») en respectant les conditions précisées ci-après.
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
La formation comprend :
NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION : (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :
ADMINISTRATION :
Les candidats doivent connaître les obligations et recommandations en matière administrative du plongeur 1 ★ de la Lifras :
MATÉRIEL :
Les candidats doivent connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 1 ★ et avoir un niveau de connaissances suffisant pour utiliser et manipuler l’équipement de plongée suivant :
PRINCIPES PHYSIQUES RÉGISSANT LA PLONGÉE :
Les candidats doivent avoir des connaissances de base sur l’influence et les effets des variations de pression, notamment en ce qui concerne :
TABLES ET MOYENS DE DÉCOMPRESSION :
Les candidats doivent connaître l’emploi d’une Table de décompression dans le cadre des plongées effectuées dans la courbe de non palier (plongée No Deco) et avoir des notions élémentaires de plongées successives et répétitives.
ORGANISATION DE PLONGÉE :
ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN :
Les candidats doivent avoir des connaissances de base permettant d’éviter les accidents suivants :
Les candidats doivent avoir des notions élémentaires de secourisme : explications simples, concises et démonstration par un moniteur qui permettent au candidat de réagir correctement à des instructions qu’un secouriste peut lui donner en cas d’accident.
MILIEU :
Les candidats doivent avoir des connaissances de base sur le milieu (général et local), ses effets sur le plongeur et l’impact de la plongée sur l’environnement.
EN « PISCINE » :
Les candidats doivent pouvoir démontrer qu’ils maitrisent les compétences suivantes. Chacune d’elles doit être acquise en « Piscine » ( profondeur maximale 5 m) avant d’être mise en oeuvre en « Milieu Naturel » :
EN « MILIEU NATUREL » :
Les candidats doivent pouvoir démontrer la mise en pratique des compétences acquises en « Piscine » lors de plongées en « Milieu Naturel ».
La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).
Il s’assure que les éléments suivants sont disponibles à proximité immédiate du site :
Il est recommandé d’améliorer la sécurité par exemple en mettant à disposition ou en organisant :
La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.
La connaissance de la théorie est vérifiée soit par une évaluation continue en fin de cours ou d’entrainement, soit lors d’une interview en fin de formation théorique.
Les compétences pratiques suivantes en « Piscine » sont évaluées :
SANS BLOC BOUTEILLE OU SYSTÈME DE STABILISATION :
AVEC BLOC BOUTEILLE ÉQUIPÉ D’UN SYSTÈME DE STABILISATION :
Après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le candidat doit effectuer minimum 5 plongées en « Milieu Naturel » (dont la première peut éventuellement être remplacée par deux plongées en « Fosse ») :
Lors de ces plongées, le candidat est amené à démontrer progressivement les aptitudes acquises en « Piscine ».
Le candidat doit :
Plongeur autonome ayant acquis une certaine expérience de la plongée en « Milieu Naturel » et considéré apte à prendre part à des plongées accompagné d’un plongeur d’un niveau supérieur ou du même niveau sous certaines conditions.
Les plongeurs 2 ★ sont formés, évalués et jugés qualifiés pour plonger dans les limites des paramètres suivants :
La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école ou d’un CDC (CMAS DIVING CENTER) également reconnu par la Lifras/CMAS BELGIUM.
La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».
Le responsable de la formation théorique et pratique est titulaire au minimum du brevet Moniteur Club Lifras.
Le responsable final de l’évaluation est titulaire au minimum du brevet Moniteur Club Lifras.
Avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
La formation comprend :
Le responsable de la formation théorique et pratique en « Piscine » est titulaire du brevet Moniteur Club Lifras minimum.
NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :
ADMINISTRATION :
Les candidats doivent connaître les obligations et recommandations en matière administrative du plongeur 2 ★ de la Lifras :
MATÉRIEL :
Les candidats doivent connaître les obligations en matière d’équipement du plongeur 2 ★ .
PRINCIPES PHYSIQUES RÉGISSANT LA PLONGÉE :
Les candidats doivent :
TABLES ET MOYENS DE DÉCOMPRESSION :
Les candidats doivent :
ORGANISATION DE PLONGÉE :
Les candidats doivent avoir les connaissances suffisantes en organisation pour :
ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN PREMIERS GESTES À EFFECTUER :
Les candidats doivent :
MILIEU :
Les candidats doivent avoir des connaissances des conditions locales et générales et de leurs effets éventuels sur le plongeur :
ANATOMIE :
EN « PISCINE » :
Les candidats doivent pouvoir démontrer qu’ils maitrisent les compétences suivantes ; chacune d’elles doit être acquise en « Piscine » ( profondeur maximale 5 mètres) :
SANS BLOC BOUTEILLE OU SYSTÈME DE STABILISATION :
AVEC BLOC BOUTEILLE ÉQUIPÉ D’UN SYSTÈME DE STABILISATION :
EN « MILIEU NATUREL » :
Les candidats doivent pouvoir démontrer la mise en pratique des compétences acquises en « Piscine » lors de plongées en « Milieu Naturel » :
La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).
La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.
La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen reprenant les différentes matières avant ou après toute évaluation des compétences en « Milieu Naturel ».
La connaissance des compétences en « Piscine » est vérifiée soit par un examen pratique soit par modules (évaluation continue en fin d’entraînement). Ceci avant ou après toute évaluation des compétences en « Milieu Naturel ».
TOUTES LES ÉPREUVES PRATIQUES EN « PISCINE » DOIVENT ÊTRE RÉALISÉES AVEC AISANCE !
Avant ou après avoir acquis les connaissances théoriques et les compétences pratiques en « Piscine », le candidat doit démontrer la mise en pratique des compétences en « Milieu Naturel » lors de plongées en « Milieu Naturel ».
Le candidat doit :
Plongeur « Guide de palanquée » maîtrisant les connaissances, les compétences et l’expérience suffisante pour pouvoir planifier, organiser et effectuer leurs plongées, ainsi que diriger d’autres plongeurs en scaphandre autonome pratiquant la plongée de loisir en « Milieu Naturel ».
Les plongeurs 3 ★ sont formés, évalués et jugés qualifiés pour plonger dans les limites des paramètres suivants :
La formation est assurée au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.
La formation s’effectue en classe (ou local adapté), en « Piscine » et en « Milieu Naturel ».
Le responsable de la formation théorique et pratique est titulaire au minimum du brevet Moniteur Club Lifras.
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
La formation comprend :
Le responsable de la formation théorique et pratique en « Piscine » est titulaire du brevet Moniteur Club Lifras minimum.
NOMBRE DE PLONGEUR(S) PAR FORMATION (RATIO INSTRUCTEUR/ÉLÈVE NON HOMOLOGUÉ) :
MATELOTAGE ET NAVIGATION :
BIODIVERSITÉ :
PHYSIQUE :
DÉCOMPRESSION :
TABLES DE PLONGÉE :
MATÉRIEL :
ADMINISTRATION :
ORGANISATION DE PLONGÉE :
ANATOMIE :
ACCIDENTS OU INCIDENCES DE LA PRATIQUE DE LA PLONGÉE SUR LE CORPS HUMAIN :
SECOURISME :
EN « PISCINE » :
Les candidats doivent pouvoir démontrer qu’ils maitrisent les compétences suivantes ; chacune d’elles doit être acquise en « Piscine » ( profondeur maximale 5 mètres) :
AVEC BLOC BOUTEILLE ÉQUIPÉ D’UN SYSTÈME DE STABILISATION :
EN « MILIEU NATUREL » :
La sécurité des candidats est supervisée par le responsable de la formation. Il limite le nombre d’élèves par instructeur en fonction de l’état physique et mental des candidats et des conditions environnementales sur le site choisi pour la formation (visibilité froid, courant, etc.).
Il s’assure que les éléments suivants sont disponibles à proximité immédiate du site :
Il est recommandé d’améliorer la sécurité par exemple en mettant à disposition ou en organisant :
La formation continue est attestée par une carte d’homologation remplie et signée par les différents instructeurs participant à la formation.
Le candidat doit démontrer la mise en pratique des compétences en « Milieu Naturel » lors de plongées en « Milieu Naturel ».
La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen reprenant les différentes matières.
La connaissance de la compétence en « Piscine » est vérifiée par un examen pratique.
TOUTES LES ÉPREUVES PRATIQUES EN « PISCINE » DOIVENT ÊTRE RÉALISÉES AVEC AISANCE !
Le responsable de l’enseignement du club demandeur est chargé de la composition du jury (Moniteurs du club ou extérieurs). Si nécessaire, le DTR – Directeur Technique Régional – peut être sollicité pour désigner des moniteurs extérieurs.
Composition du jury :
Le club demandeur met à la disposition du jury les aides nécessaires pour que les équipements soient disposés au moment voulu, aux endroits habituels, de telle manière que le rythme du brevet puisse être maintenu.
Les candidats se présentent aux sessions munis de leur carnet de certification et de leur(s) carnet(s) de plongée. Ils seront ajournés d’office s’il s’avérait que les renseignements figurant sur la carte « Préparation au brevet de Plongeur 3 ★ » ne correspondent pas à ceux repris dans leurs carnets.
Note pour les jurys :
Le questionnaire doit évaluer équitablement (par un nombre égal de questions) les connaissances théoriques ainsi que l’expérience de plongée du candidat. Il est rappelé aux jurys qu’ils peuvent, bien entendu, en se basant sur le questionnaire, conduire l’entretien comme ils le désirent, en fonction des réponses et des connaissances du candidat. Il y a lieu de juger de la compréhension et des connaissances du candidat et non de ses aptitudes à transmettre ses connaissances (il s’agit d’un brevet de plongeur et non de moniteur).
Tous les candidats participent aux examens de la théorie et de la pratique. Le jury délibère sur l’ensemble des deux épreuves. En cas d’échec, le candidat sera invité à un débriefing afin de lui permettre de s’améliorer. Le candidat devra attendre un délai de trois mois avant de pouvoir se représenter. Les candidats présentés à la session et absents sans excuse valable devront également patienter trois mois avant de pouvoir se représenter.
En cas de réussite, les signatures du président, du coprésident et des 2 jurys de la session figureront à la place prévue à cet effet sur la carte de « Préparation au brevet de Plongeur 3 ★ ».
Le candidat doit :
Le brevet plongeur 4 ★ valorise une expérience reconnue en situation et ne doit pas être un examen.
Le candidat doit :
Un Assistant Moniteur de plongée subaquatique, est un plongeur « Guide de palanquée » expérimenté qui désire se consacrer à l’enseignement de la plongée. Il se consacre principalement à la formation et l’évaluation de la théorie et la pratique en « Piscine » des brevets 1 ★ , plongeur « encadré ».
L’Assistant Moniteur est formé, évalué et jugé qualifié pour :
Sous la supervision directe d’un Moniteur Club minimum :
La formation est assurée au sein d’une école agréée par la Lifras.
ÉPREUVES EN « Milieu Naturel » :
Avant d’effectuer les épreuves de remontée de 40 mètres :
PRÉSENTATION À L’EXAMEN THÉORIQUE :
Avant la présentation aux épreuves de la théorie :
PRÉSENTATION AUX ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES :
Avant la présentation aux épreuves pédagogiques :
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
Les candidats Assistants Moniteurs de plongée doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies concernant les compétences de plongées des brevets 1 ★ à 3 ★ , mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer un cours théorique sur des sujets tirés des exigences théoriques correspondant à ces brevets.
Ils doivent également connaître les exigences en matière de formation des brevets de plongeurs, posséder les connaissances appropriées en matière de principes pédagogiques et de méthodologie de l’enseignement, et enfin être capables de préparer, de planifier et d’assurer une formation théorique pour l’obtention d’un brevet de plongeur.
La formation se structure en 4 modules :
Les candidats Assistants Moniteurs doivent, dans les domaines théoriques suivants :
ADMINISTRATION :
MATÉRIEL :
ANATOMIE :
PHYSIQUE :
TABLES ET MOYENS DE DÉCOMPRESSION :
ORGANISATION :
ACCIDENTS :
MILIEU :
OBLIGATIONS DE SÉCURITÉ DU MONITEUR :
PÉDAGOGIE ET MÉTHODOLOGIE DE L’ENSEIGNEMENT :
SPÉCIFICITÉS DE LA PLONGÉE ENFANT :
OBJECTIF :
L’objectif de ces épreuves pédagogiques est de préparer les futurs Assistants Moniteurs à la formation et l’évaluation théorique et pratique de candidats plongeurs 1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ .
CONTENU :
ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :
ÉPREUVES EN « PISCINE » :
ÉVALUATION THÉORIQUE :
L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formations/Evaluations de la Commission de l’Enseignement de la Lifras une à deux fois par année (selon le nombre de candidats). Elle consiste en un examen écrit portant sur les matières définies aux chapitres 28.3.2 et 28.3.3.
L’épreuve théorique est contrôlée par des jurys composés de Moniteurs Fédéraux et Nationaux Lifras.
CAS PARTICULIERS :
ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES EN « PISCINE » ET EN THÉORIE :
Les épreuves pédagogiques en « Piscine » et en théorie sont également organisées par le Pôle Formations/Evaluations, sur une période de trois mois à l’issue de l’évaluation théorique. Les candidats donneront trois leçons de théorie et trois leçons de pratique en « Piscine » (théorie et pratique cumulées au cours d’une même séance). Les sujets théoriques développés sont extraits des matières prévues pour les brevets de plongeur 1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ . Les brevets de spécialités ne sont pas abordés. Le Moniteur National responsable désigné par le Pôle Formations/Evaluations est différent pour chaque leçon. Les lieux, dates et sujets des leçons sont fixés de commun accord entre le Moniteur National désigné et le candidat (ce dernier étant chargé de prendre contact). Un candidat ne doit toutefois pas donner deux fois la même leçon. Le cours est donné à un groupe de minimum 4 élèves ayant le niveau équivalent à la leçon annoncée. Les moniteurs membres du jury sont observateurs et à ce titre, ne doivent pas intervenir durant les leçons de théorie et en « Piscine ». Ce groupe d’élèves appartient nécessairement au club où se donne la leçon (que ce soit celui du candidat, du Moniteur National ou encore un club étranger).
Les deux premières leçons sont contrôlées par un Moniteur National, aidé éventuellement par un ou deux Moniteurs Fédéraux. Après chaque leçon, le moniteur examinateur complète la fiche d’évaluation pour l’information du candidat et de l’examinateur suivant.Voir doc. « Fiche AM formation-évaluation pédagogie ». En cas d’indisponibilité éventuelle d’un jury, le candidat a la latitude d’inverser les deux premiers jurys. Le Moniteur National est obligatoirement présent, toutefois il peut se faire remplacer par un autre Moniteur National de son choix (s’il n’a pas déjà évalué ce candidat), qui reprendra les conditions initiales décidées avec le candidat (lieu, date et niveau des leçons).
La troisième leçon est évaluative. Elle se déroule dans le club du candidat (sauf en cas d’indisponibilité des lieux). Le jury est composé obligatoirement d’un Moniteur National et de deux Moniteurs Fédéraux de son choix, qui n’auront pas encore évalué ce candidat. Ce jury tient compte des avis formulés lors des leçons précédentes. Le candidat qui ne satisfait pas à la troisième pédagogie peut représenter une quatrième leçon ; un nouveau jury est alors désigné par le Pôle Formations/Evaluations. Si cette quatrième tentative échoue, il devra se représenter à une session suivante et redonner trois nouvelles leçons. Il lui est demandé de suivre à nouveau le cours de « Pédagogie et méthodologie de l’enseignement ».
Si ce report de session amène à ce que les modules de formation théoriques spécifiques suivis ou la réussite de l’évaluation théorique datent de plus de 3 ans, le candidat devra les repasser.
Le candidat doit :
Un Moniteur Club de plongée subaquatique, est un formateur de plongeur qui exerce au niveau d’un club ou d’un centre de plongée. Il se consacre principalement à la formation et l’évaluation des brevets de plongeurs et à l’organisation de sorties club.
Au-delà des prérogatives de l’Assistant Moniteur, le Moniteur Club est formé, évalué et jugé qualifié pour :
Sous la supervision directe d’un Moniteur Fédéral minimum (selon la législation locale) :
La formation est assurée au sein d’une école agréée par la Lifras.
ÉPREUVES PEDAGOGIQUES :
Avant la présentation des plongées de formation à l’évaluation des épreuves :
ÉPREUVES EN « PISCINE » :
Avant la présentation des épreuves en « Piscine », le candidat doit avoir réussi ses épreuves pédagogiques.
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
Les candidats Moniteurs Club doivent non seulement avoir les connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théoriques et pratiques, ainsi que les évaluations d’épreuves pour tous les niveaux de plongeur.
Ils doivent également connaître les exigences administratives, normatives et/ou légales en matière d’organisation de sortie club et de gestion d’une centre/club/école de plongée.
La formation se structure en quatre modules :
(*) Les candidats ayant réussi l’épreuve théorique Assistant Moniteur, il y a moins de trois ans calendrier, en sont dispensés.
PROTOCOLES ET ORGANISATION D’ÉPREUVES EN « MILIEU NATUREL » :
GESTION DES ACTIVITÉS D’UN CENTRE/ÉCOLE DE PLONGÉE :
Posséder les connaissances nécessaires à la gestion des activités de plongée et de formation dans un centre, un club, ou un organisme de plongée.
OBJECTIF :
L’objectif de ces épreuves pédagogiques est de préparer les futurs Moniteurs Club à la formation et l’évaluation de candidats plongeurs en « Milieu Naturel », en particulier à travers la réalisation d’épreuves techniques dans « Nos Eaux ».
CONTENU :
ÉPREUVES EN « Milieu Naturel » :
ÉVALUATION THÉORIQUE :
L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formation/Evaluation de la Commission de l’Enseignement de la Lifras. Elle consiste en un examen écrit portant sur les matières définies aux chapitres 29.3.2 et 29.3.3. Les modalités complètes sont décrites dans le chapitre 28.3.5 du Standard Assistant Moniteur Lifras.
Durée de validité: jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3).
L’Assistant Moniteur ayant passé l’examen théorique depuis plus de trois ans repasse l’examen théorique avant de commencer le parcours du Moniteur Club ou suit le module de recyclage auprès des associations régionales durant l’année de présentation aux épreuves de pédagogies dans « Nos Eaux ».
L’AM par passerelle n’ayant pas passé l’examen théorique n’a pas accès au module de recyclage.
ÉPREUVES PÉDAGOGIQUES DANS « NOS EAUX » :
Les épreuves pédagogiques à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel » sont également organisées par le Pôle Formation/Evaluation sur une période de trois mois à l’issue de la formation théorique à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ». Les candidats réaliseront trois plongées de formation dans « Nos Eaux » ainsi que l’évaluation des compétences techniques d’un candidat 2 ★ ou 3 ★ . Les épreuves relatives aux brevets de spécialités ne seront pas abordées.
Le Moniteur National responsable désigné par le Pôle Formations/Evaluations est différent pour chaque plongée. Il est aidé par un Moniteur Fédéral. Les lieux et dates des plongées sont fixés de commun accord entre le Moniteur National désigné et le candidat (ce dernier étant chargé de prendre contact). En cas d’indisponibilité éventuelle d’un jury, le candidat a la latitude d’inverser les deux premiers jurys. Les moniteurs membres du jury ne peuvent pas provoquer d’incident aléatoire durant les plongées.
Les deux premières plongées sont formatives. Après chaque plongée, le moniteur examinateur complète la fiche d’évaluation pour l’information du candidat et de l’examinateur suivant.Voir document Fiche « MC formation-évaluation pédagogie ». La troisième plongée est évaluative. Le jury tient compte des avis formulés lors des plongées précédentes.
Le candidat qui ne satisfait pas à la troisième plongée, peut représenter une quatrième plongée ; un nouveau jury est alors désigné par le Pôle Formations/Evaluations. Si cette quatrième tentative échoue, il devra se représenter à une session suivante et réaliser un nouveau cycle de trois nouvelles plongées telles que décrites ci-avant. Il lui est demandé de suivre à nouveau la formation théorique à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel ». Si ce report de session amène à ce que les modules de formation théoriques spécifiques suivis ou la réussite de l’évaluation théorique datent de plus de trois ans, le candidat devra les repasser.
ÉPREUVES EN « PISCINE » :
Ces épreuves en « Piscine » sont contrôlées par des jurys composés de Moniteurs Fédéraux et Nationaux Lifras.
Le Pôle Formations/Evaluations fixe les modalités de délibération.
Le candidat doit :
Le Moniteur Fédéral est un Moniteur Club qui a évolué vers un enseignement plus approfondi de la plongée. Il s’occupe en particulier de la plongée thématique, des spécialités et se consacre à la gestion d’écoles de plongée ainsi qu’à l’organisation de stages importants de plongée.
Au-delà des prérogatives du Moniteur Club, le Moniteur Fédéral est formé, évalué et jugé qualifié pour :
Sous la supervision directe d’un Moniteur National :
La formation est assurée au sein d’une école agréée par la Lifras.
PRÉSENTATION À L’EXAMEN THÉORIQUE :
Avant la présentation aux épreuves de la théorie, avoir 400 plongées dont au moins :
(*) « Mer à marée » non acceptée.
PRÉSENTATION À L’ÉPREUVE PHYSIQUE DANS « NOS EAUX » :
PRÉSENTATION À L’ÉPREUVE DE RÉANIMATION :
Avant la présentation à l’épreuve de réanimation :
PRÉSENTATION AU STAGE PÉDAGOGIQUE :
Avant la présentation du stage mer fédéral :
Une participation dans un de ces stages dans les trois années antérieures à la date d’inscription comme candidat est acceptée, et doit être validée dans le cahier pédagogique par un Moniteur National.
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les documents et les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
Les candidats Moniteurs Fédéraux doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur et du Moniteur Club, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théorique et pratiques, ainsi que les évaluations au-delà du tronc commun des brevets.
Ils doivent également connaître les exigences administratives, normatives et/ou légales en matière d’organisation de stage de formation et de direction d’une centre/club/école de plongée.
La formation se structure en quatre modules :
(*) Les candidats ayant réussi l’épreuve théorique Moniteur Club, il y a moins de trois ans calendrier, en sont dispensés.
Voir chapitres 28.3.2 et 28.3.3 du Standard Assistant Moniteur Lifras et chapitres 29.3.2 et 29.3.3 du Standard Moniteur Club Lifras.
ORGANISATION STAGE PLONGÉE PROFONDE À L’AIR (PPA) :
Avoir les connaissances théoriques et les compétences techniques pour pouvoir organiser des stages PPA (selon la législation locale).
MÉTHODOLOGIE DE L’ENSEIGNEMENT THÉMATIQUE :
Avoir les connaissances théoriques et les compétences techniques pratique pour pouvoir enseigner les techniques particulières de plongée (plongée sur épave, descente dans le bleu, plongée en mer à courant, plongée de nuit, orientation, faune & flore, plongée à décompression obligatoire, plongée à partir d’une embarcation, plongée profonde à l’air, etc.).
PRISE DE CONTACT AVEC DES CANDIDATS PLONGEURS :
ENSEIGNEMENT DE L’ADMINISTRATION D’OXYGÈNE EN SITUATION D’URGENCE :
PLONGÉE À DÉCOMPRESSION OBLIGATOIRE :
OBJECTIF :
L’objectif de ce stage pédagogique est de préparer et évaluer les futurs Moniteurs Fédéraux à la formation de plongeurs expérimentés ainsi qu’à l’organisation de stage/sortie club de plongées en mer au départ d’un bateau.
DÉROULEMENT :
Les plongées pourront comporter des épreuves de sauvetage et de secourisme tant dans l’eau que hors de l’eau. Ces plongées pourront également être qualifiées « à thème » où l’accent sera mis sur l’aspect pédagogique en rapport avec un thème développé. Les thèmes pourront être par exemple : plongée sur épave, plongée profonde à l’air, orientation, découverte de la faune et de la flore, organisation de la sécurité lors d’un stage…
Les candidats effectueront les plongées en tant que chef de palanquée ou serre-file.
CONTENU :
Le nombre de présentation est illimité sous réserve des points suivants :
Vu la nature évolutive des techniques, normes et dispositions légales en matière de plongée subaquatique, les protocoles détaillés d’épreuves, d’examen et de stage font l’objet d’un document annexe (cahier pédagogique).
ÉVALUATION THÉORIQUE :
La connaissance de la théorie est vérifiée par un examen écrit et oral. L’épreuve théorique est organisée par le Pôle Formation/Evaluation de la Commission de l’Enseignement de la Lifras une fois par an dans le premier trimestre. Cette épreuve est éliminatoire avec une seconde session de rattrapage optionnelle, portant sur les matières définies aux chapitres 30.3.2 et 30.3.3.
L’épreuve théorique est contrôlée par des jurys composés de Moniteurs Nationaux Lifras.
ÉPREUVE PHYSIQUE DANS « NOS EAUX » :
L’épreuve physique dans « Nos Eaux » est organisée par le Pôle Formation/Evaluation à une date fixée avant le stage pédagogique. Elle consiste en une épreuve de palmage chronométrée.Voir document « Épreuve physique de palmage MF/MN ». Cette épreuve est éliminatoire avec une seconde session de rattrapage optionnelle.
Elles sont contrôlées par un jury composé de Moniteurs Nationaux Lifras.
EPREUVE DE RÉANIMATION :
L’épreuve de réanimation est organisée en Belgique par le Pôle Formation/Evaluation à une date fixée avant le stage pédagogique en mer. Elle se déroule en 2 parties :
Cette épreuve n’est pas éliminatoire mais est comptabilisée (réussie ou ratée) comme action « Gestion d’un incident surface » lors de la délibération du stage final en mer.
Cette épreuve est contrôlée par un jury composé de moniteurs nationaux Lifras et de spécialistes en RCP.
STAGE FINAL EN MER :
Les épreuves pédagogiques lors du stage final en mer, sont également organisées par le Pôle Formation/Evaluation une fois par an. Un Moniteur National est désigné président de stage et endosse le rôle de directeur de plongée.
Les candidats réalisent huit plongées en mer au départ d’un bateau (selon les possibilités de la météo et de l’organisation).
Les palanquées sont généralement composées de :
Evaluation continue - chaque plongée est évaluée individuellement sur base de différents critères :
Le candidat doit :
Le Moniteur National est formateur d’instructeur. C’est le niveau le plus élevé des titres d’instructeurs. Il est le garant de la pérennité de l’enseignement et de son évolution. Il représente la Ligue de par le monde et en défend l’image de marque.
Cette interview a pour but de faire la lumière sur ce qui motive le candidat dans sa démarche et sur l’engagement auquel il va devoir faire face pendant sa vie de Moniteur National.
Au-delà des prérogatives du Moniteur Fédéral, le Moniteur National est formé, évalué et jugé qualifié pour :
S’il dispose du titre d’instructeur dans une spécialité :
La formation est assurée par la Lifras.
Pouvoir justifier d’une expérience pédagogique dans le cadre d’une association/organisme/école de plongée et totaliser au moins :
Après l’interview de motivation, le candidat se doit de :
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
Les candidats Moniteurs Nationaux doivent non seulement avoir des connaissances théoriques élargies de l’Assistant Moniteur, du Moniteur Club et Fédéral, mais aussi suffisamment de connaissances pour être capables d’assurer des cours théorique et pratiques, ainsi que les évaluations destinées à tous les niveaux des moniteurs de la ligue.
Ils doivent également avoir l’expérience et les compétences techniques pour participer à la gestion et au développement de l’enseignement.
Voir chapitres 28.3.2 et 28.3.3 du Standard Assistant Moniteur Lifras, chapitres 29.3.2 et 29.3.3 du Standard Moniteur Club Lifras et chapitres 30.3.2 et 30.3.3 du Standard Moniteur Fédéral Lifras.
ORGANISATION « CARRIÈRE » :
Le candidat défend ses compétences organisationnelles et connaissances théoriques de la matière Carrière devant un jury composé de Moniteurs Nationaux.
GESTION DE DÉBAT SUR UN SUJET D’ACTUALITÉ OU D’INTÉRÊT LIFRAS :
Le candidat défend ses idées, mène un débat contradictoire, centralise les différents arguments lors des discussions en session et en fait une synthèse ainsi qu’une proposition consensuelle qui en découle. Le candidat donnera son avis argumenté sur une question ou un problème validé par le Pôle Formations/Evaluations.
EXAMEN THÉORIQUE :
Ensuite, pour chaque candidat Moniteur National, un examen théorique est organisé par le Pôle Formations/Evaluations, reprenant les matières suivantes :
Épreuve de sélection chronométrée.Voir document « Épreuve physique de palmage MF/MN ».
Le candidat doit participer à au moins un stage résidentiel de formation MF/MN organisé annuellement par le Pôle Formations/Evaluations.
Les tâches seront déterminées par le Pôle Formations/Evaluations.
Le candidat peut être appelé à travailler dans un Pôle de manière ponctuelle, en fonction des travaux en cours à la demande des Pôles et/ou du Bureau.
OBJECTIF :
L’objectif de ce stage pédagogique est de préparer et évaluer les futurs Moniteurs Nationaux à la formation de moniteurs ainsi qu’à l’organisation et la direction de stages/sorties club de plongées en mer au départ d’un bateau.
DÉROULEMENT :
Le stage comporte huit plongées au départ d’un bateau.
Les candidats effectuent les plongées en tant que chef de palanquée et assument à tour de rôle la fonction de directeur de plongée.
CONTENU :
Lors de ces plongées, les candidats sont évalués sur leur aptitudes à :
Vu la nature évolutive des techniques, normes et dispositions légales en matière de plongée subaquatique, les protocoles détaillés d’épreuves, d’examen et de stage font l’objet d’un document annexe.
L’épreuve théorique est organisée une fois l’an, par le Pôle Formations/Evaluations de la Commission de l’Enseignement de la Lifras avant le stage en mer.
Elle consiste en :
Chacune des trois parties ci-dessus à une validité individuelle jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3).
Les critères d’évaluation sont :
La réussite de l’étape n°1 (évaluation théorique) est valable cinq ans, au cours desquels le candidat peut se présenter trois fois au stage final en Mer.
ÉPREUVE PHYSIQUE :
Voir document « Épreuve physique de palmage MF/MN » (validité un an).
STAGE PÉDAGOGIQUE EN MER :
Le Pôle Formations/Evaluations organise une à deux fois par an (selon le nombre de candidats) le stage pédagogique national. Les candidats réalisent huit plongées en mer au départ d’un bateau en formule croisière.
Les palanquées sont généralement composées de :
Le candidat doit :
Le Certificat Fédéral de Premiers Secours est délivré sur présentation de la preuve de la détention de brevets (en ordre de validité) de secourisme (premiers soins, BLS, ERC BLS/AED, etc.) et des premiers gestes en oxygénothérapie (Oxygen Provider, etc.).
Le CFPS en ordre de validité est obligatoire pour l’accès au plongeur 3 ★ et tous les niveaux de moniteur ainsi que les équivalences ADEPS.
La dispense pour la RCP peut être accordée pour certains paramédicaux actifs (infirmier(e) de réa, urgentiste, etc.) et secouristes professionnels (pompiers, etc.). La Commission Médicale statue au cas par cas.
Les médecins doivent se faire connaître de la Commission Médicale ; ils sont dispensés de la partie « RCP ».
Ils doivent cependant faire la partie DAN O2 Provider, à l’exception des anesthésistes et hyperbaristes qui peuvent obtenir cette dispense par le biais de la Commission Médicale.
Faire la demande au secrétariat Lifras en fournissant copie du brevet de secouriste plongeur (ou Assimilé) et du brevet Oxygen Provider de DAN.
La validité du CFPS est de cinq ans à date de l’obtention ou du recyclage.
Recyclage obligatoire tous les 5 ans, recommandé tous les 2 ans.
La validité du CFPS est liée à la validité d’un des deux volets, il faut :
Le fait de participer à un recyclage réactive automatiquement le CFPS. Il n’est pas nécessaire de tout recommencer à zéro.
Si le recyclage n’est pas suivi via la Commission Médicale, il faut envoyer la demande de prolongation de validité au secrétariat Lifras en fournissant copie du brevet de secouriste plongeur (ou Assimilé) ou du brevet Oxygen Provider de DAN.
Le niveau de brevet dont le plongeur est titulaire détermine son espace d’évolution maximal en profondeur. Pour ce qui est du niveau 3 ★ , l’accès à une profondeur supérieure à 40 m est soumis à l’obtention de la spécialité « Plongée Profonde à l’Air » dont il est question dans ce standard.
Les objectifs sont :
Le plongeur PPA a les mêmes prérogatives 3 ★ . En outre, il est formé, évalué et jugé qualifié pour :
La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.
(*) Pour la sécurité de nos plongeurs, les plongées profondes en mer ne sont pas organisées en « Mer à marée », afin de pouvoir offrir aux plongeurs un accès sans danger à la zone profonde au-delà de 40 mètres.
La Zélande et la mer du Nord sont donc exclues.
Avant la présentation aux épreuves de remontée de 40 m en « Nos Eaux » :
Avant la présentation aux plongées de formation en « Mer » :
Préalablement au premier cours ou pendant celui-ci, les informations suivantes doivent être mises à la disposition des candidats :
La formation comprend :
Nombre de plongeur(s) par formation (Ratio instructeur/élève) :
Le responsable de la formation et de l’évaluation théorique et pratique est titulaire du titre de Moniteur Fédéral ou National Lifras. Toutefois les épreuves PPA.PAL et PPA.CC en « Milieu Naturel » de la carte de préparation peuvent être contrôlées par un Moniteur Club. La formation théorique peut également être dispensée par un Moniteur Club sous la supervision directe (= présence) d’un Moniteur Fédéral ou National Lifras.
COURS PPA :
Le cours PPA est basé sur le syllabus Lifras Plongée profonde à l’air :
ÉVALUATION THÉORIQUE :
Au terme de la séance théorique, le formateur évaluera les connaissances des candidats. Cet examen se fait par écrit (un examen par candidat), à cahier ouvert. Le candidat doit atteindre 60 %, sinon le formateur le convoque pour une seconde formation, cette fois individuelle, afin de fixer les points incompris.
Le plongeur doit réaliser une série d’exercices et effectuer des plongées profondes à l’air en vue de démontrer ses compétences et sa technique.
ÉPREUVES EN MILIEU NATUREL :
Six épreuves sont à réaliser :
Rappel : Les épreuves de remontées (PPA.RA, PPA.RS, PPA.RT et PPA.PE40) sont les mêmes que celles exigées pour le brevet d’Assistant Moniteur Lifras. Si le candidat prétend ensuite à ce brevet, ces épreuves restent valables jusqu’au 31 décembre de la troisième année (N + 3).
PLONGÉES EN MER :
Après avoir suivi et réussi la formation théorique, ainsi que les épreuves en « Milieu Naturel », le candidat peut réaliser ses 3 plongées PPA, sous la surveillance d’un Moniteur Fédéral ou National Lifras.
(*) Lors des plongées à l’ordinateur, selon le profil de remontée, les paliers affichés pourraient disparaître. Le formateur veille toutefois à ce que le candidat intègre ces paliers dans sa planification statique et dans sa gestion dynamique. Il doit les avoir vus et en faire mention dans son débriefing.
Critères de réussite (pour la 3ème plongée certificative) :
En ajoutant :
Note impérative pour les moniteurs : La plongée se déroule normalement : ni simulation d’incident, ni épreuve.
Le candidat doit :
Le candidat qui finaliserait toutes les épreuves du brevet lors de vacances à l’étranger peut évoluer de manière autonome dans la zone des profondeurs supérieures à 40 m, sans devoir attendre son retour en Belgique pour valider sa carte de préparation au secrétariat.
La formation Vêtement Etanche au sein de la Lifras est un cours de spécialisation destiné aux plongeurs souhaitant acquérir une base théorique sur le matériel et son fonctionnement, ainsi que des exercices permettant d’apprendre et de démontrer les aptitudes à intervenir lors d’un incident dans une palanquée comportant au moins un plongeur en vêtement étanche.
Les objectifs sont :
La spécialité n’est pas obligatoire pour plonger avec un vêtement étanche ou réaliser des épreuves sans remontée.
Par contre, pour la réalisation des épreuves de remontée en vêtement étanche, les membres de la palanquée doivent être titulaires de la spécialité tel que prévu à l’article 18 des « Généralités », des conditions applicables à toutes les épreuves.
La spécialité permet aussi au moniteur en titre de surveiller une épreuve de remontée effectuée en vêtement étanche et de contrôler les épreuves de la présente spécialité.
La formation est assurée par la Lifras ou au sein d’un club affilié à la Lifras ayant le statut d’école.
Pour le plongeur 1 ★ Lifras, avant de présenter les épreuves de remontée de 20 m, il faut :
Avant d’entamer les épreuves, le candidat est invité à se concerter avec son moniteur pour le choix du matériel, encore plus en cas d’achat immédiat.
La formation comprend :
Nombre de plongeur(s) par formation (Ratio instructeur/élève) :
Le responsable de la formation et de l’évaluation est titulaire du titre de moniteur Lifras et titulaire de la spécialité VE.
Le niveau requis du moniteur est détaillé dans les protocoles des épreuves.
Le plongeur sera formé lors de l’épreuve pratique n°1.
Au besoin, une formation théorique, préalable à la première épreuve, peut être organisée pour aborder essentiellement le matériel spécifique et l’analyse de risque comme suit.
MATÉRIEL :
Les combinaisons étanches sont conçues de telle manière que le plongeur conserve le corps au sec, à l’exception de la tête. Toutefois, certaines combinaisons assurent l’étanchéité au niveau de la tête au moyen d’une cagoule attenante.
L’étanchéité est obtenue par :
MATÉRIAUX UTILISÉS :
Il existe deux matériaux fondamentalement différents :
Différence : En fonction du type de combinaison, plusieurs ajustements sont nécessaires en fonction de la loi de Boyle et Mariotte. Avec un néoprène, généralement plus ajusté qu’un toilé, les masses d’air insufflées sont moins importantes et nécessitent, de ce fait, d’équilibrer moins souvent.
Pouvoir isolant : L’isolation thermique due au néoprène diminue lors de la descente par compression du matériau. Les combinaisons toilées n’ont pas de pouvoir isolant propre et nécessitent par conséquent une meilleure protection thermique interne que les combinaisons en néoprène. Les sous-vêtements utilisés gardent cependant leur épaisseur et leur pouvoir isolant à toute profondeur quel que soit le type de vêtement.
BOTTILLONS :
Les bottes ou chaussons sont attenants, il ne faut pas de manchettes. Une semelle profilée est très importante, elle renforce le chausson. Il est toutefois recommandé de porter des chaussettes épaisses pour assurer un bon chaussant des palmes. Quelques modèles sont dotés de chaussons ou de bottes tellement grandes qu’il faut choisir des palmes de taille supérieure (à éviter).
FERMETURE À GLISSIÈRE :
Les fermetures à glissière étanches à l’eau et aux gaz permettent de se vêtir et se dévêtir rapidement avec aisance.
Selon les modèles de combinaisons, les fermetures à glissières sont posées soit :
COLLERETTE :
La collerette est mince, souple et très extensible, néoprène ou latex, elle adhère au cou en assurant l’étanchéité. Toute la tête sera donc mouillée jusqu’au cou.
Dans le cas d’un vêtement étanche avec cagoule attenante, il existe néanmoins une collerette au niveau du cou qui doit également être ajustée afin d’assurer l’étanchéité.
CAGOULE :
Lorsque l’on utilise une cagoule séparée, il faut s’assurer de sa parfaite coupe.
POIGNETS :
Il y a différents systèmes de gants :
SOUPAPES :
Toutes les combinaisons étanches utilisées en plongée fonctionnent selon le principe d’un équilibre entre les pressions extérieures et intérieures, obtenu par injections d’air en provenance des bouteilles. Une dépression relative ne peut pas survenir avec des combinaisons dites à volume constant. La couche d’air qui se forme à l’intérieur constitue une isolation complémentaire contre le froid. La purge est placée de manière à ce que l’air excédentaire puisse s’échapper sans entrave en haut du bras ou derrière la tête. Divers modèles de purges peuvent non seulement être actionnés à la main mais font également office de soupape de surpression. La soupape non réglable, quant à elle, n’agit que comme soupape de surpression et ne peut en aucun cas être actionnée manuellement. Elles existent de moins en moins sur le marché. Les soupapes mal situées pour les plongeurs peuvent être déplacées par le spécialiste.
INFLATEUR :
De l’étage MP du détendeur, il passe généralement sous le bras et est raccordé à une valve, située sur la poitrine dans la plupart des cas. Il est recommandé de s’assurer de pouvoir connecter et déconnecter cet inflateur avec les gants (givrage). De même, il est conseillé d’installer le raccord de l’injecteur sur un détendeur séparé de celui du gilet de stabilisation (double sécurité).
SOUS-VÊTEMENT :
Sous la combinaison étanche, il est recommandé de porter un sous-vêtement d’une seule pièce en fourrure textile, ou toute autre matière similaire, ayant un grand pouvoir isolant. Pour les vêtements en néoprène on recommandera une tenue du type Lycra.
LESTAGE :
L’utilisation d’un vêtement sec oblige le sur-lestage. Ce lestage compense la perte de poids apparent par l’injection d’air isolant dans le vêtement. Le lestage est donc fonction de la quantité d’air injectée dans le vêtement, valeur subjective touchant à la notion de confort du plongeur.
W = W Weight = Warmth
En général 4 à 6 kg en plus du lestage en eau douce seront nécessaires à l’immersion. Les plombs aux chevilles sont particulièrement utiles pour obtenir une bonne position dans l’eau. Toutefois, il ne faut pas qu’ils dépassent 1 kg par cheville (fatigue excessive). Le lestage sera adapté au type de vêtement utilisé.
Plusieurs moyens sont utilisés pour se lester :
On constate qu’avoir un baudrier, bien souvent non largable, signifie emporter une quantité non négligeable de plomb qui, en cas d’incident, lorsque le largage de la ceinture s’avère nécessaire, peut mettre la vie du plongeur et du sauveteur en danger. Pour ces différentes raisons, il apparaît que l’utilisation combinée d’une ceinture lestée et d’un baudrier, permettant la remontée en cas de largage de la ceinture, est une bonne solution. Il existe actuellement des baudriers à poids largables, ce qui augmente encore la sécurité.
Dans tous les cas, nous déconseillons l’usage de la ceinture sous la combinaison ainsi que les plombs sur les bouteilles ou dans le gilet de stabilisation, usages qui nous apparaissent particulièrement dangereux ainsi que tout autre système qui ne permettrait pas le largage du lest. Il va de soi que cette recommandation ne porte que sur les gilets de stabilisation ne comportant pas de poids largables.
ENTRETIEN DE LA COMBINAISON :
VOIES D’EAU DANS LA COMBINAISON :
Le plongeur doit réaliser une série d’épreuves qui doivent obligatoirement être réalisées dans l’ordre établi : de VE3.1 à VE3.3.
Les épreuves sont à réaliser dans « Nos Eaux » :
Le candidat doit :
A l’issue de ce premier niveau de formation, qui peut être intégré au cursus plongeur 1 ★ , le candidat doit avoir une compréhension claire et structurée de la plongée au mélange Nitrox. En particulier, la formation doit permettre au candidat de :
La spécialité Plongeur Nitrox est une spécialité composée de deux modules de formation (l’un théorique et l’autre pratique) amenant à des connaissances et compétences supplémentaires élargissant les prérogatives du tronc commun.
Elle donne au plongeur homologué des prérogatives spécifiques en matière d’utilisation du Nitrox :
La formation est assurée au sein d’une organisation reconnue par la Lifras et doit être effectuée en classe et en « Milieu Naturel ».
La formation comprend :
Le responsable de la formation doit être titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox minimum. Il peut se faire aider par des assistants (*) mais sa présence est obligatoire sur le site de plongée, ainsi que lors des cours de théorie.
Le responsable de la formation doit fournir tous les supports de cours et les documents nécessaires à la formation.
Nombre de candidats recommandé par formation :
(*) Peuvent être considérés comme assistants, tous plongeurs 3 ★ minimum, titulaires de la spécialité Plongeur Nitrox ou Nitrox Confirmé.
THÉORIE :
PRATIQUE :
ÉQUIPEMENT :
Les participants doivent apporter leur propre matériel (ou de location) et doivent être capables de l’utiliser.
Outre l’équipement usuel de plongée, il leur est recommandé de disposer du matériel suivant :
SÉCURITÉ :
Outre les mesures de sécurité applicable à toutes les formations en « Milieu Naturel », le responsable de formation s’assure que :
Examen théorique :
Plongée épreuves :
Le candidat doit :
A l’issue de ce deuxième niveau de formation, qui peut être intégré à la spécialité Plongée Profonde à l’Air (PPA), le candidat doit avoir une compréhension claire et structurée de la plongée aux mélanges « fonds » et de « décompression » Nitrox. En particulier, la formation doit permettre au candidat de :
La spécialité Plongeur Nitrox Confirmé est composée de deux modules de formation théorique et pratique amenant à des connaissances et compétences supplémentaires élargissant les prérogatives du tronc commun.
Elle donne au plongeur homologué des prérogatives spécifiques en matière d’utilisation du Nitrox :
La formation est assurée au sein d’une organisation reconnue par la Lifras et doit être effectuée en classe et en « Milieu Naturel ».
La formation comprend :
Le responsable de la formation doit être titulaire de la spécialité Instructeur Nitrox Confirmé minimum. Il peut se faire aider par des assistants (*) mais sa présence est obligatoire lors des cours de théorie et il doit faire partie de la palanquée lors des plongées de formation.
Le responsable de la formation doit fournir tous les supports de cours et les documents nécessaires à la formation.
Nombre de plongeurs recommandé par formation :
(*) Peuvent être considérés comme assistants, tous plongeurs 3 ★ minimum, titulaires de la spécialité Plongeur Nitrox Confirmé.
THÉORIE :
PRATIQUE :
Les participants doivent apporter leur propre matériel (ou de location) et doivent être capable de l’utiliser.
Outre l’équipement usuel de plongée, il leur est recommandé de disposer du matériel suivant :
Outre les mesures de sécurité applicable à toutes les formations en « Milieu Naturel », le responsable de formation s’assure que :
Examen théorique :
Plongées épreuves :
Le candidat doit :
Expérience minimale :
La spécialité Instructeur Nitrox n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la plongée Nitrox qui se greffe aux spécialités d’un moniteur de plongée.
Il doit néanmoins démontrer lors d’une session de formation (*) ses aptitudes d’Instructeur Nitrox en :
(*) Session de formation avalisée par l’organe coordonnant l’activité Nitrox au sein de la commission enseignement (l’Atelier Permanent Nitrox).
Les Instructeurs Nitrox peuvent :
Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa certification Instructeur Nitrox, doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant :
Expérience minimale :
La spécialité Instructeur Nitrox Confirmé n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la plongée Nitrox et de la décompression suroxygénée qui se greffe aux spécialitées d’un moniteur de plongée confirmé.
Il doit néanmoins démontrer lors d’une session de formation (*) ses aptitudes d’Instructeur Nitrox Confirmé en :
(*) Session de formation avalisée par l’organe coordonnant l’activité Nitrox au sein de la commission enseignement (l’Atelier Permanent Nitrox).
Les Instructeurs Nitrox Confirmé peuvent :
Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa spécialité Instructeur Nitrox Confirmé doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant :
Expérience minimale :
La spécialité Formateur Nitrox n’est pas obtenue en suivant une formation spécifique mais en acquérant une expérience pratique suffisante de la formation des spécialités Nitrox qui se greffe aux spécialitées d’un formateur de moniteur de plongée.
Les Formateurs Nitrox peuvent :
Le candidat répondant à toutes les conditions citées dans le paragraphe intitulé « Conditions de candidature » et désireux de faire valider sa spécialité Formateur Nitrox, doit envoyer à la ligue un dossier de candidature contenant la preuve qu’il a dispensé les formations complètes (théoriques et pratiques) Plongeur Nitrox et/ou Plongeur Nitrox Confirmé endéans l’année.
Le Conseil d’Administration Lifras statue sur la demande et l’école sera alors admise à l’essai pour une période probatoire d’un an. Le Conseil d’Administration Lifras peut prolonger d’un an, au maximum, la période probatoire.
En fin de période probatoire, une délégation composée d’un représentant du Conseil d’Administration Lifras et un représentant du Bureau Exécutif de la Commission de l’Enseignement visitera l’école et l’admission définitive se fera sur base d’un rapport circonstancié adressé au Conseil d’Administration Lifras.
Chaque école est placée sous la direction d’un chef d’école. Il est le seul responsable des activités de l’école envers la Commission de l’Enseignement :
En résumé, le chef d’école est la personne qui centralise toutes les actions d’enseignement. Il doit faire en sorte que son école garde :
Toute école perdant son chef d’école :
Un club non-école ne peut, par définition, ni entraîner des débutants, ni poser aucun acte d’enseignement, ni organiser des sessions d’examens pour l’obtention de brevets.
Les formulaires d’assimilation repris ci-après sont disponibles en ligne sur l’Extranet Lifras dans le dossier suivant :
Lien direct : https://sharing.oodrive.com/share-access/sharings/dlfqNIg4.PllilklH
Un plongeur breveté vient frapper à la porte de votre école… Il dispose d’une formation, d’un brevet obtenu auprès d’une fédération ou d’un organisme autre que la Lifras et il justifie d’une expérience enregistrée dans un carnet de plongée. Vous souhaitez l’intégrer à votre école et lui permettre d’obtenir un brevet Lifras qui lui permettra de bénéficier de notre couverture d’assurance et d’évoluer dans notre structure d’enseignement.
Ce mémento vous guide dans les étapes qui conduiront ce plongeur à obtenir un brevet Lifras.
Si le candidat est débutant ou ne dispose pas d’une expérience suffisante pour que vous envisagiez de le guider vers une assimilation 2 ★ , vous (le chef d’école) êtes le seul interlocuteur du candidat et le seul décideur.
Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé cinq plongées ; vous lui donnez les mises à niveau théoriques relatives aux matières « Administration » et « Décompression niveau 1 ★ » ; vous complétez la carte comprise dans le kit assimilation 1 ★ et vous renvoyez cette carte au secrétariat Lifras.
Votre plongeur recevra un brevet 1 ★ Lifras.
Notes :
Votre nouvelle recrue dispose d’un brevet et d’une expérience suffisante pour que vous envisagiez de lui délivrer un brevet de plongeur 2 ★ Lifras.
La procédure d’assimilation est gérée par le Pôle Développement pour la partie administrative et décisionnelle, et par l’école qui accueille le candidat pour la partie formation et évaluation !
Dès le début de la procédure, vous devez solliciter l’avis et les conseils des membres du Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be). Les membres du Pôle peuvent répondre à toute question relative à la procédure et vous guider si vous hésitez sur le brevet à envisager.
Tout d’abord, vous devez remplir la fiche « Obtention du brevet 2 ★ Lifras par assimilation » avec le candidat et y renseigner son expérience de plongée et les brevets obtenus.
Lorsque le candidat, le chef d’école et le président ont rempli et signé la fiche, vous la renvoyez au secrétariat Lifras avec copie au Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).
Le Pôle Développement attribuera un responsable à votre demande ; qui analysera la fiche complétée et vous reviendra afin :
Dès l’accord du Pôle Développement, vous pouvez commander à la boutique Lifras un kit assimilation 2 ★ qui sera nominatif.
Le candidat dispose d’une période d’un an, à dater de la remise de l’avis du délégué du Pôle Développement, pour réaliser les épreuves/le complément de plongées requis par le Pôle. Ces exercices sont repris sur la fiche « Obtention de brevet 2 ★ Lifras par assimilation ».
Durant cette période, vous devez également veiller à ce que le candidat suive les cours « Administration » et « Décompression niveau 2 ★ ».
Durant cette période d’un an, le candidat dispose d’un brevet de plongeur 1 ★ Lifras et bénéficie de la même couverture d’assurance que n’importe quel plongeur 1 ★ Lifras.
Au terme de la période d’un an, si le candidat n’a pas clôturé son parcours « assimilation » et renvoyé la carte au secrétariat Lifras avec copie (scan) au Pôle Développement, il conserve un brevet 1 ★ Lifras. S’il veut obtenir un brevet 2 ★ , il doit suivre le cursus normal.
Chaque kit assimilation est payant (1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ ). Le kit 2 ★ est nominatif et préalablement payée, afin d’assurer que le candidat qui ne termine pas sa procédure d’assimilation n’ait pas obtenu un brevet 1 ★ sans avoir financé son homologation.
Cas concrets :
Le plongeur qui frappe à votre porte dispose d’un brevet de niveau supérieur dans sa fédération d’origine et il a une expérience suffisante que pour que vous envisagiez de lui délivrer un brevet de plongeur 3 ★ Lifras.
La procédure d’assimilation est alors gérée conjointement par l’école qui accueille le candidat et par le délégué régional du Pôle Développement !
La procédure est assez similaire à celle décrite ci-dessus : remplissez la fiche « Obtention du brevet 3 ★ Lifras par assimilation » avec le candidat, répertoriez son expérience et constituez un dossier comprenant : copie du/des brevet(s), copie des brevets de spécialité copie du Logbook.
Lorsque le candidat, le chef d’école et le président ont rempli et signé la fiche, avant toute autre démarche vous devez prendre contact avec le Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be). Un délégué régional est assigné et sera votre interlocuteur durant toute la procédure d’assimilation.
L’assimilation 3 ★ fait systématiquement l’objet d’une décision individualisée. Le délégué régional décide de la nécessité de rencontrer préalablement le candidat ou pas et informe le chef d’école des exercices/plongées qui doivent être réalisés.
Lorsque le délégué régional a validé la candidature au niveau 3 ★ , vous pouvez commander un kit assimilation 3 ★ nominatif.
Le candidat dispose alors d’une période d’un an, pour obtenir le CFPS, réaliser les épreuves de remontée et une direction de palanquée. Ces exercices sont répertoriés sur la fiche « obtention de brevet Lifras 3 ★ par assimilation ». La dernière DP, certificative, est réalisée avec un MF minimum (si le club n’en dispose pas, il peut solliciter l’aide du Pôle Développement qui l’aiguillera vers un moniteur disponible).
Durant cette période d’un an, le candidat dispose d’un brevet de plongeur 2 ★ Lifras et bénéficie de la même couverture d’assurance que n’importe quel plongeur 2 ★ Lifras.
Au terme de la période d’un an, si le candidat n’a pas clôturé son parcours « assimilation » et renvoyé la carte au secrétariat avec copie (scan) au Pôle Développement, il conserve un brevet 2 ★ Lifras. S’il veut ensuite obtenir un brevet 3 ★ , il doit alors suivre le cursus normal.
Chaque kit assimilation est payant (1 ★ , 2 ★ ou 3 ★ ). Comme le demandeur obtient un brevet 2 ★ Lifras dès son inscription, il est nécessaire que son niveau initial ait été antérieurement validé par le Pôle Développement et que le kit 3 ★ soit nominatif et préalablement payée, afin d’assurer que le candidat qui ne termine pas sa procédure d’assimilation n’ait pas obtenu un brevet 2 ★ sans avoir financé son homologation.
Le candidat qui justifie de cinq plongées à minimum 45 mètres peut demander l’assimilation de la spécialité PPA.
Le candidat doit suivre un cours théorique PPA et un cours « Gestion de la Décompression à l’Ordinateur » (sauf pour le second cours, si déjà suivi dans le cadre d’une assimilation 3 ★ ).
Le chef d’école soumet la candidature aux MN du Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).
Le Pôle décide de l’assimilation et des conditions de celle-ci (réalisation ou non du stage pratique).
Cette matière est gérée par l’Atelier Permanent Nitrox.
Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé deux plongées Nitrox ; un Instructeur Nitrox lui donne les mises à niveau théoriques (PpO2…) » ; vous complétez la fiche « Équivalence Plongeur Nitrox » de l’Atelier Permanent Nitrox et vous renvoyez cette fiche au secrétariat Lifras.
Votre plongeur recevra la spécialité Nitrox Lifras.
Vous vérifiez que votre candidat a déjà réalisé deux plongées à décompression avec mélange suroxygéné ; un Instructeur Nitrox lui donne les mises à niveau théoriques (PpO2…) » ; vous complétez la fiche « Équivalence Plongeur Nitrox Confirmé » de l’Atelier Permanent Nitrox et vous renvoyez cette fiche au secrétariat Lifras.
Votre plongeur recevra la spécialité Nitrox Confirmé Lifras.
Votre plongeur vient frapper à la porte de l’école car il a été séduit par vos activités multiples, par votre infrastructure, par l’horaire des entraînements « Piscine », etc. Il dispose d’un brevet et d’expérience. Mais il ne souhaite pas entamer une procédure d’assimilation de brevet car il ne voit pas l’intérêt de multiplier les cartes.
Les clubs et écoles sont libres de l’acceptation (ou non) de membres extérieurs à la ligue dans le cadre de leurs activités.
Mais un plongeur qui ne dispose pas d’un brevet Lifras, même s’il est inscrit dans un club Lifras et inscrit dans notre base de données GEMELI, est considéré comme un membre non breveté. Il est couvert pour un entraînement en « Piscine » mais n’est assuré en extérieur que comme un plongeur non breveté et donc uniquement avec les prérogatives de celui-ci. Le Pôle Développement encourage les écoles à faire progresser ces plongeurs vers des brevets Lifras.
Le chef d’école procède à une plongée d’évaluation du candidat qui doit démontrer la maitrise de son vêtement étanche.
Le chef d’école soumet la candidature au Pôle Développement (via l’adresse assimilations@lifras.be).
Le Pôle décide de l’assimilation.
La Lifras se propose, sous certaines conditions, d’assimiler des moniteurs d’autres horizons.
Le Bureau Exécutif de l’Enseignement définit les associations et fédérations dont les moniteurs sont admis à candidatures.
La seconde année de fonctionnement comme moniteur assimilé et après un rapport positif de son chef d’école, ce dernier pourra soit :
Le Pôle Développement examine le dossier et remet un avis au Bureau Exécutif. Pendant cette période transitoire, le candidat reçoit une carte provisoire de plongeur 3 ★ Lifras lui permettant d’être couvert par l’assurance Lifras. Le Bureau est souverain pour émettre un avis d’acceptation ou de refus de la demande, en particulier au regard des volumes de formation et des conditions de certification ayant conduit à la délivrance du titre de Moniteur, lesquels sont comparés aux conditions de formation et de certification des titres de Moniteur de la Lifras. Le document portant avis, est présenté au Bureau et est signé par le DTF, il est joint au dossier et archivé.
En cas d’avis défavorable, celui-ci doit être argumenté et notifié au postulant dans les meilleurs délais.
En cas d’acceptation du dossier :
Par conséquent :
Rapport du Chef d’école :